
2007
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Virginie Despentes
Summary
Réflexions de l'auteure de Baise-moi sur sa vie de femme et les évènements qui ont guidé ses choix de vie, sur la place laissée dans les sociétés modernes à chacun des deux sexes, sur l'ordre établi, sur son expérience de la prostitution occasionnelle, sur la sexualité féminine, sur les rapports entre sexes, etc.
Je le relis car je voulais savoir comment il avait vieilli. En fait il n'a pas vieilli mais ce qui paraissait des pensées avant-gardistes sont devenues des pensées actuelles. Il faut le lire une fois par an.
Féminisme Genre: femmes et hommes peuvent gagner fun changement de considération des valeurs liées aux sexes Viol, pornographie, prostitution Ecriture brutale et argotique
Recommandé par Maëlle GACHY
Fini le 14 septembre
Une réflexion intéressante voir surprenante, ça m’a apporté une nouvelle vision de la prostitution et du porno
Échanger un service sexuel contre de l’argent, même dans de bonnes conditions, même de son plein gré, est une atteinte à la dignité de la femme. Preuve en est: si elles avaient le choix, les prostituees de ne le feraient pas. Tu parles d’une réthorique… comme si l’épileuse de chez Yves Rocher étalait de la cire ou perçait des points noirs par pure vocation esthétique. P58 Mais la fragilité est plutôt du côté des hommes. Comme si personne ne les avait prévenus que le père noël ne passera pas
Ha ha un livre bien polémique dites-moi … Et bien moi contrairement à Baise-moi qui m’avait, on s’en souvient, bine traumatisé, celui-ci m’a pas mal séduite. Alors le contexte dans lequel je l’ai lu apporte aussi : j’ai interviewé une TDS il y a quelques jours, j’ai préparé un devoir sur la deuxième vague féministe des années 1970 et je suis matrixée par Foucault. On peut rarement faire mieux pour aller encore + dans la déconstruction. Despentes en dehors de ces exclamations virulentes et son vocabulaire qui on peut le dire est direct sur borde pas mal de sujets mais certains ont vraiment retenu mon attention. Le viol, comme instrument de domination de l’État sur les hommes en les incitant à dominer les femmes, comme instrument de pouvoir que on peut particulièrement voir lors des guerres, action que les hommes ne peuvent pas gérer puisque ce sont les seuls à avoir des pulsions sexuelles (on grince doucement des dents. Elle ajoute que les femmes ne doivent pas se sentir obligées de devoir se sentir mal après un viol. Elle parle aussi des TDS dont elle a fait parti occasionnellement : manière facile de se faire du fric et beaucoup plus commune que ce que l’on pense. Ça n’a pas été dur pour elle de coucher avec des gens qui ne l’attiraient pas mais plutôt de voir la vulnérabilité de ces hommes, leur gentille, leur faiblesse, leur « c’est à cause de mecs comme nous que vous faites ça. » Selon Despentes, on est un peu toutes des putes quand on se marie : en échange de services dont sexuels dans l’a mariage, les femmes sont entretenues par leur mari qui gagne mieux qu’elles. Je suis assez d’accord : on a les mêmes situations quand les nanas restent à côté des comptoirs dans des tenues provocantes mais chics pour passer une bonne soirée dans un hôtel de luxe. Quelle différence ? Elle finit par le porno et là je ne suis pas d’accord avec elle : on ne jouit pas toutes, de manière mécanique quand on est devant un porno. Elle dit que différents pornos se font, oui, mais c’est les mêmes qui sont vus. Le gouvernement les a interdit et donc des salles de cinéma sous VGE mais pour que comme Freud le dirait on neutralise la violence sexuelle des hommes. Beaucoup d’interrogations à se faire après ce bouquin … a probablement relire dans quelques années …
bug sur les premières parties (viol/prostitution) mais c'est un parti pris que je respecte beaucoup MAIS LA FIN à relire absolument pour se motiver et tout casser "tout foutre en l'air"