La vie devant soi

Momo, enfant de pute placé chez Madame Rosa qui raconte son quotidien avec des mots d'enfant d'une dizaine d'années. Très drôle et touchant. En fait il a 14 ans et son récit est une vraie déclaration d'amour à madame Rosa qui l'a élevé. Une riche famille l'accueille à la fin et les derniers mots du livre "le dr Ramon est même allé chercher mon parapluie Arthur, je me faisais du mauvais sang car personne n'en voudrait à cause de sa valeur sentimentale, il faut aimer".

Une histoire touchante mais un vocabulaire qui ne fait pas partie de mon quotidien et qui rend l’histoire difficile à lire

Romain Gary

Beau récit sur la vieillesse, l’entraide et l’amour. Les différences sont non pertinentes face à la mort et aux galères de la vie..

J’ai eu un peu de mal au début, très émouvant ensuite. L’affectation de cet ado envers cette vieille femme juive. Écrit dans un langage de jeune ado.

On décode les mots et les violences que vivent ce jeune héros qui vit la vie selon son prisme et celui de Madame Rosa. De l'amour et la peur de perdre son amour. Très touchant.

Littéralement chialé à la fin. Impossible de me consoller. Ce livre est une expérience dérangeante mais une expérience toute même. Beaucoup d'amour.

Offert par Maxime !

Style d’écriture assez bizarre Comme si c était un enfant mais là c’est momo qui raconte alors qu’il n’est plus vraiment enfant Momo jeune arabe raconte son enfance avec Mme rosa une juive qui était à Auschwitz Elle garde pas mal d’enfant de mères prostitues On suit la vieillesse de Mme rosa, son évolution dans la sénilité avec ses moments de lucidité de l’œil d’un enfant très cru mais très doux et affectueux et parfois même marrant C’est aussi touchant de voir qu’une vraie communauté est autour d’eux, mélangeant toutes les religions, de nombreuses personnes autour, qui ne possède rien et qui donne de leur temps et énergie pour les aider L’amour de momo envers madame rosa est très touchant et écrit d’une justesse… ça m’a émue En effet ce livre invite aussi surtout sur la 2 eme partie à un vrai questionnement sur’l’euthanasie en France que le narrateur Momo appelle « avorter » il assimile cela à l’avortement et ne comprend pas pourquoi il est autorisé pour les bébé et pas pour les vieillards « Les mômes qui se piquent deviennent tous habitués au bonheur et ça ne pardonne pas, vu que le bonheur est connu pour ses états de manque. Pour se piquer, il faut vraiment chercher à être heureux et il n'ya que les rois des cons qui ont des idées pareilles. » « elle se couchait et prenait un somnifère parce que ce n'est pas vrai qu'on finit par s'habituer à tout. » « Ils avaient peur, tous les deux, car ce n'est pas vrai que la nature fait bien les choses. La nature, elle fait n'importe quoi à n'importe qui et elle ne sait même pas ce qu'elle fait, quelquefois ce sont des fleurs et des oiseaux et quelquefois, c'est une vieille Juive au sixième étage qui ne peut plus descendre. » « Ils vont me faire vivre de force, Momo. C'est ce qu'ils font toujours à l'hôpital, ils ont des lois pour ça. Je ne veux pas vivre plus que c'est nécessaire et ce n'est plus nécessaire. Il y a une limite même pour les Juifs. Ils vont me faire subir des sévices pour m'empêcher de mourir, ils ont un truc qui s'appelle l'Ordre des médecins qui est exprès pour ça. Ils vous en font baver jusqu'au bout et ils ne veulent pas vous donner le droit de mourir, parce que ça fait des privilégiés. » « Les psychiatriques sont des gens à qui on explique tout le temps qu'ils n'ont pas ce qu'ils ont et qu'ils ne voient pas ce qu'ils voient, alors ça finit par les rendre dingues. » « Tout le monde savait dans le quartier qu'il n'était pas possible de se faire avorter à l'hôpital même quand on était à la torture et qu'ils étaient capables de vous faire vivre de force, tant que vous étiez encore de la barbaque et qu'on pouvait planter une aiguille dedans. La médecine doit avoir le dernier mot et lutter jusqu'au bout pour empêcher que la volonté de Dieu soit faite. » « Madame Rosa, c'est la femme la plus moche et la plus seule que j'aie jamais vue dans son malheur, heureusement que je suis là, parce que personne n' en voudrait. Moi je comprends pas pourquoi il y a des gens qui ont tout, qui sont moches, vieux, pauvres, malades et d'autres qui n'ont rien du tout. C'est pas juste. » « Elle disait qu'en France on était contre la mort douce et qu'on vous forçait à vivre tant que vous étiez encore capable d'en baver. »