
Affaire M-Claire Chevalier. Gisèle Halimi. Asso Choisir. Manifeste des 343, avr 71. Maisons maternelles pour fille mère.m
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Histoire du procès ayant entraîné la loi sur lavortement. Sympa un peu rapide
“Bobigny 1972” est un roman graphique scénarisé par Marie Bardiaux-Vaïente et illustré par Carole Maurel, publié par les Éditions Glénat. Ce roman graphique retrace le procès historique de Marie-Claire Chevalier, une jeune fille de 16 ans, qui a été jugée pour avortement clandestin en 1972 après avoir été violée12. Contexte et Histoire Marie-Claire Chevalier, enceinte à la suite d’un viol, est dénoncée par son agresseur pour avoir avorté clandestinement. À cette époque, l’avortement est encore illégal en France et passible de lourdes peines12. Sa mère, Michèle Chevalier, ainsi que d’autres femmes impliquées, sont également accusées de complicité12. Le Procès Le procès est défendu par l’avocate Gisèle Halimi, connue pour ses combats féministes et antiracistes. Halimi utilise ce procès pour attaquer les lois anti-avortement en vigueur et créer un électrochoc médiatique et sociétal12. Elle reçoit le soutien de nombreuses personnalités françaises, ce qui contribue à la médiatisation de l’affaire12. Impact et Conséquences Le roman graphique met en lumière l’importance de ce procès dans la lutte pour les droits des femmes et la légalisation de l’avortement en France. Il montre comment ce procès a préparé le terrain pour la loi Veil, promulguée en 1975, qui a légalisé l’interruption volontaire de grossesse12. Illustrations et Style Les illustrations de Carole Maurel apportent une dimension visuelle poignante et réaliste à l’histoire, rendant le récit encore plus immersif et émouvant12. Le roman graphique est salué pour sa sensibilité et son engagement, faisant de “Bobigny 1972” un ouvrage essentiel pour comprendre cette période cruciale de l’histoire des droits des femmes12. Le procès de Bobigny en 1972 est un événement marquant dans l’histoire du droit à l’avortement en France. Ce procès a eu lieu en octobre et novembre 1972 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, et a impliqué cinq femmes : Marie-Claire Chevalier, une jeune fille mineure qui avait avorté après un viol, et quatre femmes majeures, dont sa mère, accusées de complicité ou de pratique de l’avortement12. Contexte et Déroulement Marie-Claire Chevalier, âgée de 16 ans, est tombée enceinte après avoir été violée par un garçon de son lycée à l’automne 1971. Refusant de mener cette grossesse à terme, elle a demandé l’aide de sa mère, Michèle Chevalier, une employée modeste de la RATP qui élevait seule ses trois filles12. Ne pouvant pas se permettre les frais d’un avortement médicalisé, Michèle a fait appel à une faiseuse d’anges, Micheline Bambuck, qui a pratiqué l’intervention pour une somme modique12. Le Procès Le procès a été défendu par l’avocate Gisèle Halimi, qui a transformé cette affaire en un procès politique contre la loi répressive de 1920 interdisant l’avortement et la propagande anticonceptionnelle12. Halimi, avec le soutien de Simone de Beauvoir et de l’association féministe “Choisir”, a utilisé le tribunal comme une tribune pour dénoncer l’injustice de la législation en vigueur12. Impact et Conséquences Le procès de Bobigny a eu un énorme retentissement médiatique et a contribué à sensibiliser l’opinion publique sur les conditions difficiles des femmes cherchant à avorter clandestinement12. Trois ans plus tard, en 1975, la loi Veil a été promulguée, légalisant l’interruption volontaire de grossesse en France12. Ce procès est souvent cité comme une étape cruciale dans le combat pour les droits des femmes en France, marquant un tournant dans la reconnaissance de leur droit à disposer de leur corps12.
Mon corps, mon choix : un procès historique En 1972, Marie-Claire Chevalier, enceinte à la suite d’un viol, est dénoncée pour avortement clandestin par son propre agresseur. L’avortement est encore, à cette époque pas si lointaine, un délit passible d’une très forte amende et même d’incarcération. Sa mère qui a tout mis en œuvre pour lui venir en aide, ainsi que des femmes ayant pris part aux événements, comparaissent elles aussi devant la justice, pour complicité. Cette affaire dramatique tristement banale devient l’un des grands procès historiques par le concours de Gisèle Halimi, avocate de toutes les grandes causes féministes et antiracistes. Elle s’empare de l’histoire de Marie-Claire et de sa mère, pour créer un électrochoc médiatique, public et sociétal. BD nécessaire pour comprendre la réalité de l'époque - vrai combat féministe - puissance de Gisèle Halimi