Summary
A seasoned FBI agent pursues
Recommandé par l'IA Memorizer
Plus un pas de danse est exécuté à la perfection, plus il paraît simple à reproduire. L'illusion ne tient qu'à un fil, et à peine commence-t-on a l'analyser qu'on se trouve noyé par les mille pièces d'un puzzle qui, mises bout-à-bout, forment bel et bien un mouvement harmonieux. Arrête-moi si tu peux peut sembler être un film simple. Pourtant la simplicité qui en dégage cache une véritable maîtrise. Le film s’inspire de faits réels en la personne de Franck Abagnale Jr. Il est charismatique à souhait : escroc juvénile ayant la capacité remarquable de changer de métier et de ville en un instant. Faussaire de génie au bagout hors pair, c’est le charme incarné au profit d’une criminalité on ne peut plus romanesque. Toutefois, malgré son côté malin et sûr de lui, il est obsédé par le fait de retrouver sa vie d'avant et de rendre son père extrêmement fier de lui. Il est parfaitement joué par Leonardo DiCaprio. Son interprétation lui a permis d’apporter une nouvelle dimension à son jeu, outrepassant largement ses atout jusqu’ici largement exploités de bel homme. Le rythme du film est maîtrisé de bout en bout. La course poursuite ménage un sémillant duel générationnel entre le jeune facétieux et le rigoriste policier, un Tom Hanks lui aussi parfaitement à l’aise. Le suspense demeure entier pendant tout le film. Pourtant, il avait fait le pari de dévoiler dès le départ que Franck allait être arrêté. Cela démontre le savoir faire de Spielberg. Le charme du récit provient bien entendu de son imagerie glamour, reconstitution d’une époque, où l’on peut défiler avec des hôtesses, piloter des avions ou se faire passer pour un médecin en se nourrissant de séries télévisées, reflet de l’insouciante des trente glorieuses, le plein emploi et les promesses de la société de consommation. Spielberg s’offre ainsi quelques unes de ses plus scènes notamment avec celle où Abagnale s’envole de l’aéroport de Miami tout en se jouant du fbi. Mais c’est une autre facette du cinéma de Spielberg, plus intime, qui explique l’épaisseur des personnages : toute la réflexion sur la famille, sur la manière dont un enfant endure l’éclatement de la cellule par le divorce parental. Frank Abagnale a voulu plus que tout reconstruire une cellule familiale brutalement dissoute. Et c’est sans doute pas et c’est justement cette pathétique et maladroite tentative de reprendre sa destinée en main en s’enfuyant, se cachant dans le mensonge, l’escroquerie, l’épate et l’illusion (pour se protéger d’une réalité amère et impitoyable) qui rend Arrête-moi si tu peux de bout en bout passionnant. Ainsi que la relation qui s’établit entre Frank Abagnale et Carl Hanratty, père spirituel, incarnation d’une autorité à défier, mais à qui on demande sans cesser son avis. Alors que les premières rencontre se font sur le mode plaisant de la mystification, la connaissance de l’autre se fera progressivement par la mise à nu de ses failles ou de sa sensibilité, sans que le film ne s’embourbe jamais dans le sentimentalisme, occasionnant notamment dans le parcours du menteur quelques confrontation plus nettes avec la réalité, de l’avortement à la solitude, frontales comme des fractures ouvertes devant un médecin. Au final, une chorégraphie parfaite exécutée par deux étoiles sous la direction d’un maître.
G adoré la natation
Histoire vraie, incroyable tellement elle est difficile à croire 😂 Di Caprio est remarquable dans ce rôle ! Et Tom Hanks le traque avec brio. Ce qui fait la note de 10 est vraiment le caractère incroyable de cette histoire vraie. On s’attache à cet arnaqueur et ses péripéties.
Was it really money that he needed?
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