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The Brutalist

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7.7/10

2024

Drama

3h35

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Clément ClewigUS plans to do

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1.8k reviews

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7.7/10

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7.3/10

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Summary

When visionary architect László Toth and his wife Erzsébet flee Europe to rebuild their legacy and witness the birth of modern America, their lives are changed forever by a mysterious and wealthy client.

Reviews and Comments

701 reviews
Jeanne Bistacrated ★ 9/10
4 days ago

Au cinéma (avec Greg et Elora) 🎬

l'enorme paforated ★ 7/10
July 19, 2025

Noté 7/10 par le renard aka le foxito

SG
Simon Germainerated ★ 7/10
June 21, 2025

Film archi dense, le rythme est parfois dur à suivre. J'avoue avoir ressenti de l'ennui plusieurs fois. C'est tout de même un beau film, grande musique

Emilie Thoreaurated ★ 6/10
May 21, 2025

Un film long et complexe mais aussi brut et sans fioritures. J'ai pas passé un super moment.

Claude Vuillermetrated ★ 9/10
May 17, 2025

Un film incroyablement riche avec des acteurs inoubliables un scénario très bien écrit une grande exigence stylistique Vu 2 fois malgré sa longueur

Marie-Agnès BROSSAUDrated ★ 8/10
April 28, 2025

Belle saga dans la veine citizen kane. Adrien Brody est remarquable. Moins aimé le jeu de Felicity Jones qui joue sa femme. L’acteur qui joue le magnat américain commanditaire est également remarquable ! Très belle mise en scène avec une bande son très soignée. Telerama: Dans une ère qui usine les biopics à la chaîne, un cinéaste indépendant, Brady Corbet, bâtit un temple à la gloire de la fiction. Monumental, le film l’est par sa durée (trois heures trente-cinq, entracte compris), sa construction (ouverture, deux parties, épilogue), son ambition tant narrative qu’esthétique, qui couvre trois décennies du destin douloureux d’un architecte juif hongrois, László Toth, débarquant aux États-Unis en 1947 pour goûter au rêve américain après le désespoir de la Shoah. Tourné en VistaVision, un procédé de défilement horizontal de la pellicule 35 mm notamment employé par Cecil B. DeMille (Les Dix Commandements) et Alfred Hitchcock (Vertigo), The Brutalist affiche d’emblée son grain, son ampleur, sa superbe. Une séquence impressionnante peint ainsi l’arrivée de l’immigrant à New York comme une ascension des ténèbres vers la lumière – les entrailles du paquebot évoquant, de manière quasi subliminale, l’enfer des camps –, jusqu’à sa découverte, triomphale, de la statue de la Liberté. Bizarrement, la dame a la tête à l’envers, et l’image-présage devient la pierre de Rosette d’un langage où l’allégorique le dispute sans cesse au littéral. Elle annonce, en outre, un long métrage qui voit grand, et même se sait grand. Cette absence de fausse modestie, loin de rebuter, a valeur de promesse : l’auteur de 36 ans se fait une sacrée idée du cinéma. Vox Lux (2018), son deuxième long métrage après L’Enfance d’un chef (2015), précipitait une adolescente, rescapée d’une fusillade, dans une carrière de pop star et, déjà, se distinguait par ses collisions (terrorisme, foi et addiction) et la complexité de son héroïne traumatisée. Plus spectaculaire, plus émouvant surtout, The Brutalist déploie une fresque captivante de bout en bout. Et qu’importe si son protagoniste imaginaire emprunte certains traits de Marcel Breuer, le père du modernisme, ou un style rappelant Le Corbusier : l’architecte est lui-même une construction, alliage solide de romanesque et d’Histoire, à laquelle un Adrien Brody habité (Le Pianiste, de Roman Polanski, 2002) prête corps et profondeur tragique. Attendant son épouse Erzsébet (remarquable Felicity Jones) et sa nièce Zsófia (Raffey Cassidy), coincées sur le Vieux Continent, László les pPennsylvanie en plein boom, éclaireur meurtri au passé indicible (« Je ne saurais pas par où commencer »). Un millionnaire snob, Van Buren (Guy Pearce, parfait en despote jaloux) se toque de son talent et lui confie la réalisation d’un centre communautaire sur sa propriété. Les aléas du projet, colossal vaisseau de béton brut censé accueillir une bibliothèque, un gymnase et une église, enchaînent l’artiste des années durant, longtemps après l’arrivée de ses bien-aimées. D’autres personnages – le cousin Attila, modèle d’assimilation marié à une catholique duplice ; un ouvrier noir (Isaach de Bankolé), compagnon de misère, de défonce et de labeur ; sans omettre les rejetons Van Buren – gravitent autour de Toth et se voient offrir suffisamment de temps et d’espace pour exister vraiment, c’est-à-dire de manière imprévisible. Avec ce récit profus à la forme imposante, explicitement nostalgique d’un cinéma pré-algorithmes, Brady Corbet ne signe pas un pastiche d’ex-fan des sixties. Dans la lignée du Paul Thomas Anderson de There Will Be Blood, le regard de l’Américain, sur les rapports de pouvoir, sur un pays au capitalisme brutal et à l’antisémitisme virulent (« Nous te tolérons », crache Van Buren junior au chouchou/joujou de son père), parle d’aujourd’hui, de même que le lien puissant, intellectuel et sensuel, unissant Erzsébet à László témoigne d’une écriture au présent. À croire que Le Rebelle (King Vidor, 1949) et son cliché de garce frigide révélée à l’amour par une agression lui auraient servi de repoussoir – il y a d’ailleurs un viol, ici aussi, mais sidérant et montré pour ce qu’il est, une violence totalitaire. Traversé par des accès de fièvre, une nuit d’ivresse aux teintes orangées, un trip presque halluciné dans les montagnes de marbre de Carrare, The Brutalist raconte un homme et son siècle dans un maelström de scènes inoubliables. L’une des plus poignantes, des plus simples, le voit pousser le fauteuil roulant de sa femme, trop vite, sur la pente d’une colline où on l’a humilié une fois encore. Tout peut arriver dans ce film hors norme, jusqu’à la révélation finale, invraisemblable et s’en fichant, qui livre la clé secrète de l’œuvre construite par Toth et, partant, lui en rend la propriété symbolique

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