Summary
Katniss Everdeen voluntarily takes her younger sister's place in the Hunger Games: a televised competition in which two teenagers from each of the twelve Districts of Panem are chosen at random to fight to the death.
Un de mes film préféré. GÉNIAL !!!!
La réalisation de ce film est tout simplement magnifique ! Avec une intrigue qui prend aux tripes et des acteurs très bien choisi !
« Félicitations. Tu viens de tuer un magnifique set de table ! » Hunger Game s’inscrit dans la politique d’adaptation des livres pour adolescents lancée à la fin des années 2000 avec Twilight. Dans un monde post apocalyptique encore plus capitaliste que le nôtre, les États-Unis sont devenus Panem. Le gouvernement a créé les Hunger Games, un battle royale en mode télé-réalité retransmis à la télé pour voir des adolescents jouer à cache à cache, tomber amoureux, s’entretuer ou faire les trois en même temps. Katniss Everdeen est une des participantes, une des plus pauvres et elle va gagner en faisant un peu exploser le système et beaucoup exploser la carrière de Jennifer Lawrence. Le film prend le temps de bien poser les bases de son univers : le contexte, les districts, le pouvoir en place, les enjeux des prochains volets, etc. Hunger Games nous entraîne vers un concept intéressant dans lequel il est question du « Capitole » : la capitale de l’Etat fédéral de Panem, créé sur les cendres d'une civilisation détruite à cause des catastrophes naturelles qui ont entraîné une guerre impitoyable entre les survivants pour les ressources restantes. Une terrible apocalypse à laquelle l'humanité à pu survivre grâce à l'élaboration d'une société décomposée en treize districts spécialisée dans un seul domaine de compétence Une dictature tyrannique pour un régime totalitaire qui tient d'une main de fer une civilisation pour en tirer tous les bénéfices. A la suite d'une terrible guerre civile appelée Jours Obscurs, mené par le district Treize, qui conduit à leur anéantissement, les Hunger Games furent créés. Chaque année depuis 74 ans, l'ensemble des districts doivent envoyer un homme et une femme âgés de 12 à 18 ans dans la Capitole pour se battre à mort dans une arène gigantesque. Un acte barbare pour rappeler aux districts l'autorité incontestable du Capitole et dissuader toute nouvelle tentative de révolte. Un contexte haletant qui entraîne le spectateur dans un monde post apocalyptique convaincant. Le film est divisé en deux parties. La première, la plus intéressante malgré sa lenteur de rythme. Elle parvient à captiver grâce à la découverte de ce monde abject dans lequel une terrible lutte des classes sévie. Un véritable contraste entre le Capitole symbolisant la richesse, où toutes les extravagances ont lieu via une population nocive détestable totalement décalé du cadre difficile et terre-à-terre des districts les plus pauvres, comme avec le district Douze auquel nos héros appartiennent. Une opposition qui trouve son symbolisme dans une séquence de démonstration de tir à l'arc singulière. Une scène durant laquelle Katniss transperce d'une flèche une pomme dans la bouche d'un cochon servi à un jury spécialement hautain. Auquel elle ajoute : « Merci pour votre considération ! » Un instant jubilatoire qui va lui permettre de marquer des points importants auprès des sponsors qui peuvent intercéder durant l'Hunger Games en offrant du matériel important. Le problème majeur de ce premier volet est son contenu beaucoup moins beaucoup gore qu’on ne pouvait l’espérer par rapport aux événements et forcément, un affrontement sanguinaire où il n’y a pas de sang ni de réelle violence, c’est un peu décevant. La faute au studio qui pour s'assurer d'engranger un maximum de bénéfice n'a pas voulu se fermer à une tranche du public par une interdiction, si bien que de nombreux artifices sont mis en place pour diluer la violence. Combats brefs, caméra tremblante pour ne pas tout saisir, détournement d'objectif lors des mises à mort... Une posture de camouflage navrant ayant pour seul résultat d'amoindrir grandement la tension du récit au point de se désintéresser de quelques situations. Niveau décor, le rendu n’est pas à la hauteur du budget. Trois décors forestiers, un malheureux fond vert et quelques appartements futuristes suffisent à engloutir plusieurs dizaines de millions de dollars. Décors dont le réalisateur ne fait strictement rien, trop occupé à secouer sa caméra dans tous les sens pour créer un semblant de dynamisme, quitte à sacrifier lisibilité et dramaturgie. « L’espoir est la seule chose plus forte que la peur. » Malgré une seconde partie un peu en deçà de nos espérances, ce premier volet reste quand même convaincant, notamment parce que Jennifer Lawrence, qui fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a. Elle incarne une héroïne qui est la pureté même, forcé malgré elle à se battre - les autres concurrents sont cruels et belliqueux. Peeta Melark par Josh Hutcherson offre une performance sympathique. La construction dramatique mise en place entre lui et Katniss est habile. Alors que le récit pourrait tirer sur une histoire mélodramatique autour d'un triangle amoureux comprenant Katniss, Peeta et Gale Hawthorne (Liam Hemsworth), il va jouer de cette configuration typique des schémas littéraires adolescents pour se focaliser autour d'un jeu de faux-semblants. Une ambiguïté qui maintient son mystère jusqu'au bout puisque l'on ne parvient pas à deviner si l'amour entre Katniss et Peeta est sincère, ou bien s'il est simplement dû à une tentative de se mettre dans la poche le public et les sponsors pour tirer en tirer avantage durant le Jeu. Au final, Hunger Games s’inscrit dans la dynamique des films pour adolescents : on a fait mieux, on a fait pire. « Joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous être favorable ! »
Après que sa soeur a été sélectionnée pour participer aux violents 'Hunger Games',' Katniss Everdeen décide de se porter volontaire pour libérer sa soeur de son fardeau. La jeune femme et son comparse du District 12, Peeta, devront affronter 22 autres adolescents ayant entre 12 et 18 ans, jusqu'à la mort…
le début de la meilleure série de film
Mon préféré de la saga