Summary
A jury holdout attempts to prevent a miscarriage of justice by forcing his colleagues to reconsider the evidence.
Vu dans le cadre de l'école en cours de philosophie afin de réfléchir sur la question de punition. Ce film fait réfléchir sur le système juridique, un sujet visiblement intemporel.
Peu de budget niveau tournage car tourné dans une seule piece parcontre un gros scénario, beau taff sur les 12 personnages
Recommandé par l'IA Memorizer
2 choses que je retiens ici : l’importance du débat et l’importance de comprendre la cause des choses (ouais ouais Virgile)
Incroyable. 1h30 dans le même décor qui s'élargit tout au plus aux toilettes et pourtant, difficile de détourner son attention. Tout part d'un accusé, d’un procés accablant et d’UN doute légitime. 12 jurés, 11 convaincus de sa culpabilité et une main qui se lève en faveur d'une discussion. A ce moment ci, les voix s’élève plus pour exprimer l’impatience d’hommes qui souhaitent reprendre leurs affaires personnelles que la colère d’hommes qui sentent leur position réellement menacées. Et pourtant cette main qui se lève, fébrile, humble et ouverte, va tout changer. Progressivement, l'affaire pose des questions. Des zones d'ombres sont pointées du doigt, des doutes jaillissent de toute part. Les preuves et témoignages sont scrutées sous un nouveau jour. Il s'agit de déméler le vrai de ce qui relève de l'imagination. Une enquête, ce sont des des faits autours desquels on essaye de broder un récit cohérent. Mais à quel point peut on croire ce récit ? Il s’agit sans doute de la meilleur interprétation trouvée, mais cela en fait il pour autant la vérité ? C'est aussi en quelque sorte le procés de l'erreur humaine. Comment plusieurs petites erreurs et hypothèses attives mises bout à bout peuvent fausser un jugement. Un vieil homme qui entend une voix au passage d'un train bruyant et l'associe au coupable, qui se précipite vers la porte de son appartement mais étant trop lent arrive trop tard pour apercevoir le malfrat, seulement pour distinguer son bruit de pas pressé et pourtant jure sous serment de son identité. Une dame avec des problèmes de vision qui associent une ombre indistincte à l’accusé. Un couteau à cran qui n’est pas planté selon les usages de la rue dans la poitrine de la victime. Un garçon qui se rend au cinéma mais ne se souvient ni du titre ni des acteurs trois mois après. Un couteau acheté, prétendument perdu et ensuite utilisé pour commettre le crime. On ne sait plus où donner de la tête. Comment mettre dans l'ordre dans tous ces faits, qui se révèle finalement trop imprécis pour être implacables. Viens aussi la question des préjugés. Ce garçon, élevé dans la violence des quartiers défavorisés, battu par son père, malmené par la vie. Son éducation brutale aurait elle pu rendre possible un tel acte ? Et puis, ces jeunes sans fois ni lois, ne sont ils pas tous des voyous, tous ses menteurs ? Leur vie vaut elle autant que celle d'un jeune homme éduqué, gominé et au sourire étincellant ? Comment ne pas laissé ce que l'on pense d'un groupe social influencé nos interprétations ? Sans cette main levé, personnes ne se serait donné la peine de réfléchir plus que nécessaire à la culpabilité d'un garçon issu d'un milieu d’office condamné par la société. Ce n’était pas le garçon qui était coupable. Mais ses origines, son éducation. Plus de questions aurait dû être posées. Mais elles ne l'ont pas été. Parceque l’acte était la confirmation tant attendue par les préjugés. C’était une boîte prête à être rangé dans une case vide qui pour continuer d'exister en avait désespérément besoin. Et le plus beau... c'est que malgré tout ça, peut être qu’il est coupable. Peut être qu'il est un meurtrier dont le crime donne raison aux préjugés. Peut être que cette main levé a eu tord. Mais au moins, on en aura discuté.
Très très bon film , bien qu’ils sois de 1958, il est pas très long, 1h35 , j’ai VRAÎMENT beaucoup ailer , très bon jeux d’acteur , on ce meta réfléchir comme eux , tout est parfait mais je n’ai pas eu le teuc pour lui mettre un 10 , c un 9,99