
1997
•
Action / Horror
•
1h49
Summary
200 years after her death, Ellen Ripley is revived as a powerful human/alien hybrid clone. Along with a crew of space pirates, she must again battle the deadly aliens and stop them from reaching Earth.
Public Opinion
1.3k reviews
7.1/10
6.2/10
Les avis sur 'Alien Resurrection' sont partagés, oscillant entre admiration pour l'audace de Jeunet et déception face à certains aspects jugés moins réussis. Le film est salué pour ses effets spéciaux, son ambiance unique mêlant horreur et humour noir, ainsi que pour la performance de Sigourney Weaver. Cependant, certains critiques pointent du doigt un scénario parfois jugé incohérent et des éléments de l'intrigue qui divisent. Malgré tout, il reste un chapitre intrigant et visuellement captivant de la saga Alien.
👍 Performance magistrale de Sigourney Weaver.
👎 Scénario parfois jugé incohérent.
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Dans l’optique de traire la vache jusqu’à la dernière goutte, les studios — dans une ambiance digne de la Weyland-Yutani — décident d’un nouveau volet à la saga Alien. Ripley est morte à la fin du troisième opus ? Qu’à cela ne tienne : par son ADN et son corps, on la fait revenir grâce au clonage. Pour mettre en image ce projet à la fois insensé et fascinant, c’est Jean-Pierre Jeunet — cocorico — qui est appelé à la réalisation. Si Alien (1979) proposait un huis clos horrifique sous tension, Aliens (1986) un film d’action épique et généreux, et Alien 3 (1992) une vision funèbre et introspective, Alien: Resurrection (1997) se présente comme un hybride de ces trois ADN, tout en injectant une dimension nouvelle : celle du grotesque poétique, du gore baroque et du malaise sensuel. Le récit se déroule 200 ans après la mort de Ripley. Dans le sinistre vaisseau Auriga, véritable laboratoire du mal, l’armée humaine élève ses propres xénomorphes pour la recherche. Forcément, l’expérience tourne mal. L’arrivée d’un équipage de mercenaires déclenche le chaos — et un ballet d’horreur où la monstruosité se mêle à la comédie noire. Jeunet, fidèle à son style, transforme le film en un cauchemar organique d’une beauté repoussante. La lumière, souvent projetée du sol, sculpte les visages de Weaver et Ryder dans des halos presque mystiques. Les décors dégoulinent, respirent, suintent la folie scientifique. Chaque plan respire le travail d’un artisan obsédé par la texture : tout est rouille, métal, chair et fluides. Et pourtant, derrière la monstruosité visuelle, Résurrection parle de quelque chose de profondément humain : le retour impossible, la question de l’identité et du corps corrompu. Car Ripley, ou plutôt son clone n°8, n’est plus Ripley. Elle est autre. Ni tout à fait humaine, ni tout à fait alien, elle devient une figure tragique et ambiguë : un monstre conscient d’en être un. Sigourney Weaver livre une performance sidérante, animale, ironique, sensuelle, presque blasée. À travers elle, Jeunet interroge la nature même de l’humanité : qu’est-ce qu’être humain, lorsque nos gènes et notre mémoire sont altérés ? La relation qu’elle entretient avec Call (Winona Ryder), droïde ému et empathique, inverse les rapports de domination habituels. La machine devient plus humaine que la femme clonée. Les scènes entre elles sont d’une intensité trouble, parfois quasi érotique, culminant dans une émotion inattendue : celle de la reconnaissance mutuelle entre deux êtres artificiels, à la recherche d’une âme. Et que dire du nouveau-né — fusion monstrueuse d’un alien et d’un humain —, figure d’innocence et d’horreur à la fois. Ses yeux implorants, sa mort atroce, son cri de douleur semblable à un appel de “maman”… Jeunet signe là l’une des scènes les plus tragiques de toute la saga, où la maternité devient un supplice et la filiation une malédiction. Ripley pleure, mais ne recule pas : elle tue ce qu’elle a enfanté. La boucle est bouclée, la maternité est sacrifiée au nom de la survie. Dans cette logique, Résurrection est le contrepoint absolu du deuxième film de Cameron. Là où Aliens célébrait la protection de l’enfant (Newt), Jeunet détruit le mythe : ici, l’enfant est la monstruosité incarnée. Le cycle de la vie devient celui de la corruption. Et pourtant, le film n’est pas qu’une tragédie : il est aussi un spectacle d’action jubilatoire. La scène de la nage sous l’eau, les fusillades improbables, le ton sarcastique de Ron Perlman, les clins d’œil au cinéma américain — tout cela rappelle que Jeunet, sous ses manières d’auteur, s’amuse comme un sale gosse. Même la satire du patriotisme américain (la mort du général Pérez) prouve que Résurrection est un film plus subversif qu’il n’y paraît. Faire revenir Ripley était un pari insensé. Mais le film en tire une puissance inattendue. En réalité, Alien: Resurrection n’est pas une simple suite : c’est une relecture cauchemardesque du mythe, une réflexion sur la création, la maternité, et la monstruosité de l’humain. Au final, cette quadrilogie n’aura jamais cessé de muter, comme le xénomorphe qu’elle met en scène. Chaque film est différent, mais tous partagent un même ADN : celui de la peur, de la chair et de la fascination. Et au cœur de tout cela, une figure immuable : Ripley, la déesse indestructible, l’archétype absolu du héros moderne.
- La bande son ☑️ - L'histoire ❎ - Les personnages ❎ - Les décors 🟰 - Les thématiques abordées ☑️ - La mise en scène ☑️ - Les dialogues ☑️ - La narration filmique et narrative 🟰 - La morale ☑️ + critère spécifique au genre du film 🟰
It was pretty interesting but it's clearly not my favourite.
Très bon film, intéressant, des révélations sur le lore d'Alien, des révélations qui te surprennent, une nouvelle ambiance, de nouvelles formes de xénomorphes, dont un qui te fait vraiment de la peine et qui te marque un peu.
Clairement pas à la hauteur du troisième volet. Je le trouve presque inutile Le concept de ramener Ripley à la vie en la clonant aurait été bon si le film n’était pas ridicule. Par les expressions, par la manière d’avoir peur, on s’attend à ce genre de choses.
Le 2 mais en moins bien, même problème de fin avec l'ouverture sur l'espace sans casque Histoire bancal de sa résurrection, et de son fils alien-humain on perd un peu l'esthétique de l'alien (même si mieux que le 3)
⭐️⭐️✨️ Maldito gobierno de tu extraterrestra madre La gran parte fue 😐😦🫣😶😵💫
Assez bonne suite
Cool. Le deuxième meilleur selon moi, mais tellement loin du trois. Faire revenir ripley c'est une idée très mauvaise mais ils ont réussi l'infaisable. C'est totalement cohérent en plus d'être glaçant. Mais le scénario est dominé par les combats et ça devient assez répétitif dans son ensemble. Le perso de wynona est très étrange ils ont essayé de donner l'allure charismatique de ripley à une gosse de 16 piges, fine comme une brindille, spoiler alerte ça ne marche pas. Dommage ça donne un côté très faux aux relations entre persos même ripley n'est plus vraiment ripley. C'est un alien à demi et son comportement est encore plus froid que les 3 précédents opus. Fait notable, le design du dernier alien une petite de traumatisme. La fin reste moins satisfaisante que celle du 3...