6.7/10
2022
•
Animation / Action
•
1h42
Summary
The legendary Clades are a family of explorers whose differences threatened to topple their latest and most crucial mission.
Depuis quelques années, Disney peine à retrouver sa magie. En Avant est tombé au mauvais moment, écrasé par le Covid. Soul n’a pas trouvé son public. Raya, Luca et Alerte Rouge ont été relégués à Disney+ sans passionner les foules. Encanto n’a pas brillé au box-office, et Buzz l’Éclair a fait un crash en règle. Avec Avalonia, l’étrange voyage, la descente se poursuit. Sorti en salles aux États-Unis avant d’atterrir sur Disney+, le film s’est effondré au box-office – et force est de constater que le public avait peut-être raison d’attendre son arrivée en streaming. Sur le papier, la promesse avait pourtant de quoi séduire : une grande aventure entre science-fiction et fantastique, à mi-chemin entre Jules Verne et James Cameron. Le monde d’Avalonia, avec ses paysages fluorescents et sa faune préhistorique, évoque Pandora, à la fois familier et étrangement artificiel. Visuellement, Disney fait toujours illusion : couleurs chatoyantes, textures d’une précision bluffante (du tissu des vêtements à la tôle des vaisseaux), et animation fluide qui donne expressivité aux personnages. Le savoir-faire est là, mais il semble tourner à vide. Le problème, c’est que derrière les images, l’aventure manque cruellement de souffle. Le récit s’essouffle rapidement, enchaîne les gags tièdes et ne parvient jamais à créer le sentiment d’un véritable danger ou d’un périple épique. Pire encore, le film ne prend pas le temps de respirer : quelques scènes contemplatives auraient permis d’immerger le spectateur dans cet univers, au lieu de courir d’un décor à l’autre. C’est d’autant plus frustrant qu’Avalonia avait des cartes intéressantes à jouer. L’une d’elles est l’inclusivité : Ethan est le premier héros de Disney ouvertement homosexuel dans un long-métrage, et son orientation est à la fois connue et acceptée, sans drame ni conflit. C’est rafraîchissant de voir un personnage dont l’obstacle n’est pas « qui il aime », mais simplement sa timidité face au garçon qui lui plaît. Malheureusement, le film recule au moment crucial : l’épilogue fait l’impasse sur la déclaration d’amour attendue et reste pudique là où un couple hétérosexuel aurait probablement eu droit à son baiser traditionnel. L’intention est louable, mais le résultat donne l’impression d’une case cochée dans un cahier des charges plutôt que d’un vrai choix narratif assumé. À cela s’ajoute un autre défaut majeur : le manque de caractérisation. Ethan, comme le reste de sa famille, est défini par deux ou trois traits de caractère et rien de plus. Les personnages secondaires, eux, ne servent qu’à remplir le cadre. Cette pauvreté d’écriture empêche tout attachement et finit par rendre l’aventure fade. Au final, les enfants y trouveront sans doute de quoi s’occuper, mais les adultes risquent de se sentir pris pour des idiots
Disney
Un peu du déjà-vu, pas incroyable
L'histoire reste particulière et intéressante mais certains faits n'ont pas à avoir lieu dans le scénario. Assez compliqué pour l'éducation des enfants parce que le film reflète tout de même deux aspects: la relation parent-enfant et le côté affection amicale.
Merci pour le wokisme
Les Clade, une famille d'explorateurs légendaires, découvrent un monde inexploré, plein de dangers et peuplé de créatures fantastiques. Ils sont aidés dans leur quête d'un blob espiègle et de leur chien à trois pattes. Hélas, les querelles entre les différents membres menacent de faire échouer cette nouvelle mission, qui est de loin la plus cruciale.