8.6/10
2010
•
Action / Adventure
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2h42
Summary
A paraplegic Marine dispatched to the moon Pandora on a unique mission becomes torn between following his orders and protecting the world he feels is his home.
« - On ne peut pas remplir une coupe déjà pleine. - Ma coupe est vide croyez moi ! Demandez au docteur Augustine ! » Un homme passe de l’autre côté de la barrière. Jake Sully (Sam Worthington), ancien soldat devenu paraplégique, rêve de retrouver l’usage de ses jambes. Mais même en 2154, réparer des jambes coute toujours cher. Et il y a d’autres priorités car l’humanité est plongée dans une crise énergétique. Lorsque son frère jumeau est assassiné, la Resources Development Administration (RDA) lui propose de le remplacer dans un projet ambitieux : l’envoyer sur Pandora, une lune luxuriante située dans le système d’Alpha du Centaure. Objectif : exploiter l’unobtanium, minerai précieux qui pourrait résoudre tous les problèmes sur terre. Problème : l’atmosphère sur Pandora est aussi hostile pour les humains que l’espèce qui la peuple. Les Na’vi, vivent en parfaite harmonie avec leur environnement et voient d’un très mauvais œil l’arrivée de colons. Le Colonel Miles Quaritch (Stephen Lang) est catégorique, c’est l’enfer. Jake est alors intégré au programme Avatar du Dr. Grace Augustine (Sigourney Weaver), qui permet aux humains de contrôler à distance des corps Na’vi. Sa mission : infiltrer le peuple et recueillir des informations. Dès sa sortie, Avatar a été critiqué pour son scénario simpliste et manichéen. Et il faut l’admettre : James Cameron ne signe pas ici une tragédie shakespearienne. Mais faut-il vraiment le lui reprocher ? Cameron a toujours construit des récits accessibles, archétypaux, mais d’une efficacité redoutable. Les histoires vraiment inédites sont rares au cinéma mais en même temps ce sont les grecques qui ont posé les bases de toutes les bonnes histoires entre trois colonnes de marbres durant l'Antiquité et depuis, foncièrement, on ne fait que recycler. L’originalité d’Avatar ne réside donc pas dans son intrigue, mais dans l’expérience qu’il propose. Et quelle expérience ! Pendant près de trois heures, le spectateur est littéralement transporté sur Pandora. Le rythme, parfaitement maîtrisé, alterne entre émerveillement, tension dramatique et batailles épiques. Les personnages sont certes stéréotypés. Rien que les militaires ultra violents, agressifs, qui aiment tellement la violence sans raison qu'ils ne s'intéressent même pas à l'argent ! Nous avons aussi les businessmen en costard à tête de fouine qui aiment tellement l'argent qu'ils ne s'intéressent même pas à la violence ! Puis les gentils scientifiques, la fille du chef qui est aussi la plus forte du village et le prétendant jaloux. Sam Worthinghon n’est pas le meilleur acteur de la planète, mais il joue juste, même s’il est parfois un peu lourd. Quant à Sigourney Weaver, fidèle à son image de femme forte, elle est remarquable – et l’ironie veut qu’après avoir combattu l’Alien pendant toute une saga, elle devienne ici l’une des créatures extraterrestres. Mais tout ce beau monde, malgré leur rôle cliché parvient à rendre le film très agréable à regarder. Le scénario est donc simple mais en même temps, c’est sa simplicité qui fait qu’on est pleinement investie. Comme Jake, on va apprendre et découvrir Pandaora, qui est la personnification de la Nature. Tout l’écosystème vit en symbiose. Ce n’est pas un récit de 3h sur de la géopolitique et des retournements toutes les 10 minutes. Si les méchants sont caricaturaux, le film fonctionne quand même car l’intrigue et les enjeux ne visent qu’à pousser le spectateur à s’intéresser à la culture Na’vi. Et le film évite tout risque de distraction pour ne pas briser l’immersion et l’expérience du spectateur. Et ça a tellement bien marché que certains spectateurs sont sortis de la séance dépressif car ils savaient qu’ils ne pourraient jamais s’y rendre. Là où Avatar écrase toute concurrence, c’est évidemment dans sa réalisation technique. Les effets spéciaux, révolutionnaires en 2009, n’ont pas pris une ride. Cameron ne se contente pas d’étaler de la CGI : il la met au service de son univers. Pandora semble vivante. La flore, la faune, les paysages flottants : chaque détail participe à une immersion totale. Dès les premières images, le spectateur est happé, et ne ressort qu’au générique final. Au final, Avatar c’est une ode à la nature. Une expérience que toute personne doit vivre. Un voyage sensoriel au cœur de Pandora.
Le meilleur Avatar
Le 2 mamamia je vous le conseille
Mon enfance finalement. Et nous a fait voyager
Je n’aime pas l’histoire mais les images sont magnifiques
Juste MAGNIFIQUE 🙏🏼