
2020
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Comédie / Drame
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1h58
Résumé
Milla, une adolescente gravement malade tombe amoureuse d'un trafiquant de drogue, le pire cauchemar de ses parents.
Recommandé par Julia L. "Un film totalement bouleversant, des acteurs et actrices d'une justesse incroyable, de l'émotion de l'émotion de l'émotion ! Torrent de larmes garanti. "
Réalisatrice: Shanon Murphy Tristement beau. Sur la romance et l’adolescence, la maladie. C’est un film où la mort et son contraire, l’amour, se rencontrent et se lient malgré tout. Sur la parentalité, le soutien, le deuil anticipé, le bonheur triste.
Shannon Murphy DOP Andrew Commis
Milla adolescente est atteinte d'un cancer Elle fait la connaissance de Moses , le seul qui puisse l'aider malgré des parents à l'écoute. Moses entre dans leurs vies
Cf alabama Monroe
Milla 16 ans cancer, amoureuse Moos garçon 24 ans paumé style hippy, qui vit chez les parents qui acceptent sa présence jute pour les derniers moments de Milla mais qui ne l‘aiment pas……… Milla meurt dans ses bras.
Milla 2019 Australie Réalisé par Shannon Murphy 2h0 avec Eliza Scanlen, Toby Wallace, Emily Barclay Comédie dramatique Sortie le 28 juillet 2021. Une lycéenne fragile, surprotégée par ses parents, est séduite par un beau junkie. Pour le pire et pour le meilleur, le cocon familial se déchire. Lumineux. Cette jeune Australienne va nous hanter longtemps. Comme la musique du film, idéale bande-son de notre été. C’est sur ces notes envoûtantes que l’histoire de Milla (avec deux L, sans rapport avec l’instagrameuse harcelée) nous est racontée, par chapitres qui scandent l’action comme autant de respirations dans un récit de plus en plus étouffant. Milla est malade et prête à baisser les bras. Mais quand elle croise Moses sur le quai d’un métro, sa vie s’emballe. On a rarement assisté à une rencontre aussi percutante entre deux âmes seules. Avec Moses, Milla fait entrer un chien fou dans sa maison apparemment paisible, mais en réalité mortifère avec son patio qu’aucun air ne vient troubler et ses parents entièrement dévoués à sa maladie. Les quatre personnages vont devoir cohabiter et retrouver un équilibre, si fragile soit-il. La façon dont chacun bouge en dit long sur leurs malaises : Moses le junkie (on avait déjà repéré Toby Wallace dans la série The Society ) déboule par effraction dans chaque plan, constamment agité ; la mère de Milla, shootée par les tranquillisants que lui prescrit son psychiatre de mari, semble en apesanteur mais sans cesse inquiète ; et le père, lui, marche carrément à reculons, à l’affût, par peur de rater quelque chose. Au milieu, Milla (formidable Eliza Scanlen) change de perruque et d’apparence, tour à tour petite fille et femme. Elle glisse, danse, s’effondre, en des mouvements fluides et harmonieux, tissant un lien essentiel entre tous les êtres fêlés qui l’entourent et cherchent à la protéger, chacun à sa façon maladroite. Elle apporte ainsi à l’histoire toute sa force vitale malgré sa maladie, et entraîne le récit vers la lumière. Par des gros plans furtifs et des détails incongrus — telle cette dent de lait que Milla possède encore à son âge ! —, Shannon Murphy capte ce que les personnages n’arrivent pas à exprimer quand la mort rôde si fort. Milla est un film de sensations, sensuel et charnel à la fois. Le tragique s’invite à l’improviste, au gré d’un ganglion soudain palpé, d’une découverte qui brise la confiance… La réalisatrice s’interdit tout sentimentalisme et ne ménage pas ses personnages dépendants (aux autres, aux drogues) et pas toujours honnêtes. Elle n’élude pas non plus les scènes difficiles mais les transforme en moments de grâce ou de franche comédie — quand Moses rase le crâne de Milla qui, de toute façon va perdre ses cheveux, il le fait avec une tondeuse à chiens… Ce que le film capte d’essentiel, et avec une force décuplée par l’échéance annoncée, c’est le trouble des premières fois. Car pour Milla chaque nouvelle émotion sera vécue pour la première et la dernière fois… On sort de ce film bouleversé. Mais avec une envie folle de fermer les yeux pour sentir les rayons du soleil sur son visage. Comme Milla sur la plage, dans le bel épilogue apaisé.
Fin de vie jeune fille (cancer)
Un film touchant qui ne sombre pas dans le mélodrame, qui nous apprend que pour certaines personnes, les premières fois sont aussi les dernières et nous permet de mesurer à quel point les plus petites choses peuvent être merveilleuses