
2024
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Téléfilm / Drame
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1h37
Résumé
Lors de son mariage, Sixtine ignorait que Pierre-Louis Sue de La Garde, son époux, faisait partie d'un groupuscule catholique intégriste et que leur idylle se transformerait rapidement en cauchemar. Après le décès de son mari dans d'obscures circonstances, la jeune veuve devient la proie d'une belle-mère qui l'isole du monde extérieur et semble même vouloir lui voler son nouveau-né. Sixtine parvient à s'échapper et s'installe dans un village sous une nouvelle identité. Elle s'attire la sympathie de Lydie, mère isolée comme elle, et du prêtre du bourg. Réfugiée au sein d'une communauté bienveillante, Sixtine recommence à vivre. Mais si elle veut rompre avec la secte qui continue de la pourchasser, Sixtine doit trouver le courage de l'affronter
Un film télé qui m'a beaucoup plu. Une jeune fille tombe amoureuse d'un homme sans savoir qu'elle va se retrouver dans une secte religieuse fanatique, raciste et homophobe. Elle va devoir lutter pour retrouver son indépendance et sauver son bébé de cette influence néfaste. C'est bien interprété, notamment par la jeune fille qui joue Sixtine et par Valérie Karsenti, terrifiante dans le rôle de sa belle-mère.
Dans la lignée du film « Les éblouis » de Sarah Suco (qui joue d’ailleurs dans ce téléfilm), cette histoire touche vraiment et éclaire sur ce qu’est l’emprise et la dérive sectaire des religions, ici catholique. Ce portrait nuancé de cette femme naïve et très croyante qui se retrouve au milieu d’une famille intégriste, liberticide et réactionnaire n’édulcore pas son aveuglement au début de sa relation amoureuse. C’est grâce à son bébé qu’elle trouvera la force de fuir et on assiste à son émancipation, portée par l’énergie lumineuse de Capucine Valmary, une actrice à suivre.
Un téléfilm sur les groupuscules de catholiques intégristes. Certains téléfilms valent mieux que d’autres films
Un téléfilm percutant qui risque bien de vous scotcher à votre canapé en raison de son histoire choc, celle de Sixtine, incarnée par Capucine Valmary. Fille d’une famille catholique ultra-traditionnelle, la jeune femme tombe sous le charme de Pierre-Louis Sue de La Garde (joué par Adrien Dewitte), un homme séduisant mais au passé bien plus sombre qu’il n’y paraît. Derrière ses beaux discours et son charisme, il entraîne la jeune femme dans Les Frères de la Croix, un mouvement religieux radical qui dicte à ses membres une soumission totale. Sixtine se retrouve sous l’emprise d’une communauté fermée, menée d’une main de fer par une matriarche terrifiante (Valérie Karsenti). Peu à peu, elle perd tout libre arbitre. Mais quand elle devient mère, l’instinct de survie reprend le dessus : elle fuit, loin de cette prison dorée, et trouve refuge chez Lydie (Barbara Probst), une femme au grand cœur prête à lui tendre la main. Une course contre la montre s’engage alors pour échapper à l’emprise de son passé. Bénie soit Sixtine : une histoire glaçante, inspirée de faits réels Le récit glaçant de Bénie soit Sixtine s'inspire en réalité du premier roman de Maylis Adhémar, publié en 2020. Aujourd'hui âgée de 39 ans, l'autrice a elle-même grandi dans un milieu catholique extrême, où les dogmes religieux primaient sur tout. “Ma chance a été de déménager”, confie-t-elle au Parisien, aujourd'hui libérée de cette emprise. Il faut dire que c'est une enfance peu commune qu'elle a vécue. De sa jeunesse, elle se souvient des prières pour que le pape [que la secte considérait comme l'antéchrist, ndlr] meurt, des insultes envers la "diabolique" Simone Veil, à l'origine de la loi pour l'avortement ou encore d'avoir été qualifiée de “perverse” et forcée à la confession pour avoir osé jouer au football avec des garçons. “Jusqu'à 15 ans, je ne savais pas comment on faisait les bébés”, avoue-t-elle, illustrant à quel point les filles et les garçons étaient séparés. Les enseignements qu'elle reçoit sont également marqués par la haine. À 14 ans, elle est confrontée à des discours antisémites et à des lectures ultra-conservatrices. Ces communautés, “proches de l'extrême droite”, glorifient la monarchie et considèrent les discours du défunt Jean-Marie Le Pen comme des divertissements, confie-t-elle. Après une rupture brutale avec sa famille, Maylis Adhémar trouve enfin la force de s'éloigner de cet environnement toxique voire, il faut le dire, dangereux. Aujourd'hui, elle lance un appel à la vigilance : “Soyez attentifs, il y a plus de Sixtine que vous croyez. Ne les laissez pas seules. Quand elles partent, elles n'ont plus rien. Elles ont besoin d'une main tendue.” Un terrible récit mais également une réalité à ne pas occulter.
Vu à la télé sans aucune attente, mais c’était vraiment top ! Une très bonne démonstration de ce que sont les sectes religieuses, et leurs dérives. Une représentation des viols conjugaux, qui même si douloureuse, était très juste. J’ai étonnement beaucoup apprécié, le jeu d’acteur de l’actrice principale est vraiment très très juste
Bon film sur l’extrémisme catho
pas mal mais pas très bien joué