
1988
•
Biographie / Drame
•
2h41
Résumé
La vie de Charlie Yardbird Parker, jazzman visionnaire et musicien accompli qui éleva le saxophone à un niveau d'expression inédit.
Film de Clint Eastwood · 2 h 40 min 1 juin 1988 (France) Genres : Biopic, Drame, Musique Pays d'origine : États-Unis Bande originale : Bird Fiche technique La vie de Charlie "Yardbird" Parker, jazzman visionnaire et musicien accompli qui éleva le saxophone à un niveau d'expression inédit.
Magique , l'univers de Charlie Parker d'une grande sensibilité revêtu par un immense acteur Forest Whitaker
Edl La vie difficile du saxophoniste de jazz Charlie "Bird" Parker, venu à New York en 1940 pour y connaître la célébrité. Après la mort de sa petite fille, il tente de se suicider. Son épouse, Chan, le confie à un service d'urgences psychiatriques, mais refuse de demander son internement.
Biographie • (2h35) • 1988 • Etats-Unis • Réalisé par Clint Eastwood • avec Forest Whitaker, Diane Venora, Zelniker Michael, Samuel E Wright. Après la mort de sa petite fille, Charlie "Bird" Parker, un célèbre saxophoniste noir, tente de se suicider. Son épouse blanche, Chan, le confie à un service d'urgences psychiatriques, mais refuse de demander son internement. La vie de Charlie Parker est un enfer de tous les jours, aggravé par l'abus de drogues et d'alcool. Perdu dans les limbes éthyliques, le saxophoniste se remémore les moments forts de son existence. La carrière de Bird commence à Kansas City où, dans la mouvance de Count Basie, le musicien fait ses premières armes. Elle se poursuit à New York, où, en 1940, il invente le be-bop avec son ami Dizzy Gillespie... 🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷🎷 Clint Eastwood l’a souvent dit : « Les Américains ont pour eux le jazz et le western, mais ils les négligent car ils leur sont trop familiers. » C’est peut-être pour cette raison qu’il s’est montré ambitieux avec ce biopic sur Charlie « Bird » Parker. Sa façon d’évoquer le parcours tragique du célèbre saxophoniste qui, avec le be-bop, jeta un pont entre swing et modernité, tout en se lançant dans une danse infernale avec ses addictions, est quasi impressionniste : des bonds en avant, des flash-back, parfois des flash-back dans les flash-back… Il s’agit moins de symboliser les tourments de Parker que de saisir tout le mystère de la création, voire celle d’une vie. Bird est un homme très imparfait, souvent énigmatique. Il est eastwoodien. Autour de lui pourtant, tout est clair (la rapacité de l’industrie du disque, le racisme, les modes musicales) et magnifiquement exposé (l’atmosphère élégiaque, les night-clubs petits comme des boîtes à chaussures, la tension sexuelle). Sans aucun jugement moral ni complaisance dans l’esthétique rétro ou le sensationnalisme trash, Eastwood prend son temps pour nous permettre d’être imprégné par cette musique et donc comprendre Parker. Il mise aussi sur ses acteurs, Forest Whitaker et Diane Venora, sensationnels en époux zazous qui aspirent à la stabilité, tout en étant incapables de la tolérer. TÉLÉRAMA • Critique par Julien Welter • Publié le 13/03/2023.