
2022
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Biographie / Policier
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1h41
Résumé
En 1905, le séminariste français Bruno Reidel est reconnu coupable du meurtre d'un enfant. À la demande des médecins qui l'observent, il rédige ses mémoires pour expliquer son action.
Assez endormissant, mais avec du recul je me demande si ce n'est pas un chef d'œuvre...beaucoup de questionnements après le visionnage
Très sombre, une vraie plongée dans les abysses d'un psychopathe né.
2022
Belle performance d'acteur, histoire émouvante et terrifiante, mise en scène classique
Un film assez spécial, trash, joué par son narrateur avec lequel on évolue. Impossible vraiment d’aimer ni de détester surtout sachant que c’est tiré d’une histoire vraie
Sombre mais interessant
Drame • Vincent Le • 2022 • 1h41 • avec Dimitri Doré, Jean-Luc Vincent, Roman Villedieu, Alex Fanguin. En cette fin d'été 1905, un crime des plus barbares vient secouer le Cantal et très vite la France entière. Le cadavre de François, un garçon de 12 ans, est retrouvé décapité. Face à la cruauté des faits qui choquent au plus haut point l'opinion publique, les forces de l'ordre mettent tout en œuvre pour retrouver l'auteur de ce geste et appréhendent rapidement Bruno, un paysan de 17 ans. Incapable d'expliquer les raisons qui l'ont conduit à cette folie meurtrière, le jeune homme est présenté à des médecins qui tentent de percer les mystères d'une affaire hors normes. Ces derniers entreprennent alors de l'interroger sur son passé... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Nous sommes dans le Cantal, en 1905. Bruno Reidal est un séminariste de 17 ans, qui défraya la chronique pour le meurtre d’un enfant de 12 ans. Le réalisateur Vincent Le Port a extirpé ce fait divers des oubliettes de l’histoire pour en tirer un film très singulier : son premier long métrage est sidérant de maturité et de maîtrise, sur un sujet qui questionne l’origine de la violence. Un récit de la vie de Bruno Reidal est resté, qu’il a rédigé à la demande d’un psychiatre. Le témoignage, pourtant sans visée littéraire, frappe par sa rigueur d’écriture, sa percussion — une mise à plat des événements renfermant une sorte de récitatif obsessionnel. Le cinéaste a fait un choix judicieux en s’appuyant sur ce texte, faisant de Reidal le narrateur en voix off. On le découvre ainsi à trois âges, à travers une reconstitution d’époque épurée. La petite enfance dans la paysannerie, la préadolescence et la fin de l’adolescence. Plusieurs événements marquants sont évoqués, jusqu’à un viol par un berger. Mais le jeune homme relativise ce fait en expliquant que son plaisir à imaginer la souffrance de ses camarades lui est antérieur. Bruno Reidal se livre entièrement, de manière franche, froide et résignée. Mais plus il dévoile ses fantasmes et le tréfonds de son âme, moins on a l’impression de savoir qui il est vraiment. On bute sur un mystère, qui semble le dépasser. Et qui touche, par ses accents horrifiques, au mythe antique. TÉLÉRAMA • Par Jacques Morice • Publié le 19 septembre 2022 à 22h09 • Mis à jour le 19 septembre 2022.
Ça raconte l’histoire psychologique d’un meurtrier. C’est long et tout tourne autour de la masturbation. C’est bien joué et bien filmé.
Film très intéressant, dans lequel naît la première anthropologie criminelle, qui montre la véritable psychologie campagnarde au début des années 1900. Dimitri Doré dans le rôle-titre y est époustouflant en tant qu’acteur débutant au cinéma, alors qu’il est habitué au théâtre. Le film est bijou, une vraie empathie.