
2018
•
Drame / Suspense
•
2h28
Résumé
Jong-su croise une fille qui vivait dans le même quartier que lui, qui lui demande de s'occuper de son chat pendant son voyage en Afrique. À son retour, elle lui présente Ben, un homme mystérieux qu'elle a rencontré là-bas et qui fera part de son passe-temps secret.
Yoo Ah-In, Steven Yeun, Jeon Jong-Seo Ecrivain japonais Haruki Murakami « Les Granges Brûlées » (« barn » // serre = « greenhouse ») share distinct fixations — loneliness and desire — La trame paraît pourtant transparente. Toute la tension à feu doux du film réside dans ces questions alors qu'on voit ces protagonistes évoluer dans des situations banales : repas, pots, virées à la campagne, discussions, tâches quotidiennes... Mais chacun (et le film en sa globalité) secrète du mystère, cette part de béance en laquelle peut s'engouffrer le spectateur. C'est comme le feu, qui peut brûler spectaculairement, ou couver sous la cendre - ou au fond de l'âme. Admirablement mené, photographié, mis en musique, laissant toujours planer une part d'incertitude, Burning nous hante longtemps après la projection. Elle disparaît si bien, le comble de la perversité de cette intrigue se nouant là, que le spectateur lui-même en vient pour ainsi à l’oublier. Parce qu’entretemps, avec un art incroyable du glissement progressif, une autre priorité narrative a pris le dessus. Elle repose sur le lien, à distance fascinante, entre les deux hommes, que tout ou presque oppose. Burning multiplie ainsi des motifs qui sont autant sociaux que sentimentaux, dans le calme apparent d’une chronique de moins en moins ordinaire. Tout se passe comme si le cinéaste ne cessait de différer l’explosion de violence. Laquelle finit par jaillir mais seulement dans la toute dernière séquence. Adaptant une nouvelle de Murakami, le cinéaste poursuit quelques obsessions qui sont les siennes (le deuil, la douleur, la mémoire, le rapport au système), dans une forme toujours aussi ample (2h30, comme pour pratiquement chacun de ses films). Mais une certaine mue s’est opérée : Burning, contrairement aux promesses de son titre, est un film à combustion lente, presque neurasthénique, et dont l’intensité s’apprécie sur la durée. On est loin des crises explicites des personnages de Peppermint Candy ou Oasis : tout se joue ici dans le silence et le mutisme, dans une forme de solitude imposée et l’opacité – presque bressonienne à certains égards- de visages inaccessibles. C’est d’autant plus intéressant que ce dernier se fantasme en écrivain, et qu’il se voit relégué au rang d’observateur face à une page qui reste blanche. Autour de lui, la vie surgit, et la plupart du temps, broie : c’est son père face au système, qu’on fait taire par la force, et l’idylle entre celle qu’il aime et un jeune homme qui allégorise toute la violence capitaliste : beau, riche, d’un sourire glaçant, regardant de haut.
C'est un film qui ne raconte pas grand chose mais qui se ressent beaucoup et il faut y être receptif. Je sais pas si c'est parce que je l'ai vu de nuit et fatigué mais les images qui m'en restes ressemblent à des restes de rêve. C'est froid, distant, solitaire, des moments de vie qui transpirent la détresse avec des gens qui ont pas trop envie de vivre globalement. Des gens mediocres à la recherche de sens, de vie, d'inspiration. Y'en a qui d'en sorte mieux que d'autres.
Dvd de monique Film de 2018 Lent très lent voire long en Corée limite Corée du nord Film intimiste (?) avec essentiellement 3 acteurs mystérieux et dans les 5 dernières minutes on comprend la motivation des personnages homme sans comprendre qu’est devenue la femme. Les personnages : Un fils dans la pampa ferme avec un veau qui se dit écrivain ? dont le père est en instance de procès, une mère disparue qui revient pour rembourser ses dettes, une jeune femme anciennement du village dont il est amoureux et un jeune homme en Porsche qui brule les serres en plastique
Vraiment bizarre, j'ai pas été réceptif à ce qu'a vu le réalisateur. Ça a l'air pas si mal pourtant
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Un grand voyage vers la nuit'.
Lors d’une livraison, Jongsu, un jeune coursier, retrouve par hasard son ancienne voisine, Haemi, qui le séduit immédiatement. De retour d’un voyage à l’étranger, celle-ci revient cependant avec Ben, un garçon fortuné et mystérieux. Alors que s’instaure entre eux un troublant triangle amoureux, Ben révèle à Jongsu son étrange secret. Peu de temps après, Haemi disparaît…
Je suis perplexe...
Étrange, décalé, surprenant mais lent. Exploration des émotions et sentiments de jeunes coréen en demi ton.
Film assez contemplatif et très mystérieux, on doute de tout, on ne sait rien et c'est ça le propos. J'ai bien aimé la fin ouverte.