7.3/10
1963
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Action / Adventure
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1h50
Summary
A resourceful British government agent seeks answers in a case involving the disappearance of a colleague and the disruption of the American space program.
« Un agent double zéro a l’autorisation de tuer, pas de se faire tuer » 1962, année charnière du cinéma, la sortie du tout premier James Bond (contre Doctor No). Le concept a tellement bien fonctionné que 62 ans plus tard, Mr Bond est encore là. Une véritable institution, donc, ayant survécu au passage du temps en adaptant au fur et à mesure en fonction des époques le récit et les personnages : c’est ce qu’on appelle dans le milieu un exploit. Si ce premier film est un peu daté aujourd’hui et est imparfait, notamment au niveau de la réalisation et avec un fâcheux problème d’égalisateur de son, Dr No reste une entrée efficace dans la franchise James Bond, sachant que contrairement aux opus suivant il ne peut pas compter sur l'appui de ses suites, ni sur l'adhésion des fans, ni sur ses codes qui seront établis par la suite dans la durée, ni même sur un gros budget. En résumé, tout est encore à faire et pourtant James Bond contre Dr No parviendra habilement à tracer la voie pour la franchise 007. L'histoire dans son ensemble fonctionne bien avec cette intrigue qui innove dans sa narration avec une description plus subtile (toutes proportions gardées) sur le fonctionnement d'un agent de terrain qualifié envoyé sur le terrain à travers une enquête qui n'a pas beaucoup d'informations à lui fournir mais beaucoup d'ennemi pour le nuire. Cela permet des rebondissements plus subtil qu'à l'habitude avec des stratagèmes d'espion comme avec de bonnes scènes d'infiltrations, ou encore durant la sécurisation de la chambre d'hôtel mais aussi dans sa démarche suspicieuse où il va jusqu'à ne pas boire une bouteille d'alcool de peur qu'elle soit empoisonnée, ou bien lorsqu'il se renseigne sur la voiture venue le prendre à l'aéroport. Des petits détails qui font le charme de ce film mais qui se font au détriment de l'action pure. L'action bien que pas mauvaise est basique, aucune grande fusillade, ni de grosses explosions avec des effets incroyables, le tout dénué du moindre gadget propre à l'agent. Cela permet de mettre des séquences de confrontation plus réaliste et plus sobre qui n'empêcheront pas quelques moments emblématiques grace à un récit qui a la présence d'esprit d'aller continuellement de l'avant rendant le tout plus passionnant à suivre malgré le rythme décousu. Si le manque de budget peut se ressentir sur quelques costumes, l'ensemble des décors sont de bonne factures notamment autour du quartier général du Dr No situé sur une île. Par le biais de décors exotiques plutôt bien mis en scène, le repaire secret du Dr No prend efficacement vie. Le repaire maléfique dans toute sa splendeur. Côté acteur, Sean Connery en tant que James Bond est parfait. Il offre une performance de haut niveau en instaurant une grande personnalité et beaucoup de charisme à son personnage qui pour sa première scène lors d'une partie de poker contre Sylvia Trench marque tout de suite les esprits avec une attitude, une mouvance et une apparence propre et insolite à l'espion. Un gentleman charmant séducteur mais aussi un assassin calculateur, dur et impitoyable avec une capacité à changer de visage d'une séquence à l'autre des plus impressionnantes. Je garde en tête sa confrontation contre le professeur Dent qu'il abat froidement alors que celui-ci ne représente plus du tout une menace. La comédienne Ursula Andress en tant qu'Honey Ryder peut compter sur une belle introduction sur la plage pour mettre ses formes généreuses en avant, mais à part ça ce personnage est inutile et terriblement cliché, malgré le respect qui lui est dû pour son rang d'icône en tant première Bond Girl. Après il ne faut pas oublier qu’on est en 1962, le héros est un homme et c’est à lui que doit revenir tous les honneurs. Cela explique aussi le côté macho du film où Bond met à ses pieds toutes les femmes même si elles sont pas super chaud pour le faire. Et dans le rôle du grand méchant : Joseph Wiseman qui arrive à être un méchant marquant malgré le peu de temps qu’il possède notamment grâce à son background et au mystère qui l’entourent. Le réalisateur axe toute son intrigue sur l'identité secrète du Dr No, offrant ainsi une énorme contextualisation autour de ce personnage mystérieux par le biais d'une aura maléfique qui comblera la courte durée d'apparition de Joseph Wiseman. Parlons pour finir de la composition musicale de John Barry et Monty Norman qui viennent offrir à l'agent 007 SA musique, SON identité musicale reconnaissable ente mille. Une musique efficace que Terence Young utilise à bon escient et qui ne lâchera jamais l'agent britannique. Au final, « Bond. James Bond. » Ni plus, ni moins.
1963
une scène d’anthologie
Premier James Bond avec Sean Connery, efficace, sympa et n’a pas mal vieilli je trouve
Recommandé par Féline Bell "L'agent secret britannique James Bond tente de déjouer les plans diaboliques d'un savant fou mégalomane nommé docteur No qui menace la paix mondiale en voulant faire exploser les fusées spatiales américaines et ainsi détruire le programme spatial des États-Unis. Avec Sean Connery / Film de 1962"
L'agent secret britannique James Bond tente de déjouer les plans diaboliques d'un savant fou mégalomane nommé docteur No qui menace la paix mondiale en voulant faire exploser les fusées spatiales américaines et ainsi détruire le programme spatial des États-Unis. Avec Sean Connery / Film de 1962