
2020
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Drame
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1h40
Résumé
Noriko et Michiko viennent de terminer leurs études. Ils ne savent pas encore très bien quelle carrière embrasser. En attendant qu'elles se décident, leurs parents les poussent à étudier la cérémonie du thé. Noriko traîne des pieds pour se rendre dans une petite maison traditionnelle de Yokohama où officie Madame Takeda, son exigeante professeure...
Très beau film vu au cinéma il y a quelques années . Sur universciné
Magnifique film
En DVD. Waw. Ce dvd je le traine depuis des semaines et je dois vite le rendre à la médiathèque et après l’avoir visionné je me sens bête de ne pas l’avoir vu plus tôt. Mais je l’ai vu et j’en suis heureuse. C’est un bijou, une œuvre d’art, une perfection. J’ai pleuré à plusieurs reprises durant ce film, j’ai été subjugué par la beauté de certaines scènes durant les cérémonies du thé, et les dialogues philosophiques de là maître et son élève ( et aussi aux autres élèves). Je me suis beaucoup identifiée au personnage central , Noriko. Un peu perdue dans sa vie , elle découvre au fil des saisons et des années qui passent le rapport qu’elle a au temps et à la nature, malgré les difficultés de la vie. Elle m’a émue. J’ai pu voir le making of et j’ai beaucoup aimé les mots de l’actrice qui joue là maître, une grande dame que j’apprécie beaucoup , que j’ai pu voir dans les Délices de Tokyo et d’autres films. Elle disait qu’on est tous perdus à un moment de notre vie , a tout âge et même tous les jours, l’important c’est de se trouver une occupation qui nous redonne le courage dans la vie, un lieu, un moment pour se reconnecter à soi et ne pas être dur avec soi même. Ça m’a bien plu! Les images , les costumes , les silences c’était si beau ! Je suis heureuse d’avoir pu voir ce bijou ! Les japonais sont fascinants , ils sont si bienveillants et pleins de poésie !
29/8/20 Un film japonais sur la cérémonie du thé… Un peu attendu ? La crainte du folklore exotique est vite balayée par la fraîcheur de l’héroïne. Noriko a 20 ans et ne sait pas à quoi elle pourrait se consacrer. Entraînée par sa cousine Michiko, elle décide d’apprendre l’art du thé. Et les voilà qui pouffent devant la méticulosité de Mme Takeda (merveilleuse Kirin Kiki, disparue après le tournage) et l’incroyable précision de son enseignement. « Il faut que la tranche de vos petits doigts touche le tatami en posant la jarre d’eau. » Verdict des élèves : c’est très marrant, le thé. En entrant pas à pas dans une vénérable tradition nippone, le réalisateur n’hésite pas à rendre instructive cette adaptation d’un roman de Noriko Morishita. Mais il n’y met aucun cérémonial. Il est du côté de ces jeunes filles insouciantes, qui ignorent ce qui comptera dans leur existence. Une cérémonie de la première bouilloire de l’année chasse l’autre, une décennie s’envole, et Noriko reste fidèle à son rendez-vous du samedi chez Mme Takeda, sans pouvoir dire vraiment ce qu’elle en retire. Qu’est-ce que l’art du thé ? Un passe-temps ou un rituel sacré ? Cette interrogation court à travers le film, qui montre à la fois le caractère précieux du breuvage et la fantaisie des réunions féminines auxquelles il donne lieu. Ce mélange raconte la vie, pareillement banale et précieuse à la fois. Le bonheur est de refaire les mêmes choses, apprend Noriko. Répéter les mêmes gestes pour faire infuser du thé ouvre, dès lors, de belles perspectives. Ce mélange raconte la vie, pareillement banale et précieuse à la fois. Le bonheur est de refaire les mêmes choses, apprend Noriko. Répéter les mêmes gestes pour faire infuser du thé ouvre, dès lors, de belles perspectives. Simplicité et raffinement dialoguent, légèreté et profondeur se répondent : voilà l’accord parfait.
Incroyablement frais et calme, ça rafraîchit des vues sur différentes choses dans la vie. « Chaque jour est un bon jour » L’art du thé est une chose dans laquelle on mesure chaque geste, et on fait chaque mouvement pour une raison.