7.7/10
2006
•
Action / Adventure
•
2h15
Summary
The life stories of the six men who raised the flag at the Battle of Iwo Jima, a turning point in World War II.
Wooaaaa, j’ai mange une clasque, super narration
Magnifique
Un film de guerre (mais pas que) plutôt interressant auquel qu'Eastwood donne le jour... On se focalise plus sur la guerre à l'arrière que sur le front (ici sur un miserable îlot plein de bombes et de jaunes embusqués comme des blaireaux) et sur la manière dont la propagande se construit et sur comment la santé mentale des soldats rescapés se deconstruit. Violent, sobre et efficace, critique musculeuse des conflits, de la propagande hypocrite et mensongère des états et dans une certaine mesure de la fracture raciale aux US
Film de guerre • (2h15) • 2006 • Etats-Unis • Réalisé par Clint Eastwood • avec Ryan Phillippe, Jesse Bradford, Adam Beach, John Benjamin. En février 1945, les Etats-Unis déclenchent l'ambitieuse opération Detachment contre le Japon, et tentent de débarquer sur l'île d'Iwo Jima. Alors que les combats font rage, cinq Marines et un infirmier parviennent à se faufiler entre les lignes japonaises et atteignent le sommet du mont Suribachi. Là, héroïquement, ils plantent le drapeau des Etats-Unis. L'image de ces hommes unis dans l'adversité fait bientôt le tour du monde. Elle captive le peuple américain. L'état-major des armées fixe à ces six braves une nouvelle mission : profiter de l'admiration des foules pour vendre aux citoyens éblouis des bons permettant de financer l'effort de guerre. Une vaste opération de propagande se met ainsi en place... 🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸 Genre : autopsie d'une image. Eastwood part d'une photo prise en février 1945 : six marines hissent leur drapeau sur un sommet de l'île japonaise d'Iwo Jima. C'est une image devenue aussitôt mythique, et dont Roosevelt s'est servi pour manipuler l'Amérique. En réalité, ces soldats s'étaient trouvés là presque par hasard, et ont très mal vécu le fait d'être érigés en héros. Avec une telle matière, Eastwood n'a qu'à déployer son savoir-faire classique. En grand sage du cinéma américain, il examine les multiples facettes de l'histoire, raffine toujours plus les interprétations à en donner. Ce film-ci est le premier volet d'un diptyque ; le deuxième, Lettres d'Iwo Jima, adopte le point de vue japonais sur la même bataille. Ici, la partie proprement guerrière est distillée par flash-back, sous forme de réminiscences cauchemardesques. Cela évoque parfois du Spielberg (producteur du film), période Soldat Ryan, mais qu'on aurait réduit en charpie charbonneuse, en brouillard de cendres. En montrant cette hantise funèbre, Eastwood réussit à faire apercevoir non plus seulement la tragédie du soldat revenu de l'enfer, mais aussi celle de tout survivant. TELERAMA • Louis Guichard • Publié le 16/01/2016.
Excellent