
1932
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Drame / Horreur
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1h04
Résumé
Des êtres difformes se produisent dans un célèbre cirque, afin de s'exhiber en tant que phénomènes de foire. Le lilliputien Hans, fiancé à l'écuyère naine Frieda, est fasciné par la beauté de l'acrobate Cléopâtre. Apprenant que son soupirant a hérité d'une belle somme, cette dernière décide de l'épouser pour l'empoisonner ensuite avec la complicité de son amant Hercule. Mais le complot est découvert, et les amis de Hans et Frieda vont se venger...
Tod Browning (1932) - Écoles Cinéma Club
Un classique mettant en scène des monstres.
Vu sur Canal en VO le 31/05/2024. Film dont les images sont tellement connues que je n’arrive pas à dire si je l’avais déjà vu ou non … Quoi qu’il en soit, c’était indéniablement à voir, et en plus il est court ;-)
A French circus Sur grand écran Festival a la Cinémathèque
🎬 Un magnifique film avant-gardiste de Tod Browning, qui dénonce l'intolérance face à la différence. L'une des réalisations les plus surprenantes de toute l'histoire du 7ème art. Sa singularité lui vient du fait d’avoir pu faire appel à des acteurs amateurs recrutés dans un cirque, du fait de leurs malformations physiques, un lilliputien, un homme amputé des jambes, une femme à barbe ... Le film ne dure qu'une heure, mais il est captivant du début à la fin. Véritable légende du cinéma, il mit vraiment longtemps à arriver dans les cœurs des critiques cinémas et du public. Une oeuvre étonnante, d'une grande humanité. 🎬 🎬 🎬
Les monstres ne sont pas ceux que l'on croit être....
Film Freaks 1932 La vie de qqs personnages différents qui vivent en communauté dans un cirque. Une femme essaye d'empoisonner le gentil nain pour dilapider sa fortune mais la communauté lui tend un piège et elle se transforme elle même en freak. La femme à barbe, les soeurs siamoises, l'homme-squelette, la femme sans bras, l'homme-tronc et tous les autres sont de vrais artistes du cirque Barnum
Jeudi cinéma Thèmes : des films de l’entre-deux-guerres Film bien bien chelou, qui se passe dans un cirque à « freaks », avec toutes sortes de personnages : des adultes avec un physique d’enfant, des gens sans jambes ou sans bras, ce genre de truc. Tout est « vrai » : les acteurs ont vraiment toutes ces difformités. Ça donne un truc un peu flippant, mais aussi intéressant et émouvant. Après c’est quand même un peu chelou haha, t’as pas besoin de le voir Joann 😅
Film d'horreur • de Tod Browning • 1932 • 1h04 • Wallace Ford, Leila Hyams, Olga Baclanova, Roscoe Ates. Le cirque Tetrallini montre au public toutes sortes de monstres : un homme-tronc, une femme-oiseau, des soeurs siamoises. Cependant, le nain Hans délaisse sa fiancée, Frieda, pour la belle et grande trapéziste, Cléopâtre. Maîtresse du colosse Hercule, elle ne se soucie aucunement de l'amour du petit homme, jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'il vient d'hériter d'une grosse fortune. Elle accepte alors de se marier avec lui. Durant la réception, Cléopâtre est autorisée à entrer dans le cercle fermé des monstres. Mais elle est révoltée par leur apparence et se moque d'eux. Ils décident alors de lui tracer une toute nouvelle carrière... 🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌🧌 Impossible d’en finir jamais avec l’œuvre prodige de Tod Browning, serpent de mer des ciné-clubs, araignée qui cavale dans la tête de générations de spectateurs hallucinés. Plus le monde court après l’idéal apollinien de la beauté zéro défaut, plus les freaks (les « monstres ») apparaissent comme l’envers et l’enfer dionysiaques de cet idéal, renvoyant chacun à ses pires terreurs secrètes. Les créatures du film ne doivent rien à la palette graphique. Pensionnaires du cirque Barnum, elles étaient dans la vie comme à l’écran, effrayant les salariés de la Metro Goldwyn Mayer. Bien sûr, le scénario suggère que les monstres ne sont pas ceux qu’on croit. La morale est sauve. Mais cela ne suffit pas à résorber la part de ténèbres convoquée par Browning, ce grand allumé dépressif. Pourquoi Hans, le nain du cirque, s’éprend-il de la sculpturale trapéziste Cléopâtre, alors que sa petite fiancée poupine est son évident alter ego ? Le film peut bien comporter l’une des scènes de vengeance les plus lyriques qui soient. Et même une sorte de happy end. Reste cette terrible malédiction, vieille comme l’invention du monde et du mélodrame, qui fait de chaque amoureux éconduit un freak, et vice versa. TÉLÉRAMA • Par Louis Guichard • Publié le 24 mai 2024.