Independence Day

Noté 6/10 par Theotime Gérome

2 juillet, l’Amerique est la proie d’aliens venus pour tout exterminer. Je me souviens très bien du jour où j’avais été voir au ciné Independence Day ; c’était avec papa, dans une salle qui n’existe plus aujourd’hui. J’en étais sorti avec le smile, mon smile de gosse qui venait de regarder un énorme blockbuster. Car oui c’est la définition même du blockbuster. Dès les premières secondes on est pris dedans, à la fois sérieux mais avec quelques touches d’humour bien dosées, spectaculaire, action, tout est réuni pour nous faire passer un excellent moment. Au diable les incohérences et scénario « basique », Emmerich nous délivre une œuvre pour moi mythique des années 90 avec des vaisseaux gigantesques. On ressortirait ça en 2025 que j’aurais toujours autant la hype, du jamais vu ! Un 10 bien assumé

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Le 4 juillet. Le jour où les États Unis ont sauvé le monde. Peu importe l'erreur cinématographique (technique, scenaristique, idéologique...) que vous cherchez, elle est dans ID. Tout, du choix des acteurs, aux dialogues, aux explosions, tout tout, absolument tout est génialement et insupportablement mauvais. Des strip-teaseuses, des discours patriotiques, des EXPLOSIONS, Le Prince de Bel-Air, des sacrifices, du piratage avec des ordinateurs qui font "bip bip bip", un scientifique à lunettes qui pète les plombs, des drapeaux américains, PARTOUT, d'autres trucs qui explosent, dans tous les sens, sans raison, un petit noir qui regarde un vaisseau craché dans la savane parce que l'Amérique lui a dit comment le faire tomber. Pourtant malgré moult défaut, et le fait qu’il ne cache aucune abysses de profondeurs insoupçonnées, Independance Day est un diversement de masse très réussi, et son objectif principal est d’offrir du spectacle à grande échelle et de l’héroïsme positif. Et il y arrive très bien. Tant pis si cela génère un récit aux articulations fragiles et aux heureux hasards hautement improbables – Jeff Goldblum dont l’ex-femme est assistante à la Maison-Blanche, Will Smith qui trouve sa femme dans le désert en compagnie de celle du Président… la liste est très longue. Au final, tant que le film respecte la cohérence de son discours et son univers, il peut se permettre une exigence de réalisme moindre si cela lui permet en échange de s’adresser au plus grand nombre et de fédérer ses spectateurs. Évidemment, les explosions à l’époque devaient claqués. Mais l’attaque contre les célèbres immeubles des États Unis nous fait bien comprendre que les effets spéciaux numériques vieillissent mal. Au final, Independance Day, c’est Star Wars qui a trouvé notre galaxie.

Trop américain , trop cliché mais sacrément percutant Un classique Scénario 7/10 Mise en scène 10/10 Note réelle 7,5/10