It's Only the End of the World

C’est un film sur l’impossibilité de communiquer. Tout le monde parle beaucoup (parfois même trop), mais personne n’écoute vraiment. Louis est enfermé dans son secret, et sa famille dans ses rancunes. Au final, il repart sans rien dire : c’est vraiment la “fin du monde” pour lui, mais aussi pour eux, car ils perdent toute chance de se retrouver. Ça paraît étouffant/confus : Si au cadrage très serré sur certains plans. La musique ambiante. Et les couleurs, au niveau de la colorimétrie on est vraiment sur des ton assez froid ce qui peut paraître limite angoissant On ne “voit” jamais la maladie, ni l’annonce : Dolan mise sur le non-dit. En gros, ce film est une tragédie familiale où la parole échoue. Louis voulait annoncer sa mort, mais il est avalé par les cris et les rancunes, et la fin, c’est son départ sans avoir réussi à dire quoi que ce soit. Personnellement le film m’a vraiment oppressé, stressé et il m’a même laissé sur une note de frustration, parce que je me suis dis c’est pas juste qu’il ne le dise pas à sa famille parce qu’il s’en voudront toute leur vie. Il a vraiment agis de façon égoïste à la fin en sachant qu’il allait mourrir et lui il a préféré ne rien dire. Sinon le jeu des couleurs et vraiment fascinant entre les scènes de début vraiment dans les tons bleu froid qui tire sur du vert. Et la fin au moment du départ. Tout éclate d’un coup, des disputes,reproches on entend la pluie qui tombe en trombe derrière mais il y a ce contraste avec une lumière rasante qui brûle presque. Dans les tons orangé ce qui apporte un effet chaleureux mais un aspects encore plus dramatique à la scène.

Tiré d’une pièce de théâtre Grosse chialade à la fin

Brillant en ce qui concernent la description psychologique des personnages

Après 12 ans d'absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l'on se dit l'amour que l'on se porte à travers les éternelles querelles, et où l'on dit malgré nous les rancoeurs qui parlent au nom du doute et de la solitude.

Vu au cinéma dans le cadre du Festival Lumière. Je le connais par coeur et c'est tellement plaisant de le revoir à chaque fois. Le jeu des acteurs, les thématiques bref tout est exceptionnel. Antoine dit à un moment : on pense que les gens qui se taisent sont doués pour écouter. Mais c'est faux. Quand je me tais, c'est pour donner l'exemple aux autres.

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