6.5/10
2012
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Biography / Drama
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2h17
Summary
J. Edgar Hoover, powerful head of the F.B.I. for nearly fifty years, looks back on his professional and personal life.
2012
J. Edgar raconte l’histoire de John Edgar Hoover, premier directeur du FBI, à la fois admiré pour avoir réformer le Bureau alors en proie à des scandales de corruption. Il entreprend une réforme drastique de l'agence, imposant des standards rigoureux en matière de recrutement, de formation et de discipline. Sous sa direction, le Bureau développe des méthodes scientifiques d’investigation, notamment en matière d’empreinte digitale et de laboratoire d’analyse, ce qui permet au fbi de devenir un modèle d’efficacité reconnu dans le modèle entier, et repris. Mais à la fois fortement décrié à cause de ses méthodes. Son usage excessif de la surveillance, ses dossiers secrets sur des personnalités politiques, et son influence sur la vie politique américaine soulèvent des inquiétudes sur le respect des libertés. Il accumule des informations compromettantes sur des dirigeants politiques, y compris des présidents, ce qui lui permet de conserver son poste malgré les changements d’administration. Il est accusé de racisme, d’homophobie, et de harcèlement à l’égard de figures de mouvements pour les droits civiques comme Martin Luther King qu’il fait surveiller de près et contre lequel il mène une campagne de discrédit. Son usage du pouvoir et ses atteintes aux droits individuels soulèvent des questions éthiques qui résonnent encore aujourd'hui. Après sa mort, en 1972, de nombreuses enquêtes révèlent l'étendue de ses abus de pouvoir, et son nom devient synonyme de surveillance et de manipulation politique. Sa figure continue d'inspirer un large débat sur l'équilibre entre sécurité nationale et protection des libertés civiles aux États-Unis. Un mandat maximum de dix ans est également instauré pour le poste de directeur du FBI par le congrès pour éviter une trop forte concentration des pouvoirs d’un seul homme au sein d'une seule institution. Le but de ce film est donc de nous montrer les deux faces de Hoover. Et c’est ce qu’il arrive à faire. Nous montrer à quel point Hoover était déterminé dans son projet et comment il a tout révolutionné sur son passage mais comment le fait d’avoir eu tellement de pouvoir et sa paranoïa grandissante a complètement transformer l’homme et corrompu son but. La fin du film nous montre même à quel point Hoover a transformé l’histoire pour s’idéaliser. Et devenir le héros, détruisant tout le monde sous son passage. Le pire défaut du film reste les maquillages pour vieillir DiCaprio et Hammer. Ils sont horribles. Enfin celui de DiCaprio est presque beau à côté de Hammer qui lui est vraiment l’un des pires maquillages que je n’ai jamais vu de ma vie. A chaque scène un peu plus éclairée que la normale, tous les défauts de ce maquillage resplendissent. Et quand un maquillage est ratée cela nuit fortement à l’immersion du spectateur dans le film. Surtout que les maquillages sont souvent présents dans le film. Heureusement, on arrive par moments à l'oublier grâce à l'excellent jeu d'acteur des interprètes. Mais ce genre de défaut ne pardonne pas surtout à l'ère de la HD. Un autre problème du film réside dans le fait qu’il ne dure au final que 2h15, ce qui est assez peu pour tout montré de la vie du personnage. La création du fbi est au final assez vite survolé. Son homosexualité? Elle est plus assumée mais au final, passe pas mal au second plan comme si on ne voulait pas prendre de risque de dire de bêtises (les deux amoureux ont-ils consumé leur amour? Le genre de question stupide qu'on a honte de se poser mais qu'on ne peut pas s'empêcher de vouloir connaitre la réponse.). Les fameux dossiers qui ont permis à Hoover de tenir les couilles de plusieurs présidents (JFK en tête) ? Une scène avec Bobby Kennedy et on passe. L'arrêt de la révolution communiste révolutionnaire ? Elle est le fer de lance du début et se termine en un plan après avoir fait une ellipse énorme du type: voici le début et voici la fin, le reste on s'en fout, l'important c'est que ça a permis à Hoover d'avoir ça et ça. Malheureusement ce qui nous intéresse, c'est bien le chemin. Les arrestations des plus grand bandits de l'époque ? Résumé à quelques plans. De plus, le film a un problème de rythme vers la moitié du film. Le film n’a pas réussi à trouver la même recette que Oppenheimer quelques années plus tard et qui est pourtant bien plus long. Peut être justement parce qu’il est plus long et qu’il ne se contente pas de survoler les grands moments de la vie du personnage. Car celle J. Edgar Hoover ne peut pas être résumé, l'homme avait tellement fait dans sa vie qu'une série conviendrait mieux ou alors un film plus long qui prend le temps pour son sujet comme pour Oppenheimer. Cependant, on arrive quand même à apprécier le film grâce à son acteur principal : Leonardo DiCaprio, qui est un véritable génie. Au travers d'un classicisme feutré dans sa mise en scène, Eastwood ne cache rien de la personnalité imposante de Hoover que ce soit son approche visionnaire et jusqu'auboutiste du métier ou au contraire ses zones d'ombres, à savoir sa paranoïa, son incapacité à établir des liens sociaux et son amour refoulé pour son second, campé par Armie Hammer, impeccable (dommage qu’il est fait le con par la suite). Le film s'achève à la mort d'Hoover et nous laisse avec un dernier plan tragique qui marque l'apothéose de la vie de cet homme mythomane et mégalomane mais qui aura réussi à bâtir une institution qui reste de nos jours une référence. Un homme paranoïaque, qui aura passé sa vie derrière ses bureaux à se créer une légende.
🎬 Clint Eastwood réussit un coup de maître, une bonne fiction dramatique sur un homme tourmenté. Le Biopic se déroule de 1919 à 1972, retraçant les actions et machinations de Hoover, sa lutte acharnée contre le communisme, le KKK et tous les ennemis de l'état. Leonardo DiCaprio est sublime et parfaitement méconnaissable dans le rôle principal. Les musiques sont aussi excellentes et collent parfaitement au film, très classique et posé. Un véritable chef-d’œuvre signé par le grand Clint Eastwood qui nous prouve son immense talent et passion pour le cinéma. 🎬 🎬 🎬
Leonardo DiCaprio Beaucoup trop de flashback Toujours le même thème :chasse aux communistes
2011. Avec Leonardo Di Caprio, Naomi Watts, Josh Lucas, Armie Hammer, Judi Dench, Dermot Mulroney, Stephen Root, Léa Thompson, Adam Driver