
2016
•
Drame / Suspense
•
1h39
Résumé
Après une rencontre fortuite, une femme au coeur brisé décide d'affronter sa vie et les évènements les plus importants concernant sa fille qu'elle a perdue de vue.
AHHHHHHHHHHHHHHHHH JE VOULAIS VOIR SA FILLE À LA FINNNNNNNN JE SUIS FRUSTRÉEEEEEEEEEEEEEEEEEEE. Bref. Sinon dans l'ensemble j'ai bien aimé, la musique aussi, le fait que la mère vire à l'obsession, j'ai très peu de fois cliqué sur la touche avance. J'étais quand même bien dedans.
😪
Drame • (1h34) • 2016 • Espagne • Réalisé par Pedro Almodóvar • avec Emma Suárez, Adriana Ugarte, Daniel Grao, Inma Cuesta. Sur le point de quitter définitivement Madrid, Julieta, professeure de littérature classique de 55 ans, rencontre par hasard Bea, une amie d'enfance de sa fille Antía. Bea a rencontré Antia quelques jours plus tôt. Bouleversée, Julieta renonce à partir et décide d'écrire à sa fille à propos d'un secret trop douloureux pour être révélé. Une fois sa confession écrite, elle ne sait où l'envoyer. Sa fille l'a quittée à l'âge de 18 ans et, depuis une douzaine d'années, Julieta n'a plus la moindre nouvelle d'elle. Elle l'a cherchée par tous les moyens possibles, mais les résultats de cette recherche confirment qu'Antía reste pour elle une parfaite inconnue... ⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️⬜️ Julieta, la cinquantaine, et son compagnon s’apprêtent à quitter Madrid pour le Portugal. Mais quelqu’un, dans la rue, parle à Julieta de sa fille, qu’elle n’a pas vue depuis des années… Almodóvar atteint toute l’intensité romanesque dont il est capable, avec cette histoire gigogne brouillant les époques, un peu comme une fuite en avant dans le passé. Le train, théâtre au début d’une disparition bouleversante, puis décor récurrent, est aussi la métaphore du vrai sujet de Julieta : le passage du temps, la fugacité des liens, l’évanescence des êtres, qui apparaissent puis s’éclipsent de nos vies, parfois sans un mot. À cette gravité, le maître espagnol donne une traduction étrangement séduisante. Pour évoquer les années 1980 et la prime jeunesse de l’héroïne, il ressuscite la merveilleuse débauche chromatique de sa période Movida. Quand elle devient une autre femme, transformée par le chagrin et les remords, il passe avec brio d’une actrice à une autre dans la même scène, qui rappelle les métamorphoses de Tippi Hedren dans Pas de printemps pour Marnie. Quant à la maison de pêcheur qui abritera le mariage de Julieta, c’est d’emblée une image mentale, aussi attirante qu’annonciatrice de naufrages… Jusqu’à sa conclusion abrupte, qui suggère une transmission de la culpabilité, le film fascine par cette alchimie entre la noirceur désenchantée du fond et l’éclat rédempteur de la forme. TÉLÉRAMA • Critique par Louis Guichard • Publié le 05/04/2022.
Almodovar