Summary
Based on Disneyland's theme park ride where a small riverboat takes a group of travelers through a jungle filled with dangerous animals and reptiles but with a supernatural element.
Recommandé par l'IA Memorizer
« Je suis payé pour vous promener, pas vous ramener. Accrochez vous! » On savait que Disney aimait adapter ses attractions en films, mais avec Jungle Cruise, on a l’impression qu’ils ont oublié que le cinéma n’est pas un tour de manège de 120 minutes où on vous vend la photo souvenir à la sortie. Il est vrai que Pirates des Caraïbes, adapté d’une attraction, a été un pari improbable qui a payé. Après essoré le concept jusqu’au bout, il était donc logique que Disney tente de nouveau sa chance avec une autre attraction qui est cette fois ci Jungle Cruise. Malheureusement, la recette miracle pour les pirates n’a pas été retrouvée pour la jungle. Disney s’est largement inspiré de La Momie de 1999 pour son film. L’histoire suit une archéologue à la recherche d’un artefact ancien. Elle est accompagnée de son frère (ils portent d’ailleurs la même tenue) et d’un guide qui les mène à destination. Ce dernier s’avère être un roublard invétéré qui va forcément trouver une forme de rédemption dans cette aventure. Si Jungle Cruise s’inspire donc fortement du scénario de La Momie, elle en a oublié l’humour. Le pire, c’est celui de Dwayne Johnson qui repose presque exclusivement sur un flot de dad jokes qui finissent par ressembler à un sketch qui n’en finit plus. Plutôt que de renforcer son charisme, ce comique de répétition donne surtout l’impression qu’il meuble en attendant que le scénario se décide à avancer. Concernant le scénario d’ailleurs, à t’on vraiment besoin d’en parler ? Autre problème majeur, le film sent le toc, l’écran vert, la sueur de studio et la brise du ventilo. Pour casser le souffle de l’aventure, il n’y a pas pire. Il y a beaucoup trop d’incrustations numériques mal faites qui gâchent le film notamment le jaguar ou les conquistadors revenants. De plus, les séquences censées impressionner — comme les attaques de créatures ou les décors surnaturels — finissent par ressembler à des cinématiques de console nouvelle génération, spectaculaires, mais sans l’émotion qui va avec. Pour jouer l’héroïne, ils ont recruté Emily Blunt. Cela confère un peu plus de sérieux à un projet qui en manque sérieusement en raison de la présence de Dwayne Johnson, dont je n’ai jamais compris le succès. Leur alchimie est correcte cependant la romance est forcée et sent plus le cahier des charges que la spontanéité. Si je continue sur Dwayne Johnson, il pilote son bateau comme il conduit sa carrière : droit dans le mur, mais avec un grand sourire. Il ne dégage de son jeu absolument rien. Même face aux menaces les plus absurdes, il reste imperturbable, comme si chaque scène était un plateau de talk-show où il doit rester cool et souriant. Également, les dettes de Frank, qui sont censées créer un enjeu personnel, sont expédiées entre deux cascades et n’ont aucune véritable conséquence dramatique. Elles sont là juste pour justifier pourquoi le personnage accepte la mission, avant d’être oubliées dès que l’action prend le dessus. En ce qui concerne le personnage d’Emily Blunt, Disney force tellement la note sur son côté « femme forte et moderne » que chaque scène semble vouloir le marteler au spectateur : elle grimpe, saute, prend des risques, défie les conventions… mais rarement de manière naturelle. Résultat : au lieu d’un personnage nuancé, on a une figure écrite à coups de slogans, presque comme une publicité progressiste où la spontanéité aurait été remplacée là encore par un cahier des charges. De plus, Lily n’a pas d’évolution. Elle commence intrépide et se termine intrépide. En même temps, elle ne peut pas évoluer puisque c’est déjà une femme forte et parfaite… Quant à Jake Whitehall et son personnage, il montre qu'on peut être homosexuel, snob mais quand même sympathique et capable de « se battre comme un homme, un vrai... ». La vraie question concernant son personnage, c’est sa place dans le scénario, c’est-à-dire son utilité. Je cherche encore. Au final, le fleuve est généré par ordinateur, et pourtant c’est ce qu’il y a de plus crédible dans le film.
Film sympa, vu en anglais, bonne histoire à la quelle on ne s’y attends pas donc bonne en rebondissements !
Franchement bieng
Recommandé par l'IA Memorizer
Film vraiment très bien et sympa.