Summary
An association takes in young LGBT people made homeless by their families. Behind the apparent comedy, the excesses, the desire to assert themselves, lie shattered lives. They all have this furious desire to exist, to find their place in society. Here, they have six months to find a job, a place to live and accept themselves as they are. It's a race against time, during which Noëlle, who runs the association, and Alex, who helps her in her mission, are also forced to face up to their own failings and question their motivation for helping others.
Un film malheureusement bancal, qui nage entre la justesse et le ridicule. Il sonne parfois faux ou grossier, et quand bien même, il reste vraisemblable, il y a parfois quelque chose qui semble forcé. Notamment l'introduction qui se fait dans une véritable cacophonie ubuesque. Le personnage d'Alex qui arrive au même moment, est un peu notre reflet, il déteste cette ambiance dans un premier temps, mais va ensuite détester ses supérieurs qui rejettent des jeunes en difficulté, puisqu'il n'y a pas assez de place. On peine à s'attacher aux nombreux protagonistes, et le film ne donne pas forcément une image valorisante des personnes véritablement concernées. Loin d'une vision fleur bleue, s'il s'attache à parler des réalités de la vie des jeunes LGBT rejetés par leurs familles et par la société, il ne sait pas nous donner envie de les aider, ou de les aimer tant ils semblent exaspérants. Certains personnages se veulent énervants, peut-être malgré eux, mais il est difficile d'éprouver de l'empathie à leur égard. D'autres arrivent à être plus juste, notamment les personnages plus calmes, étonnement, comme celui de Melvin (joué par Victor Mermaz) qui exprime le mieux sa détresse via son silence (et oui, prenez-en de la graine), ou encore Brian (joué par Martin Daquin) qui semble bien perdu quand il trouve enfin une vie indépendante. Et étonnement, Valérie Lemercier est très juste dans son rôle, à la fois toujours pressée, mais aussi perdue dans son propre rôle au sein de l'asso. D'autres beaucoup moins, comme ce personnage qui doit faire face à une sombre histoire de deadname et de Peugeot 206. Et d'autres ne paraissent quasiment pas traités du tout, comme celui originaire du Nigéria. Il est question aussi de l'amour-propre de chacun, certains continuant volontairement à se dénigrer ou à nier leur sexualité pour être acceptés à nouveau par leur famille. Le film, souvent bruyant aussi, nous laisse regarder cet agglomérat de caricatures de jeunes homos, lesbiennes ou trans, paumés et désespérants de superficialités. Le film ne commence véritablement à prendre sens que dans le dernier quart. Mais il est vrai que ce n'est pas toujours simple de mettre en valeur ces personnages, qui ont certainement des traumas avec lesquels vivre, et qui restent des personnes rejetées de la société, leur comportement est tout à fait cohérent au sein du film. J'imagine.
Vraiment très moyen et pas très bien ecrit
🥺
Touchant technique style Doc Personnages attachants Regard du personnage " innocent" pertinent
Film sans prétention. Brouillon, bien interprété cependant . Histoire de vie et de tolérance . Message fort. Se regarde
PE Une association accueille des jeunes LGBT mis à la rue par leurs familles. Tous ont cette furieuse envie d'exister, de trouver leur place dans la société. Ici, ils ont six mois, pour trouver un travail, un logement et s'accepter comme ils sont. Une course contre la montre durant laquelle Noëlle qui dirige l'association et Alex, qui s'y retrouve contre son gré, sont également renvoyés à leurs propres failles et s'interrogent sur leurs motivations à aider les autres.