L'Île rouge
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Réalisation Robin Campillo
Scénario Robin Campillo
Gilles Marchand
Musique Arnaud Rebotini
Acteurs principaux
Nadia Tereszkiewicz
Quim Gutiérrez
Charlie Vauselle
Sociétés de production Les Films de Pierre
France 3 Cinéma
Memento Production
Playtime
Scope Pictures
DDC Madagascar
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de Madagascar Madagascar
Genre Drame
Durée 117 minutes
Sortie 2023
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
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Le film — dont le titre est un des noms associés à la « Grande Île » de Madagascar et fait référence à la latérite qui colore ses plateaux — met en image l'histoire, vue à hauteur d'enfant, de l'entre-soi de familles de militaires d'une base aérienne française peu d'années après l'indépendance de Madagascar. Le néocolonialisme encore en cours dans les années 1970 est marqué par les révoltes contre l'ordre établi[1],[2].
Synopsis
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Fiche technique
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Titre original et francophone : L'Île rouge
Réalisation : Robin Campillo
Scénario : Robin Campillo, Gilles Marchand (en collaboration avec Jean-Luc Raharimanana)
Musique : Arnaud Rebotini
Décors : Emmanuelle Duplay
Costumes : Isabelle Pannetier
Photographie : Jeanne Lapoirie
Son : Julien Sicart
Montage : Robin Campillo, Stéphanie Léger et Anita Roth
Production : Marie-Ange Luciani
Production exécutive : Diego Urgoity-Moinot
Sociétés de production : Les Films de Pierre ; France 3 Cinéma, Memento Production et Playtime (coproductions françaises) ; Scope Pictures (Belgique) ; DDC Madagascar[3] (Madagascar)
Sociétés de distribution : Memento Distribution ; Cinéart (Belgique)
Budget : 7,2 million d'euros[4]
Pays de production : Drapeau de la France France, Drapeau de la Belgique Belgique, Drapeau de Madagascar Madagascar
Langue originale : français, malgache
Format : couleur — 1,37:1 — son Dolby Digital 5.1
Genre : drame
Durée : 117 minutes
Dates de sortie :
France, Madagascar[5] : 31 mai 2023
Belgique : 12 juillet 2023[6]
Distribution
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Nadia Tereszkiewicz : Colette Lopez
Quim Gutiérrez : Robert Lopez
Sophie Guillemin : Mme Guedj
David Serero : M. Guedj
Hugues Delamarlière : Bernard Huissens
Luna Carpiaux : Odile Huissens
Amely Rakotoarimalala : Miangaly
Mitia Ralaivita : Andry, serveur au mess
Charlie Vauselle : Thomas Lopez
Cathy Pham : Suzanne
Mathis Piberne : Alain Lopez
Sacha Cosar-Accaoui : Michel Lopez
Calissa Oskal-Ool : Fantômette
François-Dominique Blin : le toubib
Vincent Schmitt : le père Bertin
Franck Mercadal : le général Mathiot
Julie Moulier : Michèle Mollier
Production
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Genèse et développement
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En février 2020, concernant l'avance sur recettes avant réalisation, le CNC révèle le prochain film de Robin Campillo, cependant intitulé École de l'air[7] — à l'origine, il avait pour titre Vazaha, qui signifie « Les Blancs », « Les Français » en malgache[8]. Le scénario est co-signé par le réalisateur avec Gilles Marchand, ainsi qu'avec l'écrivain malgache Jean-Luc Raharimanana, et porte sur le soulèvement de Madagascar au début des années 1970[9]. Le film est produit par Marie-Ange Luciani pour Les Films de Pierre, et le tournage devrait débuter en juillet de l'année suivante[10]. Le réalisateur y livre ses souvenirs et ses anecdotes d'enfance : « C'est une façon de retourner à Madagascar, mais aussi de retourner la nostalgie post-coloniale, d'aller chercher ce qu'il y avait dans les coulisses. (…) Je voyais bien que quelque chose clochait », explique-t-il, plus tard[9]. Il est également coproduit par France 3 Cinéma, Memento Films Production et Scope Pictures (Belgique)[11].
En avril 2021, alors que la production recherche un petit garçon débutant pour interpréter Thomas dans le Pays-de-la-Loire, le tournage est annoncé pour juillet et août[12], avec Nadia Tereszkiewicz et Quim Gutiérrez[13]. En mai, bien que les frontières à Madagascar restent fermées « quasiment sans interruption depuis le 19 mars 2020 »[14], la date du tournage est modifiée à cause de la pandémie de Covid-19[15] : il a lieu entre août et octobre, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au Pays-de-la-Loire et à Madagascar[16].
Attribution des rôles
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Pour incarner Robert et Colette Lopez, les parents de Thomas dans le film, Robin Campillo souhaitait un acteur espagnol pour « retrouver ses origines », parce que, surtout, il aime « bien travailler avec des acteurs étrangers », avant de tomber sur Quim Gutiérrez sur Internet après une longue recherche[17]. Quant à l'épouse, le réalisateur a reçu Nadia Tereszkiewicz avec qui il a fait des essais pour le personnage d'Odile Huissens, avant d'en faire un autre avec Quim Gutiérrez, et assiste à « une alchimie qui s'est produite tout de suite ». Après dans les « trois cents perruques et trois cents tenues, plus un certain nombre de maquillage »[18], elle incarne parfaitement le rôle de la maman, et « porte, en elle, une mélancolie qui la connectait instinctivement à Thomas »[17].
Robin Campillo a longtemps cherché le personnage de Thomas en région parisienne, puis en région Pays-de-la-Loire où il a trouvé Charlie Vauselle, originaire de Corsept (Loire-Atlantique)[19].
Tournage
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Bien que les frontières à Madagascar sont fermées en raison de la pandémie de Covid-19[14], le tournage commence fin juillet 2021[20] en France[15], dont en région parisienne, où l'équipe a restauré la maison familiale dans un pavillon, non loin d'Orly[15] (Val-de-Marne), ainsi qu'à Montreuil[Lequel ?]. Il a également lieu à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) pour utiliser les hangars de l’école de l’air[15] de la base aérienne 701[21], d'où les scènes des pliages de parachutes et de Noël dans l'avion Noratlas[15]. En octobre, l'équipe part à Madagascar[22], notamment à la base aérienne 181 Ivato[9]. En mi-décembre, elle retrouve la France pour joindre à La Roche-sur-Yon (Vendée), dans l’usine Michelin transformé en studio de cinéma afin de filmer quelques scènes[20]. Il s'achève en décembre[23].
Musique
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La bande originale du film est composée par Arnaud Rebotini, qui retrouve Robin Campillo après Eastern Boys (2014) et 120 battements par minute (2017), dont la bande originale sort au label Blackstrobe[24].
Les chansons, telles que In-A-Gadda-Da-Vida de Iron Butterfly, Stranger in Paradise de Martin Denny et Acércate más de Nat King Cole, font partie du film[24].
Le film se termine avec la chanson Veloma — « Au revoir » en malgache — de Mahaleo, car « c’est vraiment une chanson à la fois jubilatoire et mélancolique qui a accompagné la révolution malagasy. Elle a trouvé tout naturellement sa place à la fin du film car elle parle de la révolution comme un adieu à l’enfance[3] », explique le réalisateur