7.8/10
2007
•
Crime / Drama
•
1h53
Summary
An attorney intending on climbing the career ladder toward success finds an unlikely opponent in a manipulative criminal he is trying to prosecute.
(finished at the end of the holidays) It was a good movie, quite long but still good.
« Et je ne vais pas terminer sur une affaire où j’ai un chapeau agrandi au lieu d’une arme ! » Quel beau duel que celui qui oppose Ryan Gosling et Anthony Hopkins dans La Faille. L’un, jeune procureur carriériste, accepte une affaire qu’il croit gagnée d’avance persuadé qu’elle ne retardera pas son ascension vers un prestigieux cabinet d’avocats. L’autre, assassin de sa femme, psychopathe et manipulateur hors pair, orchestre méthodiquement sa propre défense. Ryan Gosling, peut-être un peu jeune pour ce rôle à l’époque, relève pourtant le défi avec brio. Comme son personnage, il impose déjà une assurance et une intensité remarquables. Il est impeccable en avocat arriviste mais terriblement cool. Son jeu naturel et décontracté donne tout son côté sympathique à ce film. Face à lui, Anthony Hopkins déploie tout son art : sourire en coin, regard espiègle et malice glaciale… difficile de ne pas penser à Hannibal Lecter. Son personnage se fichant ouvertement de la loi en plein tribunal, faussement petit vieux sympa. Leurs échanges sont électrisants, donnant au film son véritable souffle. Au niveau de l’enquête en elle même, le côté novateur de l’histoire réside dans le fait qu’il s’agit plus d’une plaisanterie macabre mise en place par Ted Crawford, qu’une véritable enquête policière. Meurtrier avéré de sa femme — le film s’ouvrant sur le crime —, il se joue de la loi, certain de pouvoir échapper à la justice grâce à ses tours de passe-passe juridiques. Une véritable arnaque, peut être cousue de fil blanc mais pleine de piquant, qui lui permet à la fois de se venger de son épouse infidèle et d’humilier son amant. L’important ici n’est pas tant la faille de l’enquête mais plutôt la faille de l’individu. Celle de l’ambitieux qui bâcle une affaire, croyant pouvoir partir dans le privé la tête haute. Celle du « méchant » trop intelligemment cruel, qui ne supporte pas le moindre défaut dans le module parfait qu’il a conçu. Et entre les deux, le spectateur se régale : des joutes brillantes d’Hopkins aux maladresses du jeune procureur qui va apprendre et grandir. Certes, dans la seconde partie, le duel perd un peu en épaisseur. On devine que le scénario prépare une pirouette pour rétablir – ou inverser – l’équilibre. Et finit évidemment par un contre-pied. Le vrai reproche que je pourrais adresser au film se situe dans sa scène finale, qui est pour le moins déconcertante, qui survient après un dénouement un peu faible aux allures de série tv. Mais à part ça, cela reste solide à tous les niveaux. Le réalisateur mène son intrigue avec rigueur, dose les rebondissements sans excès, et parvient à rendre cette affaire de meurtre aussi crédible qu’intrigante. Au final, le crime était presque parfait.
C’est un bon thriller avec un excellent Anthony Hopkins. Le film est un peu rodé comme ‘Le Silence des Agneaux’ mais Anthony Hopkins joue le rôle d’un personnage un peu moins fou. Le plot twist à la fin n’est pas si marquant, comme s’il avait pu être trouvé plus tôt dans l’intrigue. Voilà pourquoi je ne mets qu’un 6
Film ou Hopkins a un rôle à la hauteur de Hannibal. Belle prestation de Hopkins et Gossling
Jeu d'acteurs performant mais je n'ai pas tout compris... comment le flic amant a-t-il eu le pistolet du tueur en sa possession ??
Super bon thriller sur un meurtre parfait. Super bon jeu par Anthony Hopkins et Ryan Gosling. Ce dernier joue un procureur de la république enquêtant qur le meurtre de Anthony Hopkins sur sa femme suite a une tromperie. Tout tourne sur le genie du meurtrier qui arrive a se déjouer de la justice seul face au meurtrier.