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Fear and Loathing in Las Vegas

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7.7/10

1999

Adventure / Comedy

1h58

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An oddball journalist and his psychopathic lawyer travel to Las Vegas for a series of psychedelic escapades.

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146 reviews
Thomas Dazardrated ★ 8/10
June 23, 2025

Recommandé par l'IA Memorizer

Enzarated ★ 8/10
May 5, 2025

Chez Victor avec Samy, Victor, Néoh & Antonin

Fr
Fede ricorated ★ 10/10
April 6, 2025

Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Harold & Kumar chassent le burger'.

LT
Lisa Tomalarated ★ 7/10
March 16, 2025

Terry Gilliam DOP Nicola Pecorini

Tl
Thomas le vaillantrated ★ 3/10
January 13, 2025

Comédie dramatique • de Terry Gilliam • 1998 • 1h58 • avec Johnny Depp, Benicio Del Torro, Tobey Maguire, Ellen Barkin, Craig Bierko, Christina Ricci, Katherine Helmond, Cameron Diaz. Dans les années 70. Un journaliste, Raoul Duke, et son fidèle avocat, le docteur Gonzo, traversent les Etats-Unis pour se rendre à Las Vegas, dans le Nevada, où Duke doit couvrir un événement important. Sur la route, les deux compères s'adonnent aux drogues dures et aux substances hallucinogènes. Du coup, toutes sortes d'incidents émaillent leur parcours, de plus en plus chaotique. Tour à tour survoltés et lymphatiques, les deux hommes arrivent tant bien que mal à destination. Ils prennent une chambre d'hôtel, que leurs neurones perturbés peuplent de mille et un dangers, assistent à un congrès de policiers et, pour finir, participent à un grand rallye dans le désert... D'une épopée psychédélique, Hunter Thompson avait tiré le livre d'une génération. Le film de Terry Gilliam, lui, ne décolle pas. TÉLÉRAMA • Publié le 22 août 1998. ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ On doit l’étincelle qui déclencha la naissance d’un nouveau type de reportage littéraire, bientôt baptisé journalisme « gonzo », à un héros de la guerre de Corée échappé de l’armée après le succès de son premier roman. C’est en effet James Salter, auteur du mythique Un sport et un passe-temps, habitant d’Aspen dans le Colorado et par conséquent voisin du journaliste Hunter S. Thompson (1937-2005), qui lors d’un dîner organisé chez lui suggéra au turbulent auteur de Hell’s Angels (1966), enlisé dans un projet de livre pharaonique, de retourner dans sa ville natale afin d’y couvrir une course hippique de renom et de s’y dégourdir la plume. Le résultat fut une véritable bombe dans l’histoire du journalisme et un jalon dans celle de la contre-culture américaine : lorsque le magazine Scanlan’s Monthly publia « The Kentucky Derby is decadent and depraved » (« Le derby du Kentucky est décadent et dépravé ») dans son numéro de juin 1970, les témoignages d’admiration fusèrent. Thompson, qui avait avoué à son ami journaliste Bill Cardoso avoir eu le sentiment de livrer un « article merdique », eut en retour un message où se nichait le seul qualificatif valable : « Hunter, I don’t know what the fuck you’re doing, but you’ve changed everything. It’s totally gonzo. » Traduisons : « Hunter, je ne sais foutre pas ce que tu fais, mais tu as tout changé. C’est totalement gonzo. » Du “Muppet Show” au cinéma porno « Totalement gonzo », pour un Bostonien comme Cardoso, c’est l’adjectif ultime. Dans l’argot des barmen de la ville, le « gonzo » est le dernier poivrot capable de rester debout quand tous les autres ont courbé l’échine. Pas étonnant que Thompson l’ait trouvé à son goût et l’ait utilisé pour caractériser sa production, d’autant que Gonzo est aussi le titre d’un morceau de James Booker, pianiste de rhythm’n’blues célèbre pour ses frasques de junkie et son cache-œil à étoile. Les articles que Thompson commencera à donner à Rolling Stone à partir de l’automne 1970 porteront cette estampille et le personnage principal de son roman Las Vegas Parano (1972) deviendra tout naturellement le Dr Gonzo, faisant passer le terme à la postérité – pour le meilleur et pour le pire, du Muppet Show au porno cradingue. « The Kentucky Derby is decadent and depraved » est donc la première pièce de l’édifice gonzo, mais ça n’est alors pourtant pas la première fois que son auteur défraie la chronique avec sa prose mordante, voire enragée. Hunter S. Thompson s’est déjà fait un nom avec Hell’s Angels, récit de son immersion au sein du célèbre gang de motards, et ses premières incursions dans le journalisme politique n’ont laissé personne indifférent, de par son approche sans concession non seulement du camp conservateur, mais aussi des activistes de la contre-culture. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil à son papier sur la cérémonie d’investiture de Richard Nixon, publié en février 1969 par le Boston Globe, ou au portrait du skieur Jean-Claude Killy, qu’il aurait dû publier dans Playboy s’il n’avait pas été refusé par le magazine : la patte gonzo y est en gestation, prête à donner cette méditation hallucinée que sera le reportage sur le derby du Kentucky. Et si Cardoso arriva à ce qualificatif pour cet article en particulier, c’est parce qu’une certaine forme de contingence participa à en faire un texte charnière, conçu dans un timing mêlant tragique et grotesque. La tension et la futilité Attrapant l’idée de James Salter au vol lors du fameux dîner de fin avril 1970, Thompson décroche son téléphone dès le lendemain matin pour arracher une commande du Scanlan’s Monthly. Il précise qu’il ne veut pas de photographe mais un dessinateur pour rendre compte de l’atmosphère si particulière du derby. C’est le Gallois Ralph Steadman, à peine arrivé aux États-Unis, qui l’accompagnera dans son équipée sauvage. Thompson a peu de temps pour gamberger : le derby va commencer le 1er mai (la course principale ayant lieu le 2) et, s’il veut que l’article paraisse dans le numéro de juin du Scanlan’s, il lui faudra rendre son papier à peine une semaine après la fin des festivités. Comme le raconte Timothy Denevi, l’un de ses biographes, Hunter S. Thompson arrive à l’aéroport de Louisville le jour même où Nixon annonce qu’il va bombarder le Cambodge, le 30 avril, poursuivant la funeste escalade enclenchée au Vietnam et soulevant une fois de plus la jeunesse contre son administration. Le récit auquel il aboutira après son retour de Louisville porte en lui la tension de ces jours de mobilisation étudiante, qui se mélange avec la futilité de l’événement sportif qu’il est venu couvrir : « Au kiosque de l’aéroport, j’ai pris un Courier-Journal et j’ai parcouru les titres de la une : “Nixon envoie les GI au Cambodge pour repousser les Rouges”… “Raid des B-52, suivi d’une percée de 20 miles par 2 000 GI”… “4 000 soldats US déployés près de Yale tandis que la tension monte avant la manifestation des Panthers”. En bas de la page, il y avait une photo de Diane Crump, qui allait être la première femme jockey à monter dans le derby du Kentucky. […] Le reste du journal était couvert d’horribles histoires de guerre et de nouvelles sur “l’agitation étudiante”. Pas la moindre allusion à d’éventuels troubles dans une université de l’Ohio appelée Kent State. » Livré autour du 11 mai 1970, l’article évoque dans ses dernières lignes le drame qui s’est déroulé au lendemain du derby du Kentucky et qui donne au texte de Thompson des airs de chant funèbre : dans l’après-midi du lundi 4 mai, à l’université d’État de Kent dans l’Ohio, la garde nationale a tiré sur une manifestation pacifique d’étudiants opposés à l’invasion du Cambodge, faisant quatre morts et neuf blessés. Une orgie au bourbon Avec le derby du Kentucky, quelques jours de courses hippiques sont prétexte à une immense beuverie patriotique. Le bourbon, qui a fait la fortune de cette région des États-Unis, doit couler à flots durant un long week-end, tandis que des spectateurs hébétés parient sans discontinuer. Thompson n’a pas mis les pieds à l’hippodrome de Churchill Downs depuis dix ans. Arrivé deux jours avant la course phare, il traîne dans la ville où il a vu le jour en 1937. Hunter Stockton Thompson a peut-être accueilli favorablement l’idée de Salter parce qu’il a un vieux compte à régler avec les autochtones. Délinquant juvénile, il a été envoyé trente jours en prison à 17 ans pour une agression caractérisée sans que les deux fils de famille qui étaient ses complices ne fussent eux aussi punis. Quasiment forcé à intégrer l’armée de l’air pour échapper à une deuxième incarcération, il a appris les rudiments du journalisme sportif dans une gigantesque base aérienne dans le nord-ouest de la Floride. Sa rage contre l’autorité n’a fait qu’y croître, tout comme son désir de devenir écrivain, quitte à faire un crochet par le reportage. Pour son article sur le derby, la présence de Steadman est précieuse car elle va permettre à Thompson de planter le décor : « Du haut du balcon, j’ai montré l’énorme prairie herbeuse enclose par la piste. “Tout ce machin, ai-je dit, va être bourré de gens ; cinquante mille ou plus, ivres à tomber, pour la plupart. C’est une scène fantastique… des milliers d’hommes et de femmes s’évanouissent, crient, copulent, se marchent dessus, se battent à coups de tesson de bouteille de bourbon. On essayera de voir ça de près, mais c’est pas commode de s’y balader, trop de corps.” » Peu importe les courses, on l’aura compris : Thompson cherche l’invariant culturel qui fait de cette population boursouflée et écumante l’électorat type du conservatisme corrompu à la Tricky Dicky. Steadman, là encore, servira de révélateur : « Il avait fait quelques bons dessins, mais nous n’avions pas encore repéré le genre de gueule bien précis que j’ai vu des milliers de fois à chaque derby où j’ai mis les pieds. Je ne voyais que lui dans ma tête, le masque de la haute société du whisky – un prétentieux cocktail d’alcool, de rêves ratés et d’une crise d’identité moribonde ; le résultat inévitable de trop de mélanges consanguins dans une culture fermée et ignorante. » Thompson et Steadman suivent vaguement les courses, boivent gratis dans le club presse et cherchent à atteindre le saint des saints, cette tribune officielle où se masse le gratin, dont le sénateur ultraconservateur Barry Goldwater. Ils ne trouveront qu’une série de gueules de bois carabinées et un récit en petits morceaux. Jus existentiel Une fois revenu de Louisville, Thompson atterrit à New York où, enfermé dans une chambre d’hôtel, il tente de reconstituer un texte digne de ce nom. Shooté à la Dexedrine, il achève son article dans la baignoire de sa suite, persuadé d’avoir bousillé une idée en or. Son récit réutilise pourtant quelques ficelles déjà employées auparavant : subjectivité maximale, mise en scène d’un comparse à qui livrer quelques réflexions bien senties (« Nous sommes venus voir les vraies bêtes faire leur numéro »), éclairs de lucidité politique désespérée sur fond de rixes et d’esclandres. Ce qu’il y ajoute cette fois est de l’ordre du pur lâcher-prise : il ne s’agit plus seulement de mettre l’événement en fond de scène, mais de tramer l’agitation qui pourrait lui faire rendre son jus existentiel, comme foncer dans la foule en décochant des giclées de gaz lacrymogène. Il en résulte des premières pages mythiques, où le narrateur intoxique un fier patriote pressé de s’encanailler en lui racontant que les Black Panthers projettent de déclencher une émeute en plein derby, tandis que des groupuscules d’extrême droite convergeraient pour en découdre, avec intervention de la garde nationale à la clé. Thompson se met aussi en scène à la recherche de son récit, retranscrivant ses notes comme s’il ne restait rien d’autre à exploiter après quelques jours de saoulerie générale. Il abat même la carte de l’innommable, ne serait-ce que pour jouer avec les nerfs du lecteur : « Je ne garde du reste de la journée qu’un souvenir flou et confus ; quant à la nuit, n’en parlons pas. Même chose pour le lendemain et la nuit suivante. Il est arrivé des choses tellement épouvantables que la seule idée d’y penser me rend malade, alors ne comptez pas sur moi pour en écrire un mot. » Palimpseste des premières lignes de L’Attrape-cœurs, cette tirade reviendra souvent dans l’œuvre gonzo, qui pourrait se résumer à une plongée au cœur du cloaque qu’abrite l’inconscient collectif américain. Moralistes immoraux Tom Wolfe, qui intégrera « Le derby » dans une compilation de textes attestant de l’existence de ce qu’il appelle le « nouveau journalisme », célébrera son style « chargé d’adrénaline » avant de comparer la posture du narrateur à celle d’un personnage de Céline. Erreur majeure d’interprétation – qui n’a jamais rêvé de corriger la copie du professeur Wolfe ? – que de croire que l’agressivité de Thompson en fait un possible disciple du nihilisme célinien, où tout esprit de justice est absent. Thompson avait la manie de maltraiter ses proches, vénérait les armes à feu mais ne fut jamais un salaud intégral. Son écriture, reliée à ce que son biographe William McKeen appelle son « métabolisme de gerbille », cherchait une vérité politique profonde, au nom d’une morale tortueuse et torturée (son rapport aux Hell’s Angels en atteste et le différencie d’un Tom Wolfe faisant bon marché de leurs turpitudes sans avoir eu à y assister). James Salter, lorsqu’il rédigera son portrait lors de sa campagne pour devenir le shérif du comté de Pitkin en 1970, aura ces mots pour le candidat gonzo : « Hunter Thompson is a moralist posing as an immoralist » (« Hunter Thompson est un moraliste qui pose à l’immoraliste »). Rien de plus vrai. En suivant la campagne présidentielle de 1972 pour Rolling Stone, Thompson trouvera de quoi donner corps à la morale du journalisme gonzo et une nouvelle occasion d’affronter les fossoyeurs du rêve américain et leur caïd, ce président Nixon que Salter présente ainsi, à rebours de la définition de Thompson : « An immoralist disguised as a moralist » (« un immoraliste déguisé en moraliste »). Il en résultera un nouveau livre culte, Fear and Loathing on the Campaign Trail ’72, publié quelques mois avant les premières révélations du Watergate, et une victoire temporaire James Salter, lorsqu’il rédigera son portrait lors de sa campagne pour devenir le shérif du comté de Pitkin en 1970, aura ces mots pour le candidat gonzo : « Hunter Thompson is a moralist posing as an immoralist » (« Hunter Thompson est un moraliste qui pose à l’immoraliste »). Rien de plus vrai. Il en résultera un nouveau livre culte, Fear and Loathing on the Campaign Trail ’72, publié quelques mois avant les premières révélations du Watergate, et une victoire temporaire de la morale thompsonienne. TÉLÉRAMA • Par Matthieu Rémy • Publié le 15 juin 2020.

mararated ★ 8/10
December 24, 2024

ma vie si j’avais arrêté les cours quand je le voulais

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