Summary
Varda films and interviews gleaners in France in all forms, from those picking fields after the harvest to those scouring the dumpsters of Paris.
Film documentaire racontant le quotidien glaneurs, mettant en avant leur opinion. C'est un film qui fait réfléchir et qui soulève de nombreuses questions, de rapport aux aliments, la consommation. Il ne présente aucune réponse mais pose seulement la question. Des profils divers et variés défilent tout au long du film affichant leur humanité. Se sont des portraits justes, où on se prend affecte sans le vouloir, tellement les images sont sincères faisant ressortir leur humanité. On s'y attache Étonnamment je ne me suis pas ennuyée malgré le format non conventionnel. Mais je pense que le traitement poétique y est pour quelque chose, parce que c'est des longs plans séquences contemplatifs nous laissant le temps de s'immerger à chaque fois dans les environnements. La personnalité de Ages Varda, contribue a révéler le merveilleux dans l'anondain, comme dans l'exemple du chou, ou de la pomme de terre en forme de cœur, apportant beaucoup de légèreté dans des sujets plutôt graves (surconsommation...) Un bon film dans le global, immersif en raison des bandes sonores, des plans contemplatif. Engagé par les thématiques abordées, mais aussi sensible par la dimension poétique. Si on s'attend à du divertissement ce n'est pas ça qu'il faut regarder, mais en revanche si on cherche à s'éveiller sur le monde, le film peut être catalyseur de révélation, car il invite à repenser notre rapport au monde, aux aliments et aux objets. C'est à cela que devrait ressembler le cinéma, non pas en raison des thématiques abordées, mais plutôt dans la cohérence entre le fond et la forme. Il y a un véritable propos traduit de manière très juste, qui inscrit le film sur la durée, car même il date de 2000, le film ne paraît pas has been. C'est pour ça que je mets un 8. 8 parce que je n'ai pas été non transcender, ni bouleversé, mais je récompense la pertinence de la réponse apportée pour mettre en avant ces thématiques.
J'ai passé un très bon moment Agnès Varda est trop maline
Agnès Varda (2000)
Une manière joueuse et intime de filmer, comme un journal de bord au bout de la caméra