Summary
Young hero Thomas embarks on a mission to find a cure for a deadly disease known as "The Flare".
Je ne peux rien regarder
Moins bien que les autres mais ça va
My bf newt 😔
Le Remède Mortel achève la saga du Labyrinthe et avec lui la fin de la période d’adaptations des livres pour adolescents. La saga adaptée des livres de James Dashner a vendu un concept encapsulé dans le titre (des adolescents piégés dans un labyrinthe), avant de le balayer et continuer sa route sans trop s’en soucier. L’histoire a ainsi quitté le dédale plein de monstres pour muter en film post-apocalyptique entre Resident Evil et Mad Max, avec des paysages désertiques, des villes détruites, des zombies enragés et une multinationale diaboliques. D’ailleurs, la saga ne fait pas dans le subtil puisque cette compagnie s’appelle WCKD soit littéralement méchant. Dans la même catégorie, Thomas et son club des sept, ou du moins ce qu’il en reste, se dirigent vers la dernière ville encore debout appelé « La Dernière Ville ». Bref, ils vont à l’essentiel. D’ailleurs, essentiel est le maître mot de ce dernier film, puisqu’après un résultat très décevant pour le deuxième film, ce dernier volet recentre son intrigue vers quelque chose de plus simple. Passé une introduction hybride entre western et Mad Max, aussi amusante que spectaculaire, l’aventure réduit au mieux les étapes incontournables (désaccords internes et autres confidences) pour foncer vers le plus important : l’assaut de la ville. Le film ne se perd pas en bavardage, les dialogues ne servant qu’ici à faire les transitions entre les différentes scènes d’action. Le remède mortel est ainsi une suite d’infiltration, de poursuites, de fusillades, de tirs et d’explosions, entrecoupés de regards embués et de pseudo-révélations. Le programme est aussi ridicule que plaisant pour celui qui a accepté le contrat d’un young adult typique, où la nouvelle génération tente de se défaire d’odieux adultes qui veulent modeler leur futur. Personne ne sera honnêtement surpris d’assister à une farandole de péripéties stupides, à coup de sauvetages in extremis parfaitement débiles ou de cascades rocambolesques. Pas plus qu’il ne sera possible d’être exaspéré par les derniers soubresauts d’une intrigue abracadabrantesque depuis les débuts, articulée autour d’un virus issu d’une éruption solaire qui transforme les humains en espèces de zombies, excepté quelques ados immunisés, capables de fournir des anticorps spéciaux s’ils ont -très-peur. Entre la grande révélation sur le héros (qui laisse penser que WCKD est donc dirigé par des incompétents puisque Thomas était leur employé), le retour d’un personnage si insensé qu’il ne sera jamais réellement expliqué, et le Machiavel de pacotille interprété par Aidan Gillen qui n’est même pas fichu de constater qu’il n’est pas le seul à mentir, Le Remède mortel ne brille donc pas par sa subtilité. Plus généralement, l’univers repose sur un château de cartes qui s’effondre des lors qu’on commence à se poser des questions. Les adolescents étaient retenus prisonniers dans le labyrinthe car il s'agissait d'une expérience menée par un puissant groupe industriel genre Big Pharma qui cherche un remède au virus qui frappe la population -ce film était donc un avertissement cinq ans avant le Covid-. Il y a donc un virus bien virulent qui transforme les gens en zombies hyper agressifs depuis que la Terre est dévastée par des éruptions solaires qui en ont fait un désert aride. Et ce n'est pas un hasard si c'est sur ces jeunes précisément qu'on expérimente car ce sont des immunes, c'est-à-dire qu'ils sont insensibles au virus. La firme Wicked veut donc se servir d'eux comme cobayes pour mettre au point l'Astra Zeneca ou un truc du genre. C'est là que toute la logique s'effondre car on voit mal alors l'utilité de tout ce cirque de labyrinthe. Pourquoi n'avoir pas gardé les adolescents directement dans des labos ? Pourquoi leur avoir infligé des épreuves mortelles qui en ont laissé plus d'un sur le carreau alors qu'ils sont si précieux? Ça n’a pas sens. Le trois nous indique justement que manipuler leur esprit est beaucoup moins efficace que les mettre dans le labyrinthe, afin justement de se justifier. Mais voilà qu'un des gars meurt après une morsure de zombie, ce qui induit que les immunes ne sont pas forcément immunes. Va comprendre. Aussi, ce troisième film est bourré de deus ex machina, que ce soit avec des véhicules ou des personnages qui sortent de nulle part ou qui reviennent d’entre les morts- Gally, qui a survécu contre toute attente aux dernières minutes du Labyrinthe-, et d’autres qui y vont pour rien. Et je ne m’attarderai pas non plus sur les explications données pour justifier que le sang de Thomas soit le remède miracle contre le virus. Bref, mon conseil : établir des règles claires avec son cerveau avant de se lancer : il ferme sa gueule, c'est nous le patron. Il faut être ferme. Au final, comme le dit le poster du film , « l’expérience touche à sa fin ».
Bof !
Conclusion parfaite de la plus grande trilogie du cinéma d’action d’anticipation !!!!