7.7/10
2023
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Drama
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1h44
Summary
Sylvia is a social worker who leads a simple and structured life. This is blown open when Saul follows her home from their high school reunion. Their surprise encounter will profoundly impact both of them as they open the door to the past.
Cinéma
Sylvia mène une vie simple, structurée par sa fille, son travail et ses réunions des AA. Pourtant, ses retrouvailles avec Saul bouleversent leurs existences, réveillant des souvenirs douloureux que chacun avait enfouis jusque-là. Depuis 15 ans et son premier long-métrage, Daniel y Ana, tous les films du Mexicain Michel Franco sont marquants, dans des registres pourtant bien différents. Ainsi Memory, tourné à New York, n'a t-il que peu à voir avec Nouvel Ordre et sa vision polémique de la très inégalitaire société de son pays. Pendant un long moment, son dernier film ressemble un peu au cinéma américain indépendant, semblant ne pas avoir d'autre sujet que le quotidien d'une femme célibataire, ancienne alcoolique, qui élève de manière très protectrice son adolescente de fille. spoiler: . Le film réussit à faire exister l'ensemble de ses personnages, dont aucun n'est finalement secondaire, et la relation mère/fille, vue à travers des générations successives, s'impose comme un thème majeur. Comme toujours chez Franco, l'interprétation est exceptionnelle et le couple formé de Jessica Chastain et de l'immense Peter Sarsgaard (récompensé à Venise) est inoubliable. Michel Franco réalisateur mexicain dont la filmographie est parfois comparée à celle de l'autrichien Michael Haneke, propose avec ce titre ( prix d'interprétation masculine à Venise 2023) un portrait de la rencontre amoureuse de deux individualités sous le coup d'un trauma. L'un a perdu la mémoire, l'autre est handicapée par la prégnance de certains moments douloureux ( d'où le titre " Memory " dont la traduction renvoie à la fois la mémoire et au souvenir et par conséquent aux deux personnages principaux). Si la photo, la mise en scène, le jeu des acteurs sont réussis, " memory" pêche en raison d'une suite de scènes animées de dialogues superficiels qui alourdissent le propos. Il reste les dernières vingt minutes qui tiennent vraiment la route, mais c'est beaucoup trop peu pour compenser le manque de rythme des soixante dix premières lors desquelles le cinéaste tourne autour du pot sans affronter son sujet. On comprendra les sources des difficultés de vivre des deux personnages. Le poids délétère d'une partie de l'entourage familial, apparemment bien sous tous rapports , mais en réalité manipulateur, en proie au deni, même pourvu de traits de perversions occupe un rôle essentiel. "Memory" nous montre à juste titre le pouvoir cathartique et salvateur de l'amour, de la bienveillance, mais malheureusement (selon moi) la mise en forme du propos reste beaucoup trop longtemps entre deux eaux. i
Avec Marjorie, en BR
Jessica chastaing ne sauve pas ce film Long et ennuyeux Un dénouement après 90 minutes
La vie c'est bien de la merde quand même. Même le bonheur est pas si ouf.
Relation intéressante, un peu creux sur la fin