Summary
James Bond has left active service. His peace is short-lived when Felix Leiter, an old friend from the CIA, turns up asking for help, leading Bond onto the trail of a mysterious villain armed with dangerous new technology.
C’est une belle note de fin pour Daniel Craig, avec un 007 beaucoup plus profond, que ce soit avec sa fille, sa femme ou le lien avec son passé au MI6. Très bonne conclusion !
je préfère pas ajouter de commentaire les larmes coulent toujours
traumatise par la fin
Excellent Bond avec Craig comme le meilleur Bond de tous les temps !!
« -You know what time is it ? -What ?? -It’s time to die.” Film incompris ? Peut être quand même un peu. La seule chose que j’ai réellement pas aimé dans ce film est la chanson titre chantée par Billie Eilish car justement interprétée par Billie Eilish. Je n’aime pas son style musical donc je n’aime pas cette chanson. Même si c’est pas la plus mauvaise de sa discographie. Après, la grande majorité des gens estiment que c’est une très bonne chanson qui se mêle parfaitement à l’univers. Après oui, le film aurait pu être mieux. Par exemple, la célèbre réplique « My name is Bond, James Bond » est donné au guichet du M.I.6, pour être admis dans les bureaux. Humiliation. Egalement, il n’y a toujours pas de millésime demandé. Craig boit comme un trou, mais sans finesse. Qu'on se le dise. Niveau drague, il n’y en a pas vraiment, et c'est forcément un peu triste, tant cela fait partie de l'ADN du personnage. James est amoureux et même papa. Du coup, il ne cherche même pas à draguouiller Nomi (à un moment où il se croit encore libre de toute attache) ou Paloma. Le monde à l'envers. De plus, il n’y a pas non plus de final à deux dans une embarcation perdue en mer. On en est même bien bien loin. (soupir…). En somme, la routine James Bondienne n’est pas respectée dans ce film. C’est dommage. Cependant, si on considère l’ère Craig. La mort de James Bond n’est que la conclusion logique de ce qui a été amené depuis le début. James Bond a voulu tout quitter pour Vesper. C’est à sa mort qu’il est devenu le James que l’on connait. De casino royale à Spectre, Bond a été rendu beaucoup plus humain que dans n’importe quel autre film de la saga. C’est bien pour ça que l’ère Craig est à considérer à part. Qui dit un James Bond humanisé, dit un James Bond amoureux. Normal qu’il abandonne tout à la fin de Spectre. Et c’est pourquoi sa mort dans Mourir peut attendre ne fait pas tâche en soi. En fait, ce film est bien plus un film romantique qu’un film d’espionnage, teinté quand même de noirceur. Léa Seydoux reprend le rôle de Madeleine suite au happy end poussif de Spectre et s'autorise une véritable introspection de cette femme mystérieuse au passé trouble. De même que Daniel Craig pousse toujours plus loin l'idée du poing et de la caresse, et continue de jour à merveille. Un film romantique dans la saga James Bond sonne bien évidemment comme une anomalie et c’est principalement la raison qui fait qu’il est autant décrié. Surtout que ce n’est pas le méchant du film qui va l’aider à gagner des points auprès des spectateurs. Un personnage pauvrement écrit, jusque dans son nom. Comment peut-on, au sein d'une franchise qui s'est distingué par une collection de patronymes plus délirants et excentriques les uns que les autres, oser un Lyutsifer ? Son parcours et ses buts sont à l'avenant. Une fois vengé de Blofeld, quel est réellement son but, quels moyens disproportionnés met-il en œuvre pour se venger d'une humanité honnie ? Sa fin est malheureusement à la hauteur de son envergure: réduite. De ce fait, il est sûr qu’un film romantique avec un héros vu comme increvable qui meurt à la fin pour sauver la personne qu’il aime, mélangé à un méchant raté n’aide pas à se faire comprendre. Surtout que le réalisateur s’est quand même planté sur bien des aspects. Le problème des failles scénaristiques Bondiennes sont bien plus visibles et gênantes dans un univers sombre et réaliste (le fameux "arc Craig") que dans un environnement léger et loufoque. Les films de Mendes avaient été très réussies sur le plan visuel. Le travail dans ce 25e opus devait être du même niveau. Il réussit son job. Rien que la scène pré générique résume la qualité du travail. Elle qui est en plus la plus longue de l'histoire des James Bond. Ces 24 minutes sont un film dans le film, qui se paye même le luxe de comporter sa propre introduction. Une séquence pré-pré-générique, en quelque sorte. Avec son inévitable trauma infantile qui explique les failles et la possible part d'ombre de l'héroïne. Le village de Matera est superbement photographié et les cascades sont très visuelles. Par contre le générique qui suit ne fera pas partie des grands génériques. Ainsi, il est vrai que Mourir peut attendre joue une partition inégale. Pourtant il peut compter sur un nombre conséquent de réussites et sur un très bon rythme malgré ses 3h, même si son équilibre est souvent balloté par ses ambitions de terminer la saga en beauté. Comment lier l'originalité tout en suivant à la lettre le cahier des charges ? Casino Royale et Skyfall avaient déjà très certainement répondu à la question mais serions-nous seulement capables de refuser un Bond où L'Amour éternel prendrait largement le pas sur L'exotisme et l'action ? Ce dernier opus restera friable sur bien des plans mais le coeur qui l'accompagne l'élève à un niveau de romantisme jamais vu. Au final, le monde n’était sûrement pas prêt pour ce film. Le réalisateur non plus.
2021