
2024
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Drame
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1h35
Résumé
Mona vit avec son fils trentenaire, Joël, qui est en retard. Il travaille dans un établissement spécialisé, un ESAT, et aime passionnément sa collègue Océane, elle aussi en situation de handicap. Alors que Mona ignore tout de cette relation, elle apprend qu’Océane est enceinte. La relation fusionnelle entre mère et fils vacille.
J’ai redécouvert Laure Calamy dans un tout nouveau rôle qui contraste avec celui auquel je m’étais habituée dans 10 pour-cent. Film sympa autour du handicap et de l’amour : celui d’une mère pour son fils, celui entre deux personnes elles mêmes atteinte à d’un handicap mental.
Le thème est très intéressant, Laure Calamy incroyable comme d’habitude et je trouve que le film aborde le sujet d’une façon originale, à laquelle je ne m’attendais pas. Mais j’ai eu du mal à avoir de l’émotion, à chaque fois c’est comme si ça montait et que j’étais coupée. J’ai eu du mal à savoir ce que pensais les protagonistes dans certaines situations donc j’ai eu du mal à me projeter
Malgré ses qualités, le film ne m’a pas complètement embarqué….
Très touchant... 💜
Eden Cosne Mona vit dans un appartement modeste à Créteil avec son fils trentenaire, Joël, qui est en retard. Il travaille dans un établissement spécialisé, un ESAT. Il aime passionnément sa collègue Océane, elle aussi en situation de handicap. Cependant, Mona ignore tout de cette relation. Alors que Mona voit s'éteindre sa propre mère, Océane tombe enceinte. Un choix doit être fait, et le rapport fusionnel entre mère et fils vacille.
Drame • d’Anne-Sophie Bailly • 2024 • 1h34 • avec Laure Calamy, Geert Van, Rébecca Finet, Pasquale d'Inca. Mona vit avec son fils trentenaire, Joël, qui est "en retard". Il travaille dans un établissement spécialisé, un ESAT, et aime passionnément sa collègue Océane, elle aussi en situation de handicap. Alors que Mona ignore tout de cette relation, elle apprend qu'Océane est enceinte. La relation fusionnelle entre mère et fils vacille... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Après À plein temps, d’Éric Gravel, Les Cyclades, de Marc Fitoussi, ou Iris et les hommes, de Caroline Vignal, encore un « Calamy movie » , avec héroïne débordée par son job, ses gosses ou sa libido ? Sur le papier, il y avait en effet de quoi être effrayé. Maman séparée et fusionnelle d’un fils trentenaire et « différent », Mona (Laure Calamy, donc) voit son monde vaciller quand elle apprend que son enfant chéri a mis enceinte sa copine Océane, souffrant, comme lui, de handicap mental. Miraculeusement, le mélodrame strictement compassionnel annoncé est évité. Le tact d’Anne-Sophie Bailly y est pour beaucoup. La jeune réalisatrice, dont on avait repéré le talent au festival de Clermont-Ferrand dans un court métrage sur une sage-femme au bas Moyen Âge (La Ventrière, 2022), déjà une histoire d’accouchement délicat, a eu la bonne idée de ne pas faire du handicap le sujet de son scénario. À aucun moment, le film ne pose de diagnostic médical sur le « retard » mental des futurs parents, qu’il invite simplement à considérer comme des adultes dont le désir de descendance pose des questions éthiques et génétiques dans notre société où la sexualité des handicapés demeure largement taboue. Les larmes, bien sûr, ne sont jamais loin, mais elles surgissent sans artifice, devant la lutte intime que se livrent une mère et un fils pour apprendre, malgré la peur et la culpabilité, à se détacher l’un de l’autre. TÉLÉRAMA • Par Jérémie Couston • Publié le 25 décembre 2024.