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Pamfir

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7.6/10

2022

Drama

1h40

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Summary

Pamfir wants to be a decent family man. Challenged by the circumstances, he is forced to give up honest breadwinning to help his family.

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82 reviews

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7.6/10

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7.4/10

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Reviews and Comments

41 reviews
JY
Jean Yves Seigneurinrated ★ 7/10
August 10, 2023

Drame ukrainien 2022 Vu le 03 07 23

ML
MJ Landinirated ★ 8/10
February 5, 2023

Dans le cadre du festival de cinéma, Télérama

Gladys Verger Baumannrated ★ 9/10
November 27, 2022

Un père ukrainien revient dans le village qu’il fuit une partie de l’année pour travailler à l’étranger. Sur fond de carnaval, métaphore du masque, il retrouve femme et fils. Il doit racheter une dette et se remet au trafic de cigarettes avec la Roumanie. Mais le seigneur du coin voudra se venger et la redemption passe par sa mort et le départ du fils. Entre tragédie et polar de l’est. Splendide !

AD
Alain Durandrated ★ 8/10
November 26, 2022

Excellent

Cath Mrclrated ★ 9/10
November 15, 2022

Dans une région rurale aux confins de l’Ukraine, Pamfir, véritable force de la nature, retrouve femme et enfant après de longs mois d’absence. Lorsque son fils se trouve mêlé à un incendie criminel, Pamfir se voit contraint de réparer le préjudice. Mais devant les sommes en jeu, il n’a d’autre choix que de renouer avec son passé trouble. Au risque de tout perdre.

Dominique MARCELrated ★ 8/10
November 9, 2022

Le Serment de Pamfir Drame (1h42) - 2022 - Ukraine - France Un homme grogne, le corps sous un pagne géant, le visage caché par un masque d’animal. Voilà une première image qui impressionne d’emblée et annonce la maestria formelle de ce premier long métrage, entre film de gangsters et drame antique, aux confins ruraux de l’Ukraine. Une image terrifiante, qui recèle aussi une part de farce et beaucoup de tendresse filiale, puisque l’homme est un père qui revient dans son village après une longue absence, au grand bonheur de sa femme et de son fils. Leonid, surnommé Pamfir — ce qui veut dire « pierre » ; il est vrai qu’il est costaud comme un roc —, est allé travailler en Pologne pour ne plus obéir à « la tradition » de cette zone de l’ouest de l’Ukraine frontalière avec la Roumanie : vivre de la contrebande et plier l’échine devant la corruption. Leonid ne veut pas que son fils soit contraint aux mêmes trafics que lui. Leonid veut respecter son serment, être un homme honnête, un bon père et mari. Il enfile une chemise propre et va à la messe pour satisfaire son épouse, or il promet aussi à son rejeton qu’il l’accompagnera au carnaval païen. Leonid-Pamfir aimerait n’avoir ni Dieu ni maître, mais, comme dans ces polars où il s’agit de faire un dernier coup pour éponger ses dettes, il se retrouve dans les griffes du mafieux local… Travellings avant et arrière majestueux, photographie aux couleurs incendiaires et images du Malanka, ce carnaval traditionnel ukrainien où les hommes se costument en bêtes (boucs, ours, loup), comme sur une toile de Bruegel : la mise en scène de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk ferait passer pour éteinte celle d’un Emir Kusturica. Dans ce mouvement virtuose et dionysiaque, nuits cramoisies, aubes froides et bleutées, tout prend des contours mythologiques : une vieille femme avec un fichu qui précipite une malédiction sans le savoir, ou un colosse sous amphétamines capable de se battre et de rester debout contre dix petites frappes, puis de se faire couper les ongles des pieds par une femme qu’il respecte plus que tout… Précipité de masculinité bouleversée, grande tragédie d’apprentissage, le film reste, avant tout, l’histoire universelle d’un père qui se sacrifie pour que son fils échappe, lui, à l’ignorance et à la bestialité. Oleksandr Yatsentyuk, l’acteur principal, offre à ce Serment un jeu incroyable, à la fois naturaliste et incantatoire. Les pères, donc, doivent verser leur sang pour que les fils voient la lumière au bout du tunnel. En miroir avec l’ouverture, la dernière image, porteuse d’espoir, est d’une beauté hypnotisante. Pamfir est ainsi une réflexion intéressante sur les limites du libre arbitre et l’influence de variables aussi diverses que la corruption, la religion, ou l’honneur familial. Mais le cinéaste évite la tonalité dramatique, optant avec bonheur pour un mélange des genres : chronique familiale, comédie de mœurs, polar, et même tragédie grecque et film de yakuza. Le spectateur sera également saisi par la force visuelle de certaines séquences, comme celle où un carnaval traditionnel, loin d’apaiser les tensions, est au centre d’un suspense narratif. On regrettera juste la lourdeur de certains passages humoristiques et la vocifération des personnages, un péché mignon qu’avaient certes commis de grands cinéastes, tels Kontchalovski et Kusturica. Mais les acteurs ne sont pas en cause et brillent par leur professionnalisme, à l’instar d’Oleksandr Yatsentyuk dans le rôle-titre et Solomiya Kyrylova dans celui de son épouse. Le jeune Stanislav Potiak qui incarne le fils est en outre une révélation. L’actualité de l’intervention russe en Ukraine donne également un éclairage particulier à l’ensemble du long métrage, qui peut faire écho au documentaire Mariupolis 2 de Mantas Kvedaravičius, présenté en séance spéciale officielle à Cannes 2022, même si les deux films n’adoptent pas le même registre. Depuis le déclenchement de la guerre, Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk n’a pas cessé d’être actif. Après avoir fait de l’humanitaire, il s’est mis à filmer des personnes dont la vie a été bouleversée depuis mars 2022. On attend avec intérêt son second long métrage, après ce Pamfir qui est un candidat sérieux à la Caméra d’or. VIOLENCE ENDÉMIQUE De l’influence de la géographie sur la vie des Hommes. Le frontière terrestre entre l’Ukraine et le Roumanie est longue de quelques 500 kilomètres. Elle constitue l’une des limites orientales de l’Union européenne. Le drame de Leonid et de sa famille est d’avoir grandi à proximité de cette frontière où s’est développée une « tradition populaire de la contrebande » comme le dit son frère Viktor qu’il retrouve après plusieurs mois à l’étranger. Les intérêts générés par le trafic sont contrôlés par M. Oreste, parrain local aussi craint que respecté. Lorsque Leonid doit financer la reconstruction de l’église suite à l’incendie provoqué par son fils, il renoue avec un passé douloureux. Le mécanique de l’engrenage infernal est en marche, le film ne sortira plus de ce programme tracé entre intimidations, impossible rédemption et sacrifice. Leonid et Pamfir sont une même personne, un prénom et un surnom hérités de l’histoire familiale. Mais rien n’est trop pour ce colosse intranquille. Il ne fait pas l’amour, il baise en grognant, il ne mange pas, il bouffe en fumant. On aura assez vite deviné que le film file la métaphore de l’homme fruste devenu animal, se bourrant au besoin de stéroïdes pour affronter les nervis de M. Oreste. Le portrait est pour tout dire assez bancal, entre la bête que la violence semble stimuler voire amuser (y compris dans sa dimension masochiste), le père sévère mais aimant et le mari protecteur. On ne comprend pas non plus très bien la relation à son propre père, si ce n’est pour évoquer la viralité de la haine. FRUSTRATION La mise en scène de Sukholytkyy-Sobchuk semble dictée par le mouvement permanent (parfois jusqu’au ridicule, la discussion entre les deux frères en marchant autour de la maison !) manière d’immerger le spectateur dans la spirale infernale dans laquelle se débat Pamfir. Il s’en dégage d’indéniables sensations fortes mais aussi une sorte de non-rythme qui confine à la lassitude. Pourtant, quand le récit ose un temps de pause, il trouve d’autres ressources qu’on aurait aimé qu’il exploite davantage. Par exemple, la scène à l’église où Pamfir comprend, son sourire est alors très beau, la nature exacte de la promesse de Nazar. Le conflit intérieur du film – comment survivre tout en cassant l’héritage de la violence – est nettement mieux exprimé ici que dans les pénibles dernières scènes du film. Dernière frustration, la séquence du carnaval. On l’attend depuis la très belle ouverture du film. Elle porte en elle tous les germes d’un sommet dramatique. Hélas, elle tourne court, passant à côté de son formidable potentiel de mystère, de tension et de représentation esthétique. Beaucoup trop démonstratif pour convaincre, Le serment de Pamfir est tout de même l’occasion de découvrir Oleksandr Yatsentyuk, acteur impressionnant, tank humain qui ne demande qu’à fendre l’armure. Synopsis De retour chez lui après de longs mois passés loin de sa famille, un homme doit réparer l'erreur de son fils, le contraignant à enfreindre la loi.

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