Summary
James Bond descends into mystery as he tries to stop a mysterious organisation from eliminating a country s most valuable resource.
« - Je leur ai promis le Chiffre, ils ont eu le Chiffre. - Ils ont eu son corps ! - Si c’était son âme qu’ils voulaient, ils auraient dû mandater un prêtre. » Si lire le résumé détaillé de ce James Bond est déjà horrible, alors voir le film est une véritable purge. On sent dès les premiers instants ce qui va cruellement être douloureux pendant la projection: des scènes d'actions découpées à la machette, des plans de moins d'une seconde montés à la mode de ce qui s'est fait de pire dans les années 2000. Comme tout ce qui va suivre par la suite en terme d'action, la scène de poursuite en voiture est une véritable pub pour le Doliprane. Illisible, hystérique, sans le moindre souffle ni ampleur. Un vrai gâchis pour le boulot des cascadeurs et techniciens, forcément eux toujours à la hauteur. Quantum of Solace est la suite directe de Casino Royale puisque le film reprend là où le précédent s’était arrêté. Ainsi James Bond est bien décidé à traquer ceux qui ont manipulé Vesper dans le but de le trahir. On est donc sur du scénario de vengeance ultra basique. Pour un film d'espionnage, je recherche encore l'intrigue. Pour être exact, on passe d’une intrigue à une autre de manière très maladroite, entre la vengeance de Vesper Lynd et une sorte de conspiration de pétrole ou d'eau dont je n'ai pas très bien compris. De plus, le film enchaine les scènes d'action les unes après les autres et nous, on débranche le cerveau. Alors certes, les deux James Bond girls sont très belles, mais ça ne raconte rien sur Et même si ce film est le plus court de l’ère Craig, on s’ennuie ferme. Niveau décor, si l'interaction entre les lieux réels (Sienne, son musée et son Palio, l'observatoire Européen Austral) et studio Pinewood est superbement réalisée, ce sont les lieux mêmes qui, comme les personnages, ne parviennent pas à marquer l'imaginaire des spectateurs. Parce que pour pleinement être inoubliable, un lieu doit être investi d'une histoire forte (scénario) et de moments d'ampleur ou de grâce (réalisation). Rien de tout ça ici. Si le film en lui même est un purgatoire, tout n’est pourtant pas à jeter dans ce film. Daniel Craig est vraiment extraordinaire dans son rôle. Il donne réellement de sa personne. C'est un James Bond déboussolé, violent et égocentrique, au point où il ne se rend pas compte que son comportement est destructeur aussi bien pour lui que pour les autres, Mathis et Fields étant les principaux dommages collatéraux. Pas de gadget dans ce film à part une connexion ultra rapide (la 18G peut être ?) vraiment hallucinante pour l’époque. Ce qui ne serait pas gênant dans un bon film (comme le précédent) se transforme ici en un petit manque de supplément d'âme. Ainsi, Un épisode ratée, et qui sera l'anomalie de l'époque Daniel Craig.
2008
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Salt'.
Recommandé par Christopher D.
Moins bien que le premier qui était vraiment exceptionnel.
"🤍🏜️ "