7.2/10
2022
•
Drama
•
1h36
Summary
A US soldier suffers a traumatic brain injury while fighting in Afghanistan and struggles to adjust to life back home.
Dans “Causeway”, disponible sur Apple TV+, Jennifer Lawrence incarne une jeune femme de retour d’Afghanistan, aux prises avec son syndrome post-traumatique. Un portrait plutôt juste mais pas franchement transcendant.
Trouvé sur Apple TV, pas mal du tout , et avec JL 😁
#AppleTV+
Au cours d'une mission en Afghanistan, Lynsey, ingénieure dans l'armée, est blessée par un engin explosif. Souffrant de lésions cérébrales, elle retourne aux États-Unis. Elle entame alors une douloureuse et lente guérison au cours de laquelle elle réapprend à marcher et à faire fonctionner sa mémoire, avec le soutien d'une aide-soignante. Lorsqu'elle retourne chez elle à la Nouvelle-Orléans, elle doit faire face à des souvenirs douloureux. Un très bon film indépendant où Jennifer Lawrence incarne une militaire américaine qui a des traumatismes de la guerre en Afghanistan . Une très belle performance d'actrice. "Causeway" diffusé sur Apple TV est un drame américain avec des qualités. En effet même si le fond et la forme sont peut-être trop simpliste, la performance de Jennifer Lawrence (injustement oubliée des oscars) et Brian Tyree Henry (nommé aux oscars cette année) vaut le détour par leur justesse et émotion qui se dégage de ce tandem dans un récit sur le traumatisme, la résilience, la reconstruction et l'amitié dans un film sensible et généreux. Après plusieurs années d’absence, Jennifer Lawrence revient en toute pudeur et humilité avec un petit film issu du milieu indépendant, un style et une mouvance du cinéma américain qui l’a fait connaître. Rien que cela c’est beau. Adolescente elle s’était fait connaître avec l’excellent polar neigeux « Winter’s bone » et la revoilà des années plus tard faire son retour avec ce drame qui réunit deux âmes écorchées par la vie dans une belle histoire d’amitié et de soutien. Et c’est peu dire que les retrouvailles de l’actrice avec le cinéma sont brillantes à l’instar de sa prestation toute en justesse et en finesse. Tout comme l’est d’ailleurs son partenaire, Brian Tyree Henry, et leur association à l’écran. Et tout comme l’est bien sûr ce beau film qu’est « Causeway ». L’interprétation est donc pour beaucoup dans le sentiment de réussite qui parcourt le film. Avec une douceur et une délicatesse inouïe, ce long-métrage nous emporte dès les premières minutes et nous touche durablement. Cette histoire plus ou moins banale tell que la vie en offre tant nous absorbe naturellement. Pourtant, on en a vu beaucoup des œuvres sur le retour de militaires américains du champ de bataille avec leurs traumatismes physiques et/ou psychologiques; mais celui-ci prend des petits chemins de traverses peu communs et plutôt bienvenus. L’émotion y vient moins de la tristesse des situations que de la douceur et la joliesse des sentiments humains exposés. Cette histoire d’amitié entre deux êtres que tout oppose en apparence est d’une simplicité qui confine au sublime. Certes, il y a quelques moments un peu trop appuyés et une scène pivot (celle de la piscine) qui force un tantinet sur la psychologie de bazar et instrumentalise leurs traumas, mais cela reste marginal et ne gêne pas la conduite de l’ensemble. Surtout que le final, tout aussi juste, beau, délicat, pudique et réussi que le reste, rattrape bien le coup. Le décor de La Nouvelle-Orléans est aussi bien utilisé et assez rare. « Causeway » est donc plutôt une excellente surprise, un film qui fait du bien, doucement, en prenant son temps, et qui enchaîne des séquences à priori anodines mais qui mises bout à bout en font un grand film. De plus, c’est bien dialogué, réaliste et le rythme est là malgré la lenteur inhérente au récit. Un joli moment de cinéma en toute simplicité!
La mise en scène dépouillée (pour mieux valoriser le jeu des deux personnages principaux) m'a un peu déstabilisée par sa froideur et son manque de chaleur humaine. Mais tout l'enjeu du film est là: sortir de cet "autisme" émotionnel en re-apprennant à vivre et à exprimer des sentiments. A s'ouvrir aux autres et reprendre confiance en soi. C'est une véritable autopsie de la douleur, du TSPT mais plus généralement des blessures de la vie plus ou moins enfouies et refoulées au seuil de l'inconscient. 🔹🔸🔹🔸🔹🔸🔹🔸🔹🔸🔹🔸🔹🔸🔹🔸🔹 Comme le dit très justement "Cineman": "Une fable lumineuse sur l’amitié et la rédemption. Deux âmes vagabondes s’apprivoisent, unies par une douleur à fleur de peau. Doucement, une alliance se crée, de quoi poser les armes, et souffler le temps de déguster quelques bières et des «snow-balls» glacées." https://www.cineman.ch/fr/article/apple-tv-causeway-jennifer-lawrence-touchante-et-meurtrie-%C3%A0-son-retour-dafghanistan
Emouvent