Summary
The story of the legendary outlaw is portrayed with the characters as humanoid animals.
Noté 7/10 par Theotime Gérome ""
« Des bas, des hauts Il y en a partout Mais des drames Il y en a surtout Ici à Nottingham » Depuis la mort de Walt Disney, le studio n’a plus du tout la même vision artistique de feu le Maître de l’animation. Pire, il n'a pas non plus la même ambition. Le mot d’ordre est plutôt l’économie. Si son approche trouve grâce auprès des financiers de la Walt Disney Company, c'est une véritable hérésie pour les artistes. Robin des bois marque, ainsi, bien malgré lui, l'apogée de la mauvaise habitude prise, par les Studios de Mickey. Le long-métrage tout entier manque cruellement d'imagination et de créativité, aussi bien d'un point de vue technique que scénaristique. Il est, en réalité, une succession de scénettes très intéressantes mais reliées maladroitement entre elles, sans parvenir au final à donner l'impression d'une œuvre unifiée au scénario solide. Si son animation présente une excellente fluidité, elle manque à l'évidence d'originalité. Le ressenti de "déjà vu" n'est pas étranger au fait que des pans entiers ont tout bonnement été repris d'autres longs-métrages. La danse de Belle Marianne est, par exemple, un décalqué de Blanche Neige et les Sept Nains lorsque la princesse valse avec ses petits amis. Le mouvement en est, il est vrai, un parfait copier-coller, seule l'apparence de la renarde est inédite. De même, la danse de Petit Jean avec Gertrude a été reprise de celle de Baloo et du Roi Louis dans Le Livre de la Jungle. Pire, de nombreux gags et personnages proviennent tout droit d'autres Grands Classiques dont les fameux Aristochats et Livre de la Jungle. Et pour le studio connaît pour sa qualité d’animation, il y a beaucoup de laisser aller malheureux dans ce film. SI Robin des Bois connait des défauts d’animation, ni n’est d’une très grande inventivité niveau chanson, il arrive pourtant à plaire grâce à ses personnages. Le renard a bien vite été choisi pour représenter le hors-la-loi, malin et espiègle. Il faut dire que l'animal tient parfaitement ce rôle dans l'inconscient collectif depuis le fameux et universel Roman de Renard. Superbement animé et bénéficiant du design du personnage que joué Errol Flynn, il parvient facilement à plaire. Même si par la suite, il a sombré dans l’anonymat en raison d’une personnalité moins forte que les autres poids lourds de la galaxie Disney. Petit Jean s’il est en très sympathique à le malheur de reprendre trait pout trait l’apparence de Baloo et ne parviendra donc jamais à pleinement exister. Le duo entre Prince Jean et Triste Sire apporte à n’en pas douter un plus au film. Le lion, censé être un personnage cruel et royal, devient ici un être sournois, lâche et surtout, empli de tics révélant sa grande immaturité et son manque de confiance en lui. Le piètre monarque est toujours accompagné de son conseiller en tous points aussi perfide, mauvais et peureux que lui. Prenant les traits d'un serpent au regard respirant la duplicité, Enfin, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Frère Tuck et Gertrude bénéficient, en effet, de séquences mémorables. La dame de chambre de Belle Marianne est ainsi hilarante dans la scène de l'évasion du tournoi de la Flèche d'Or. Au final, c’est avec Robin des Bois (1973) que Disney rentre véritablement dans sa période sombre. Tout n’est pas pour autant à jeter mais on sent bien une baisse significative de la qualité qui durera jusqu’en 1988. « Maudit soit le roi de mauvais aloi »
Noté 7/10 par Camille CONSTANT
Noté 7/10 par Camille CONSTANT
Noté 7/10 par Camille CONSTANT
Mimi comme tout Vu le 29/08/24 avec Clem à la niche