
2022
•
Drame / Thriller
•
1h54
Résumé
A la mort de leur père, Guillaume, policier ambitieux, offre en gérance le bowling dont il vient d'hériter à son demi-frère marginal, Armand. L'héritage est maudit et va plonger les deux hommes dans un gouffre de violence…
Après la mort de son père, Guillaume reçoit le bowling familial en héritage. Ce commissaire de police ne peut s'en occuper et décide de confier les reines du lieu à son demi-frère Quentin. Hélas, sa gestion du lieu s'avère chaotique, entraînant des conséquences désastreuses pour les deux hommes L’histoire est prenante et le 1er meurtre met mal à l’aise tellement il est réaliste. La fin est un peu nulle les 2 frères s’affrontent, le meurtrier meurt et fin.
Hard et violent . Feminicide , tueur sous pulsion .
Film 2022
Petite déception pour ce film. J’apprécie vraiment les thrillers bruts, qui arrivent à marquer et qui véhiculent un véritable message. La mise en place de celui-ci est très longue mais pas dérangeante vu qu’on doit comprendre ce qu’il nous attend. Malgré quelques bonnes idées au niveau de la réalisation, un message réussi sur la noirceur de l’être humain et en particulier de l’homme, nous avons affaire à un film beaucoup trop brouillon. Accompagné de cela, des dialogues et des séquences assez anecdotiques qui ne permettent pas une réelle immersion. Des personnages antipathiques, des facilités scénaristiques et une fin complètement ratée (selon moi) donne un film qui passera rapidement aux oubliettes…
2022
Bof
Un film sans grand scénario juste violent
Drame • (1h54) • 2022 • France - Belgique • Réalisé par Patricia Mazuy • avec Arieh Worthalter, Achille Reggiani, Leïla Muse, Olivier Faliez. Deux frères aux caractères bien trempés se retrouvent dans une situation délicate lorsque l'un d'entre reçoit le bowling de son père en héritage. 🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳🎳 À Caen, un bowling familial devient le terrain de jeu d’un prédateur. Un film à la fois manichéen et impressionnant par sa mise en scène, par Patricia Mazuy, la réalisatrice de Saint-Cyr. Regarder en face la bestialité de l’homme, ou la sienne, plus ou moins refoulée, demeure une expérience salutaire à laquelle chacun n’est hélas pas toujours prêt. À Locarno, en août dernier, un quart de la salle d’une projection de Bowling Saturne s’est vidée après une scène d’une violence frontale difficilement soutenable et pourtant essentielle dans le récit et le propos du film. Une étreinte primale filmée dans sa troublante complexité, sa vérité crue, sans fausse pudeur, qu’on se gardera de décrire pour préserver la surprise, le choc. Les films de tueurs en série échappent souvent au réalisme en décrivant des psychopathes trop tordus pour inviter à l’identification. Le meurtrier de Bowling Saturne, qui naît littéralement devant nos yeux, est d’autant plus perturbant qu’il nous est familier. Comme souvent chez la réalisatrice de Peaux de vache, fulgurant premier film sorti en 1989, déjà une histoire de fratrie minée par un inavouable secret, les héros sont des archétypes mus par des forces qui les dépassent. À la mort de leur père, Guillaume, un flic apprécié par sa hiérarchie, confie à Armand, son demi-frère, bloc de frustration qui n’a jamais accepté d’être relégué au rang de « bâtard », la gestion du bowling sur lequel régnait le féroce pater familias. Lequel avait élevé ses deux fils dans l’iniquité la plus totale. Certains reprocheront à Patricia Mazuy de ne pas y aller avec le dos de la cuillère : son film déborde de signes, de mythes et de symboles d’une finesse toute relative. Le mâle alpha qu’était le père, chasseur de gros gibier et amateur de safaris privés aux confins de l’abjection et de la légalité, manquerait-il de subtilité dans sa représentation ? Ce fantôme rebute mais il existe bien, et il est effrayant. Il a désormais les traits du fils honni, celui-là même qu’avait dévoré le titan Cronos – équivalent de Saturne dans la mythologie grecque. Le bowling rouge sang est son antre, le souterrain où il choisit ses prochaines victimes avant de les emporter dans l’appartement de fonction au dernier étage du même immeuble, son aire, où il les sacrifie. Même si elle repose sur des motifs manichéens (les codes du polar le sont parfois) et un substrat antique propice aux raccourcis esthétiques, la mise en scène déploie une force impressionnante dans son utilisation de la topographie de la ville de Caen, rarement filmée au cinéma. Totalement habités par leurs personnages aux costumes semblant taillés dans le marbre, le toujours irréprochable Arieh Worthalter et le débutant Achille Reggiani (par ailleurs fils de la réalisatrice) composent au finale un portrait plus nuancé qu’il n’y paraît de l’homme du XXIe siècle, éternellement aux prises avec ce duo démoniaque, Éros et Thanatos, dont une vie ne suffit pas à apprendre le dosage adéquat. TÉLÉRAMA • Critique par Jérémie Couston • Publié le 25/10/2022.
Katorza