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1967
•
Sci-Fi / Thriller
•
1h46
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Summary
An unhappy middle-aged banker agrees to a procedure that will fake his death and give him a completely new look and identity - one that comes with its own price.

1967
•
Sci-Fi / Thriller
•
1h46
Summary
An unhappy middle-aged banker agrees to a procedure that will fake his death and give him a completely new look and identity - one that comes with its own price.
Étonnant film de science fiction et un grand Franckenheimer
Thriller • (1h47) • 1967 • Etats-Unis • Réalisé par John Frankenheimer • avec Rock Hudson, Salome Jens, Randolph John, Will Geer. Arthur Hamilton, un banquier quinquagénaire, est lassé de la vie qu'il mène. Il est contacté par une mystérieuse organisation qui lui propose de changer d'identité. Après sa disparition, maquillée en suicide, il subit une opération chirurgicale. C'est ainsi qu'il débute sa carrière de peintre sur la côte californienne, sous le nom de Tony Wilson. Il habite une belle maison à Malibu et emploie un valet de chambre qui veille à tout. Il ne tarde pas à séduire Nora, sa ravissante voisine. Un soir, sous l'effet de l'alcool, il livre son secret. La société qui a orchestré son changement de vie souhaite alors le retrouver pour l'éliminer... 2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣2️⃣ « Il n’y a pas de deuxième chance dans une vie américaine », écrivait Francis Scott Fitzgerald dans Gatsby le Magnifique. John Frankenheimer le confirme dans L’Opération diabolique, film radical et méconnu, peu visible depuis sa sortie, désastreuse, en 1966. Dès le générique, signé par le virtuose Saul Bass, les très gros plans sur les anamorphoses d’un visage en état de panique donnent le ton : c’est un cauchemar paranoïaque que va raconter le réalisateur d’Un crime dans la tête. Le héros est traqué par la caméra, dans un monde qui semble vaciller autour de lui… À 50 ans, Arthur Hamilton a réussi sa carrière dans la banque, mais son existence routinière le plonge dans la dépression. Une mystérieuse organisation lui propose de changer de visage et d’identité. Marché conclu : l’homme d’affaires au physique banal (interprété par John Randolph) prend les traits glamour de… Rock Hudson. La société secrète lui offre un statut de peintre bohème chic, confortablement installé dans une villa avec majordome sur une plage de Californie. C’est l’occasion pour le cinéaste de railler l’émergence de la contre-culture hippie à travers une scène délirante (et un peu longue) d’orgie bachique. Mais aussi de dénoncer les mirages du rêve américain : la nouvelle vie d’Arthur Hamilton est aussi superficielle, aussi contrainte, aussi angoissante que la première. Les cadrages déformants à la courte focale, le noir et blanc hyper contrastés et la musique dissonante de Jerry Goldsmith entretiennent le malaise. Jusqu’à la tétanisante scène finale, d’une violence inattendue. TÉLÉRAMA • Critique par Samuel Douhaire • Publié le 19/04/2022.
Atmosphère Kafkaïenne. Un monde terrifiant