
2010
•
Mystery / Thriller
•
2h18
Summary
In 1954, a U.S. Marshal investigates the disappearance of a murderer who escaped from a hospital for the criminally insane.
Public Opinion
29.4k reviews
8.7/10
8.2/10
Shutter Island captivates audiences with its masterful plot twists and intense psychological intrigue. Viewers are consistently impressed by Leonardo DiCaprio's stellar performance and Martin Scorsese's expert direction, which create a haunting and suspenseful atmosphere. The film's complex narrative invites multiple viewings to catch all the subtle clues, making it a favorite for many. Its shocking conclusion leaves a lasting impact, prompting deep reflection and discussion.
👍 The plot twist is considered one of the best in modern cinema.
👎 The complex story may confuse some viewers on the first watch.
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👎👎👎👎 pas du tout aimé, trop violent, trop de sang, trop de scènes tout beurk.
2010
Shutter Island, c’est plus qu’un grand film : c’est un monument du thriller psychologique moderne. Martin Scorsese signe ici une œuvre d’une précision chirurgicale, une leçon de mise en scène et d’écriture qui démontre, une fois encore, que le maître new-yorkais sait manipuler son spectateur aussi bien qu’il dirige ses acteurs. Basé sur le roman de Dennis Lehane, le film repose sur un twist majeur — voire un double twist — dont la force ne tient pas seulement à la surprise, mais à la logique implacable de sa construction. Revoir Shutter Island, c’est une expérience en soi : chaque plan, chaque dialogue, chaque regard contient un indice que Scorsese avait pourtant déposé sous nos yeux dès le début. Ce n’est qu’après coup que l’on réalise à quel point tout était là, comme une énigme évidente qu’on n’avait pas su déchiffrer. L’histoire est complexe, dense, labyrinthique. Et c’est précisément ce qui la rend fascinante. Teddy Daniels (Leonardo DiCaprio), marshal venu enquêter sur la disparition d’une patiente dans un hôpital psychiatrique isolé sur une île battue par les vents, sombre peu à peu dans un brouillard de paranoïa et de cauchemar. Dès les premiers plans, Scorsese installe une atmosphère oppressante : la brume, le bruit grave des coups d’archets, la mer déchaînée, et ce ferry qui avance vers l’île comme un vaisseau vers l’enfer. Rien que cette introduction annonce la couleur — on ne sortira pas indemne de Shutter Island. Les rêves et hallucinations du film comptent parmi les plus belles séquences du cinéma de Scorsese. On y trouve une poésie morbide, un onirisme presque hypnotique, où la beauté se mêle au trauma. Les flashbacks dans les camps nazis ou le drame familial de Teddy déchirent le spectateur par leur intensité émotionnelle. Le montage, la musique, la lumière : tout concourt à maintenir une tension croissante, une impression de malaise permanent qui nous colle à la peau. Et puis, il y a ce fameux verre d’eau. Certains ont cru à un faux raccord, mais il s’agit d’un choix conscient. Le film est tourné du point de vue mental du héros. Scorsese joue avec notre perception du réel, comme si nous partagions les illusions de Teddy. L’île n’est plus un simple décor : c’est une projection de son esprit fracturé, un théâtre de la folie où les murs se referment autant sur lui que sur nous. Le contexte historique n’est pas anodin : dans les années 50, les traitements infligés aux « malades mentaux » sont d’une brutalité inouïe. Le docteur Cawley, interprété avec une ambiguïté saisissante, incarne cette frontière fragile entre soin et contrôle, humanisme et manipulation. Il ne voit pas en Teddy un criminel, mais un homme brisé qu’il tente — désespérément — de sauver. Et quand Teddy, à la fin, murmure cette phrase déchirante « Vaut-il mieux vivre en monstre ou mourir en homme de bien ? … tout le film prend une autre dimension. Côté casting, c’est un sans-faute. Leonardo DiCaprio est au sommet de son art, livrant une interprétation d’une intensité rare, mélange de colère, de douleur et de confusion. Les années 2010 seront son âge d’or (Inception, Django Unchained, The Revenant…), et Shutter Island en est l’un des sommets. À ses côtés, Mark Ruffalo apporte une présence calme, presque apaisante, qui cache pourtant bien des secrets. Et comme toujours chez Scorsese, les seconds rôles sont impeccables : Ben Kingsley, Max von Sydow, Michelle Williams — chacun ajoute une pierre à ce labyrinthe mental. Au final, Shutter Island est une œuvre totale. Un film qu’on ne regarde pas, mais qu’on traverse. Une plongée dans les ténèbres de la psyché humaine, magnifiée par une mise en scène d’une rigueur absolue. Rien n’est laissé au hasard. Rien n’est gratuit. Un classique instantané, qu’on redécouvre à chaque visionnage, et qui rappelle que le plus terrifiant des lieux n’est pas une île perdue au large… Mais notre propre esprit. Les 17 points du film + dénouement « 1. Dès la première scène, on remarque que Teddy a le mal de mer qui est lié à sa peur panique de l’eau, associée au drame dont il a été témoin (découverte du corps de ses trois enfants dans le lac) 2. Quand Teddy présente son badge au directeur adjoint, on constate les regards méfiants des gardiens, certains étant même armés. Teddy le remarque étant un super Marshall. On comprend leur réaction de méfiance par la suite puisque Teddy étant un patient entraîné (militaire puis policier) 3. Teddy affirme à son partenaire que ce sont des clôtures électriques qui sont présentes sur tout le périmètre. Son coéquipier lui demande comment il le sait. Teddy lui répond qu’il en a vu par le passé. S’il connaît ce détail, c'est parce qu’il est un patient de cet hôpital 4. Au moment où les Marshals doivent donner leurs armes aux directeurs, on peut s'apercevoir que Chuck a quelque difficulté à décrocher l'étui de son arme qui est à sa ceinture. Ce qui tu en conviendras est très bizarre pour un policier fédéral qui est dans le métier depuis 4 ans. 5. En arrivant dans la cour de l’hôpital, Teddy/ Andrew croise le regard d'une patiente qui lui fait un geste de la main comme pour lui dire chut. Cependant, Teddy est le seul à voir le geste de cette femme. Cela serait éventuellement le début d'une hallucination. 6. Lors de l'interrogatoire des infirmiers de l'hôpital, Teddy pose des questions sur la séance de groupe à laquelle Rachel Solando aurait participé sous la direction du Dr Sheehan. Lorsqu'il interroge une des infirmières sur Lester Sheehan, elle regarde du coin de l'œil Chuck. 7. Dans son rêve Teddy / Andrew voit sa femme, à un moment celle-ci est mouillée et saigne au niveau du ventre. Sa blessure est associée au meurtre qu'a commis Teddy /Andrew en tirant dans le ventre de sa femme. 8. Dans le réfectoire, les policiers, cette fois-ci questionnent les patients de l'institution. La seconde patiente, Madame Kearns est questionnée sur le Dr Sheehan ,elle pose son regard sur Chuck, l'instant d' après la caméra fait un plan sur celui ci, ce qui démontre encore une fois que ces deux personnages sont liés. La patiente demande à Chuck de lui apporter un verre d'eau, à cet instant, elle écrit un mot sur le carnet de Teddy " RUN". Mais ce qui est le plus frappant lors de ce passage, c'est lorsque Chuck rapporte le verre d'eau. Celle-ci le boit d'un trait sauf que si vous faites bien attention, elle ne tient aucun verre dans ses mains. Ne pas croire que c'est un faux-raccord ! Ce moment est bien une hallucination de Teddy à laquelle nous, spectateur sommes témoins. 9. Le 67ème patient dont il s'agit et dont l'énigme plane pendant tout le film est bien évidemment Teddy/ Andrew. Lors de la réunion avec le personnel dirigeant, on apprend qu'il y a 42 patients dans le bloc A et B ainsi que 24 dans le bloc C, ce qui nous donne 66 internes. Par conséquent le 67ème patient est bien Andrew Laddies comme le pense Teddy, c’est-à-dire lui-même 10. La rencontre avec la fausse Rachel Solando: dans cette scène, on peut s'apercevoir que ses pieds sont secs et Chuck fait remarquer qu'elle n'a aucune égratignure, on peut donc en conclure que cette femme ne s'est jamais aventurée dehors pour prendre la fuite. Cette soi disant Rachel est enfermée pour avoir noyé ses 3 enfants, celle-ci ne se rappelle pas de son crime. Cet échange était nécessaire pour permettre à Teddy/ Andrew de se souvenir de son propre drame et les pertes de mémoire qui rappel son symptôme. D'ailleurs, la personne qui jouait le rôle de Rachel est en fait une infirmière, que l'on retrouve à la fin lorsque Teddy / Andrew se réveille après s’être évanoui 11. Dans son second rêve, Teddy voit 3 enfants sur le sol tachés de sang, puis on le retrouve au lac et dépose la petite fille dans l'eau à ses côtés, on retrouve la fausse Rachel. Teddy / Andrew, inconsciemment, recolle petit à petit les pièces du puzzle. Dans ce rêve Dolores fait son apparition et comme pour la patiente que Teddy à vu a son arrivée celle-ci lui dit "Chut" 12. George Noyce, le prisonnier défiguré qui est enfermé dans le bloc C. Ce dialogue entre ce personnage et Teddy / Andrew est très intéressant. Celui-ci précise au Marchal qu'il n'enquête sur rien du tout, qu'il n'est qu'un " rat dans un labyrinthe". Il lui dit aussi que pour découvrir la vérité, il faut absolument qu'il laisse partir Dolores sinon il ne quittera jamais cette île. Il l'informe également que s’il tue Andrew Laddies il ne pourra pas quitter cet endroit. Si nous interprétons les mots de Noyce , cela veut dire que l'affaire sur laquelle enquête Teddy n'est qu'une mascarade organisée pour lui afin de le soigner de sa maladie d’où l'expression "rat dans un labyrinthe". Pour se faire, il doit se débarrasser de sa culpabilité qui est le meurtre de sa femme, Dolores. Dans le cas contraire, il ne pourra pas guérir. Et bien entendu s’il tue Andrew Laddies, il ne peut évidemment pas quitter l’île. 13. Le passage dans la caverne où Teddy rencontre la "vraie" Rachel Solando ne sert qu'a le conforter dans ses soupçons et dans sa paranoïa. Cette scène n'est qu'une vision de l'esprit de Teddy, nous sommes à ce moment précis dans sa tête et au paroxysme de sa schizophrénie. Rachel n’existe pas et n'a jamais existé ce n'est qu'un des protagonistes de l'histoire inventée par celui-ci. 14. L'entretien dans la Jeep avec le directeur et cette conversation sur le thème de la violence et de l'animosité nous permet de constater que le responsable de l'établissement essaie de faire ressortir la nature profonde de Teddy/ Andrew et du danger qu'il représente 15. À son retour de la caverne, il se rend dans l'enceinte d'Ashecliffe et à ce moment, nous pouvons observer que les grilles sont ouvertes alors qu'un panneau signale que les portes doivent toujours rester fermées. Le personnel était donc à sa recherche ce qui explique la détresse des patients complètement apeurés lorsqu'ils aperçoivent Teddy / Andrew. Les médecins essaient de les rassurer en leurs disant de ne pas le regarder. 16. Lors de la révélation finale dans le phare, par le Dr Cawley et du Dr Sheehan sur l'état mental de Teddy et des preuves qu'ils apportent afin de le convaincre qu'il fait bien partie des patients depuis 2 ans, Teddy / Andrew arrive à prendre le revolver sur le bureau et tir sur le Dr Cawley, on y aperçoit des taches de sang sur le tableau qui se trouve derrière le médecin et qui disparaissent le plan suivant. On assiste à ce moment à une dernière hallucination de Teddy. Son arme n’est qu’un jouet. 17. Le pansement que porte Teddy / Andrew sur le front a également une signification. Il peut être connoté comme sa maladie, si vous remarquer bien à la fin, il ne le porte plus, car il est bel et bien guéri, l’expérience à donc bien fonctionné. » À la fin du film Andrew rechute, cependant l’écoute de la dernière réplique du film démontre qu'il est totalement conscient de ses actes, son double fictif à bel est bien disparu. Cependant, Teddy n’existant plus pour supporter ce poids, il choisit de se libérer de sa culpabilité et du fardeau qui le
Banger
Classico, tellement a voir
Ambience cool je vois pourquoi ça plaît moment sympa
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