
2021
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Romance / Drame
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1h39
Résumé
Une mère tombe dans une relation addictive avec un diplomate russe, avec qui elle n'a rien en commun.
Une femme, Hélène, raconte en voix off ce que fut sa relation adultère avec un homme, Alexandre, pendant plus d'un an : de ce personnage furtif de Russe marié au service d'oligarques, elle n'a fait qu'attendre les signes pour se rendre disponible et coucher avec lui. Le reste du temps, où Hélène donne cours, écrit des livres, élève son fils, est pour elle entièrement tendu vers le moment des retrouvailles. Le jeu subtil et profond de Laetitia Dosch fait bien ressortir les mille nuances de cette histoire, adaptée d’un roman d’Annie Ernaux. Passion simple aboutit à un beau portrait de femme, prise à un carrefour de sa vie, interprété par des acteurs investis et une cinéaste émue par son sujet. Un film solaire et sensuel. Ce film, sensible et perturbant, décrit de manière fascinante l'autopsie d'un amour toxique. C'est en cela qu'il a la force de l'évidence. Et pour cela qu'il dérange. La beauté du film de Danielle Arbid est de s’en tenir à ce vœu de simplicité : chroniquer cet amour singulier en l’arrachant aux vieilles lunes du romantisme, sans tomber non plus dans l’étude de cas clinique. Danielle Arbid a su retrouver le souffle et l’esprit du récit autobiographie, en filmant à nu, à cru, assez pour suggérer ce qui se joue et se noue, sans tomber dans l’illustration dérangeante. Un film fiévreux et convaincant. Le film parvient à restituer l’espace de quelques instants l’ineffable d’une attirance. Au centre du tournis chaleureux et de ses ambiguïtés [...] Lætitia Dosch semble inventer en chaque plan un point de grâce et d’équilibre délicat à toutes sortes de nuances de l’impatience, du désir, de l’abandon. Une histoire sensuelle qui, pour le meilleur et pour le pire, bouscule en profondeur la vie d’une femme qui n’attendait probablement que cela. La caméra, délicatement, emphatiquement parfois, capte tout ce qui survient entre deux corps qui s'adorent, se dominent, et tout ce qui se passe de mots.
Vu le 17 04 22
Écrit à l'os, le roman d'Annie Et aux prend chair dans ce film beau et cru de Danielle Arbid. Cette histoire d'obsession amoureuse doit beaucoup à la généreuse audace de Laëtitia Dosh, actrice à fleur de peau.
L’histoire d’une passion destructrice Scènes torrides mais un manque de rythme Laëtitia Dosch incarne parfaitement une prof de fac dépassée par cette attirance physique irrépressible Très bonne BO L’acteur russe a un physique antipathique
Délicat et tout en finesse
À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi. Tout de lui m'a été précieux, ses yeux, sa bouche, son sexe, ses souvenirs d’enfant, sa voix..." Distribution Sergueï Polounine Alexandre Lætitia Dosch Hélène Caroline Ducey Anita Très mal joué par Laetitia Dosh
Danielle Arbid (2020) - Mk2 Parnasse
Daniele Arbid
Belle adaptation du livre d’Annie ernaux