
2024
•
Comedy / Drama
•
1h45
Summary
During COVID-19 lockdown in 2020, two married couples quarantine together in a country house, leading to rising tensions and revelations about their relationships.
J'ai toujours beaucoup aimé les films dans lesquels il ne se passe rien et qui traitent de la vie quotidienne. Avec Hors du temps, je suis parfaitement servi. Enfin oui, mais non. Vincent Macaigne est parfait, d'un naturel déconcertant. Mais Micha Lescot, punaise, j'ai eu beaucoup de mal à le supporter tant son jeu semble forcé. Apparemment c'est un gars du théâtre, ceci peut expliquer sa diction trop parfaite, son emphase. Faut dire également que je n'aime pas sa tronche, et ça c'est plus compliqué à expliquer et à argumenter. Nine d'Urso est très bien, Nora Hamzawi également mais plus en retrait. Côté direction d'acteur, Olivier Assayas tente des choses pas très naturelles et plutôt déconcertantes. [spoiler]Quand Morgane dit à Etienne qu'une mallette attend devant la porte, son visage est totalement fermé et j'ai pensé qu'une dispute allait éclater. Bein absolument pas, la seconde d'après elle lui propose de l'aider à installer son micro, avec un sourire plein de dents.[/spoiler] Je préviens que ce spoiler n'en est absolument pas un, mais mieux vaut prévenir que de se voir refuser sa critique. Donc scénario sympa, acteurs convaincants dans l'ensemble, et réalisation un peu boiteuse, mais que 3 sur 5. Simplement parce qu'ils sont bien gentils tous ces gens mais s'entendent-ils parler ? Enfin plutôt, dans la mesure où c'est censé d'être l'histoire d'Olivier Assayas et son frangin, compagnes comprises, est-ce qu'ils intellectualisent réellement autant les choses ? Est-ce qu'ils peuvent avoir tout lu et tout retenu ? Parce que c'est bien beau la culture, mais là ils sont quand même malgré tout super chiants ces gens ! Et puis le gros point noir pour moi, c'est la narration du réalisateur. Mais quelle voix punaise, un calvaire à écouter. 'fin bref, 3/5 et vive Vincent Macaigne !
Un film clairement autobiographique d’Olivier Assayas , sur son confinement pendant le Covid avec son frère et leurs compagnes respectives Très parisien, autocentré et maniéré , on finit néanmoins par sourire et être touché vers la fin Nine d’Urso est une jolie révélation
Un peu barré mais sympa de suivre ces deux frères confinés
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Vu sur KatarAirways retour Inde
Le confinement des frangins Assayas.
Film narratif Sans surprise A la limite dd l ennui
MyCANAL 25 janvier
Comédie dramatique • d’Olivier Assayas • 2024 • 1h45 • avec Vincent Macaigne, Micha Lescot, Nora Hamzawi, Nine d'Urso. Avril 2020. Paul, réalisateur, et son frère Etienne, un journaliste spécialisé en musique, décident de se rendre à la campagne dans la maison où ils ont grandi pour y vivre le temps du confinement imposé par les autorités durant la pandémie. Morgane et Carole, leurs compagnes respectives, les accompagnent sur place. Chaque pièce de la demeure, chaque objet qui s'y trouve, les arbres du jardin, les sentiers parcourant les sous-bois des alentours : tout rappelle aux deux frères les souvenirs de leur enfance. Malheureusement, quelques révélations dérangeantes provoquent bientôt de vives tensions lors de cette cohabitation imposée... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Dans le cinéma d’auteur français, il s’est souvent distingué par la maestria de ses films, qu’on se souvienne de Sils Maria (2014) ou de Cuban Network (2019). Cette fois, Olivier Assayas nous surprend par le dépouillement de son style : sur des plans fixes tournés à Montabé, dans la vallée de Chevreuse, sa voix blanche se pose pour nous raconter l’enfance vécue là, la maison de ses parents, les voisins, les jeux dans le parc. Plus personnel qu’il ne l’a jamais été, le réalisateur rend d’emblée saisissante l’évocation de ce monde figé dans le souvenir, qui s’ouvre à nouveau parce que le temps s’arrête… Au printemps 2020, le confinement commence et les deux frères Assayas, Olivier et Michka, le passionnant journaliste rock qui anime Very good trip sur France Inter, se réfugient, chacun avec sa fiancée, dans la maison de Montabé. À l’écran, ils s’appellent Paul, l’aîné, cinéaste, et Étienne. La décontraction jubilatoire des deux acteurs qui les interprètent, Vincent Macaigne et Micha Lescot, entretient l’effet d’un film de famille. Mais ces deux personnages, curieusement, nous racontent, nous aussi, autant que leurs modèles. La paranoïa Covid de Paul, qui s’accroche à toutes les peurs possibles (le virus survit quatre heures sur les cartons d’emballage !), nous est familière. Le sang-froid d’Étienne, en apparence résigné mais qui subit la pandémie comme une attaque aux libertés, nous parle directement. Le confinement que chacun a vécu d’une manière particulière est devenu notre mémoire commune. Hors du temps raconte avec beaucoup de vivacité cette expérience à la fois collective et intime, mélange étonnant de choses devenues banales, dont on peut rire, et de sensations nouvelles, gravées en nous. Dans chaque registre, Assayas cultive la liberté. Son retour sur l’histoire familiale et sur son parcours personnel devient une chasse aux trésors inédite – comme lorsque apparaissent des photos de la première femme qu’il aima. Sans cérémonie, il pose la valeur sacrée de certains souvenirs, celle de l’art, si important pour sa mère et son père. Puis, dans les scènes de comédie, il n’hésite pas à se moquer du monde d’aujourd’hui comme de lui-même. Les deux fiancées (spirituelles et papillonnantes Nora Hamzawi et Nine d’Urso) soutiennent chacun des frères autant qu’elles tournent en dérision leurs tics, leurs affectations. À la fois sérieux et pas sérieux, profond et léger, Hors du temps nous dit que la pandémie a changé nos vies et que le cinéma peut se réinventer aussi. En faisant du confinement une échappée belle, drôle et émouvante. TÉLÉRAMA • Par Frédéric Strauss • Publié le 18 juin 2024.