Summary
Tumultuous relationship between Pyotr Tchaikovsky, the most famous Russian composer of all time, and his wife Antonina Miliukova.
Eric Neuhoff : " La femme de Tchaïkovsky, un film magnifique porté par une actrice sidérante" Selon le journaliste au Figaro, "La femme de Tchaïkovsky est un film magnifique. D'ailleurs Alyona Mikhailova aurait dû avoir le prix d'interprétation à Cannes. Elle est sidérante. C'est un ouragan, un incendie, cette fille ! On connaissait l'histoire grâce à Ken Russell. Comme quoi Tchaikovski a le don de booster les réalisateurs La femme de Tchaïkovsky est un peu l'histoire d'Adèle H, version samovar, qui aurait mis le doigt dans la prise. La caméra en bouche tout le temps. Il y a des scènes avec des mendiants. Dans les intérieurs aussi, il y a un côté Cris et chuchotements (Ingmar Bergman (1972)). Il y a une symphonie des linges, des draps, des chemises de nuit. Ce film a un souffle, une noirceur étonnante qui rattrape La fièvre de Petrov (2021), le précédent film du cinéaste Kirill Serebrennikov. Cela tient surtout à l'interprétation de l'actrice, à la force de la caméra qui bouge beaucoup et peut-être à cette espèce de folie russe dont on parle tout le temps et qui là, existe vraiment. Il y a sans doute des passages un peu ridicules comme ces marins nus à la Cocteau. Mais en même temps, c'est justifié puisque c'est cette femme qui ne voudra jamais divorcer, se voile un peu la face et imagine que son mari restera toujours pour elle. C'est l'histoire d'une passion folle."
Ennuyeux moitié sous titré abandon
Superbe film 😉 . Sur Arte replay
💗💗💗 Un film noir, poignant, sombre, désespéré et un naufrage vers la folie absolue. Une mise en miroir de la société russe passée, tsariste et actuelle. Critique Irisbrie.com (https://www.irisbrie.com/lafemmedetcha%C3%AFkovski) "Une vraie femme parvient à ses fins avec n’importe quel homme !" entend-elle siffler à ses oreilles. Soit un supplément de cruauté par-dessus son supplice : un amour dévorant et non partagé pour son époux, l’illustre compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski. Et ce depuis leur première rencontre, à Moscou, dans les années 1870. Voilà mises en lumière (et en ombres), par Kirill Serebrennikov, l’histoire méconnue d’Antonina, sa vie à la fois gâchée et embrasée. Elle était jeune, volontaire et pas spécialement pauvre avant de croiser le musicien. Elle est morte en 1917, dans un asile. Le génie ombrageux (dont l’œuvre n’est jamais au centre du film) n’avait répondu à sa déclaration d’amour épistolaire que dans le but de contracter un mariage de façade. S’en est suivi, pour elle, un enfer de frustration, d’humiliation, d’aveuglement, de déni. Serebrennikov, Russe dissident, désormais exilé à Berlin, ouvertement gay, endosse avec frénésie le point de vue de la damnée. Il met sa virtuosité tourbillonnante, sa démesure baroque au service de cette chute, qui est aussi une résistance. Antonina est méprisée en tant que femme dans une époque et une société patriarcales (milieu artistique compris), un univers d’hommes, homosexuels ou non. Elle est rejetée en tant qu’épouse et modeste amatrice de musique. Mais sa puissance tient à la force de son désir pour Tchaïkovski. Un désir tout sauf éthéré, nourri d’admiration mais violemment sexuel, et qui tend vers l’infini au fur et à mesure que le compositeur se dérobe, puis cherche à se débarrasser de sa femme. (Irisbrie.com)
Très bien joué, extrêmement noir et glauque. Dans l’obsession et la psychose de l’héroïne
Cine + Canal plus Kirill Serebrennikov Avec Odin Lund Biron, Alyona Mikhailova 2022