The Braves

Très beau et triste

Anaïs Volpé DOP Sean Price Williams

Drame • (1h39) • 2022 • France • Réalisé par Anaïs Volpé • avec Souheila Yacoub, Déborah Lukumuena, Matthieu Longatte, Sveva Alviti. Alors qu'elles rêvent de carrières d'actrices hollywoodiennes, Alma et Margot enchaînent les auditions, sans grand succès. Lasses, épuisées de mener une existence faite de petits boulots pour survivre, ces deux amies de longue date décident de tenter le tout pour le tout au prochain casting. Elles mettent au point un plan ingénieux pour enfin parvenir à attirer l'attention, et tout se déroule comme prévu à leur grand étonnement. Les voilà lancées dans le grand bain, enfin proches d'atteindre un but qui paraissait inaccessible. Pétillantes, souriantes, Alma et Margot profitent désormais pleinement de la chance qui s'offre à elles... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Margot et Alma ont une vingtaine d’années, elles partagent l’une de ces amitiés fusionnelles, idéalistes et exubérantes qui fleurent encore l’adolescence. Le film, intimiste, exalté, un brin brouillon, nous lance d’abord sur une fausse piste : la chronique du quotidien remuant de deux filles d’aujourd’hui, qui partagent le même rêve : devenir comédiennes de théâtre. L’une, Alma (Déborah Lukumuena, découverte dans Divines, de Houda Benyamina), décroche un premier rôle, l’autre, Margot (Souheila Yacoub, que l’on retrouve dans En corps, de Cédric Klapisch), est embauchée comme doublure. Très vite, pourtant, le secret d’Alma change la donne, et la nature du récit : elle est gravement malade. En équilibre instable entre mélodrame pataud et émotions véritables, entre l’emphase et la délicatesse, la réalisatrice Anaïs Volpé veut tout embrasser, la vie, l’amour, l’art et la mort… Une étreinte aussi désordonnée qu’attachante, dominée par l’énergie et le charisme de ses jeunes interprètes. Critique par Cécile Mury • Publié le 07/03/2023.

Les duos des actrices est fabuleux elles sont fabuleuses super émouvant belle réalisation

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