
2023
•
Science-fiction / Thriller
•
1h44
Abonnement
Résumé
Alors qu’Izi s’apprête à enfin quitter la Kitchen, l’un des derniers grands ensembles de Londres, le jeune Benji débarque dans sa vie, l’obligeant à prendre une décision difficile.
Dans un Londres dystopique, le fossé entre les riches et les pauvres a été poussé à son paroxysme. Toutes les formes de logement social ont été éradiquées et il ne reste plus que " The Kitchen " : une communauté qui refuse de quitter l'endroit qu'elle appelle sa maison. Izi tente désespérément de trouver un moyen de s'en sortir alors qu'il se lie d'amitié avec Benji, 12 ans, qui a perdu sa mère et cherche une famille. Au début – c’est-à-dire pendant dix à quinze minutes tout au plus – on laisse à « The Kitchen » le bénéfice du doute mais on sent vite que tous nos espoirs vont être (vraiment) mis à mal. On voit le design d’un Londres de 2040, enfin de ces banlieues défavorisées, plutôt probant et assez agréables à l’œil et on reconnaît là les affinités du coréalisateur Kibwe Tavares qui doit en être à l’origine de par sa formation. Puis on nous présente le personnage principal, mutique au possible, et son hypothétique fils qui vient de perdre sa mère et ne sait pas qui est son père. Et bien cette sorte d’apprivoisement entre un père et un fils est au cœur du sujet mais tout se traîne, tout est long, tout est lent, tout est décousu et on en vient à se demander quel était l’intérêt de ce contexte d’anticipation qui n’est jamais exploité. Quel était le but? Comme ces scènes de vol ou de braquage qui n’apportent rien à l’histoire et semblent sorties d’un autre film...
J’ai pas trop aimé la fin, car on sait pas ce qui se passe après, ça m’a laissé sur ma fin, j’aime sûrement parce ce que l’acteur c’est Kano