7.5/10
2005
•
Action / Adventure
•
1h59
Summary
With a plan to exact revenge on a mythical shark that killed his partner, Oceanographer Steve Zissou (Bill Murray) rallies a crew that includes his estranged wife, a journalist, and a man who may or may not be his son.
This packed so much. Music, Bill Murray, quirky Wes Anderson framing, and a tribute to Cousteau. So well done. Just a poignant delight of a voyage.
👎Pas trop mal. Un film prometteur par son synopsis mais qui est à des kilomètres de ce que peut nous apporter Wes Anderson. On ne retrouve que trop peu son génie de la mise en scène et du découpage de ses plans. On s'attendait à plusieurs petites histoires courtes, endiablé et drôles mais au final c'est flasque. Une déception. Par contre, même s'il ne répond pas à nos attentes, c'est un film qui est regardable mais sans plus. Casting 5 ⭐
Les films d’Anderson ont tous le même style : un cadre millimétré, des plans ultra-symétriques, une musique qui vient rythmer le tout et une légèreté de ton. Mais le film ne m'a pas emballé plus que ça, l'histoire de cette bande peu banale composée de tout sauf de marins est sympa mais pas fascinante. La vie aquatique commence par une sorte de mise en abîme : la projection d'un film, se rapprochant plus du film de vacances que du long-métrage animalier ou écolo, qui prévient qu’il portera sur un film dans lequel le personnage principal mettra sa vie en scène ; le tout projeté sur une scène de théâtre. Le ton est donné : loufoque, absurde, fantasque, plein de dérision et d'ironie, de cynisme et de tendresse. Visuellement décalé, La vie aquatique l’est aussi dans le ton. Chez Anderson, le calme est de courte durée et annonce la tempête. Pour preuve, les scènes de prise d’otages qui oscillent sans arrêt entre tension (certes limitée) et pétage de plombs. La scène dans laquelle Zissou prend les armes pour défendre son bateau et bute tous les pirates dans un accès de folie furieuse, incontrôlable et immodérée est jubilatoire Indéniablement doté d’un humour singulier, et entièrement porté par le charisme inimitable de Bill Murray l’odyssée Zissou manque en revanche de rythme. Anderson enchaîne trop de scènes d’exposition ou d’explication et verse dans la redite, délaissant le tempo enlevé nécessaire à la comédie. Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder le temps restant toutes les 10-20 minutes, signe d'un manque de rythme flagrant, voire de mollesse. Bill Murray interprète une parodie de Cousteau. Le film est un mélange entre notre monde et un autre pris au piège dans la fin des années 1960, lorsque la popularité internationale de Cousteau était à son apogée. Déjà, nous avons le bonnet rouge que porte l’équipage qui est un clin d’œil à cet homme. Le reste des costumes a été inventé. Anderson voulait que les costumes ressemblent à ce qu'on aurait pu voir dans une émission télévisée en couleur de 1968, il a alors pensé à les fabriquer en polyester comme les costumes de la série originale de Star Trek. La technologie inventée et utilisée par l'équipe Zissou est censée être d'avant-garde, mais elle a un côté rétro qui rappelle les premiers James Bond. Les propres films de Zissou, qui segmente ses différentes quêtes en chapitres aux titres sentimentaux, semblent avoir été réalisés il y a des décennies ; en fait, ils rappellent délibérément la série télévisée « L’Odysee sous marine de l’équipe Cousteau ». Un autre personnage très marquant est celui joué par Dafoe, qui obtient un des rôles les plus intéressants, et excelle en coéquipier colérique et aveuglement admiratif de son supérieur. Cate Blanchett joue le rôle d'une femme enceinte et, par une étonnante coïncidence, elle était elle-même enceinte durant le tournage. Wes Anderson avait choisi l'actrice bien avant qu'elle soit enceinte et la production avait déjà fabriqué une prothèse de ventre. Quand l'équipe du film a découvert que Cate était vraiment enceinte, elle a craint un instant que l'actrice ne serait pas capable de participer au tournage du film, du fait des nombreux déplacements, du travail difficile impliquant des bateaux, du temps froid et d'autres difficultés. Mais l'actrice n'a pas été perturbée et a déclaré que ça l'aiderait plutôt à jouer le rôle. Et comme toujours, elle s’en très bien. Au final, un film au style trop particulier pour captiver un large public, surtout qu’il est plombé par le manque de rythme. Mais si on arrive à rentrer dans l’univers, on passera un excellent moment.
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'The Grand Budapest hotel'.
Bof du mal à rentrer dedans ( j'avais mieux aimé ya qql années)
Encore un Wes Anderson donc forcément un moment fabuleux ! Je dirais que celui-ci est quand même très spécial quand on regarde l’œuvre entière de Wes Anderson, il sort beaucoup des habitudes de ce réalisateur même si on retrouve des similarités à d’autres films comme l’animation en volume ou certains plans cadrés de manière parfaitement symétrique. En dehors de ça les palettes de couleurs, la musique et la plupart des plans sont quand même très différents des autres films de Wes Anderson. Au milieu de tout ça on retrouve quand même un scénario vraiment « extraterrestre » bien propre à ce réalisateur complètement barré.