6.7/10
2024
•
Animation / Fantasy
•
2h10
Summary
Set 261 years before the events of "The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring", The War of the Rohirrim tells the story of Helm Hammerhand, a legendary King of Rohan who must defend against an army of Dunlendings. He becomes the namesake for the stronghold of Helm's Deep.
Animation inégale, mélange esthétique parfois hasardeux. Pour l'histoire, les personnages, c'est vu et revu et sans aucune profondeur. Parfois what-the-fuck et souvent longuet. Et puis bon on nous refait le gouffre de Helm quoi.
Je me suis un peu ennuyé Pas assez de fantastique L’histoire est la même que le gouffre de Elme Le film est trop long ! Il y a au moins 45 minutes de trop.
C’est l’histoire d’un ouin ouin, il se fait tej et du coup il est tout grumpy et il fait la guerre à tout le monde. L’animation est jolie y’a pas de soucis mais vraiment le scénario… ça va vraiment pas casser même une patte à un canard. Bref, si c’était issu de la franchise LotR ce serait anecdotique au possible.
Franchement je m'attendais a mieux, graphiquement et même dans l'histoire. La touche manga ne convient pas, les textes sont parfois ridicule et brouillon
« -A qui es tu promise ? -À la mort » Il est toujours délicat de revenir en Terre du Milieu après l’ombre gigantesque laissée par la trilogie de Peter Jackson. La Guerre des Rohirrim relève le défi en optant pour l’animation… avec un résultat en demi-teinte. Il est vrai que le film n’était pas aidé dès le départ puisque le projet a été lancé uniquement afin de pouvoir garder les droits d’adaptation. Il fallait juste garder la poule aux oeufs d’or pour la Warner. C’est pourquoi le budget, probablement important, n’a donc pas été investi dans un travail de recherche créatif, mais dans la puissance technique suffisante afin de produire plus de deux heures d’animation en trois ans top chrono. Ce délai conduit à ma principale reproche : le choix artistique. Pour respecter un délai de production de trois ans, l’équipe a réutilisé les décors des Deux Tours, convertis en 3D, tout en animant les personnages en 2D. Ce mélange crée un rendu visuel particulier, parfois déroutant : les environnements semblent réalistes et massifs, tandis que les héros paraissent flotter par-dessus, comme collés sur l’image. Côté scénario, le film reprend une trame familière pour les fans : un roi qui multiplie les mauvaises décisions, un chef militaire écarté (Eóler), un peuple forcé de fuir vers le Gouffre de Helm, un siège et une bataille sauvée in extremis au petit matin par l’arrivée providentielle du chef militaire éconduit. Difficile de ne pas avoir un air de déjà-vu. Surtout que la mise en scène ne vient jamais transcender ce récit. Elle reste classique, sans ampleur ni inventivité particulière. Pas de fulgurances visuelles, pas de séquences mémorables au niveau de la mise en image : le film se contente d’illustrer l’action plutôt que de la magnifier. La musique, quant à elle, joue la carte de la nostalgie. Elle reprend plusieurs thèmes du Seigneur des Anneaux, à commencer par le thème principal pour l’ouverture, mais ce n’est pas un défaut en soi. Evidemment, qu’il était nécessaire de reprendre le thème du Rohan pour un film centré sur eux. Le problème, c’est que les musiques originales composées pour le film n’ont pas la même puissance que celle d’Howard Shore. Ainsi, ce qui nous reste en tête à la fin, ce sont les musiques qu’on connaissait déjà. Ce film n’a pas d’identité propre. Et pourtant, malgré ces réserves, La Guerre des Rohirrim reste un bon film. La clé, ce sont ses personnages à commencer par Héra, héroïne charismatique et courageuse, qui porte le récit avec une intensité qui force l’attachement. C’est un personnage qui a du sens, qui vit dans un monde où les femmes ont apprit à chevaucher et à se battre depuis leur enfance, tout comme les hommes parce que pour rappel, nous sommes dans le royaume du Rohan : c'est la philosophie même de ce royaume. Elle n’est pourtant pas surhumaine -à la différence son père-. Mais même si les femmes ont plus de droit, le Rohan reste un monde masculin où on lui rappelle régulièrement sa place, mais il en faudrait plus pour la décourager. Son personnage fait certes penser à Eowyn mais son histoire nous est contée par elle aussi, qui l’a certainement vu comme un modèle quand elle était jeune pour devenir celle qu’on connait. Helm Poing de marteau, roi du Rohan, est un personnage marquant. Il est déterminé à protéger sa fille et son peuple de ses ennemis. Réputé pour avoir une énorme force dans les bras -on comprend vite son surnom-, Helm est un roi qui ne se rend jamais et ne donne jamais de signe de faiblesse à ses ennemis. Il est vrai qu’il aurait pu être le protagoniste du long-métrage vu que Tolkien a laissé de nombreux écrits sur lui mais ce qu’ils en ont fait ici se tient également. Un roi protecteur avec une grande estime pour ses fils et une trop grosse protection pour sa fille dont les erreurs de jugement vont le faire payer. Quant aux deux frères, ils ajoutent de la profondeur émotionnelle. Même si on les voit peu et pas très longtemps, on a quand même le temps de les apprécier et leur mort laisse une vraie empreinte dramatique. Là où le film réalise un petit miracle, c’est dans son utilisation mesurée du fan service. On en trouve très peu : à part un caméo de Saruman totalement inutile — pour lequel on a exhumé Christopher Lee juste pour une unique réplique —, et quelques clins d’œil à l’univers plus large, dont l’un autour de l’Anneau de Sauron que recherchent les Orques, un autre à Gandalf. Le reste du temps, l’histoire vit par elle-même sans chercher à empiler les références. Au final, La Guerre des Rohirrim évite le désastre et se regarde sans déplaisir. Mais entre son scénario qui donne par moment une impression de déjà vu et sa mise en scène sage, on a parfois l’impression d’assister à une pub XXL pour la Terre du Milieu, histoire de nous faire patienter afin que les studios aient le temps de développer une « vraie » suite du Seigneur des Anneaux.
Ok dans l’avion mais pas un grand dessin animé, cliché sur cliché