
2024
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Documentaire
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1h36
Résumé
Casablanca. La jeune cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire. C'est alors que les blessures de tout un peuple émergent et que l’Histoire oubliée du Maroc se révèle.
Histoire très peu connue, les aller et retour du film entre acteurs et personnages maquette sont un peu lassant. Formidable rôle de la grand mère
La réalisatrice Asmae El Moudir apprend que sa grand-mère Zahra interdisait strictement la création d'images ou de photographies. El Moudir et son père Mohammed ouvrent un atelier où ils fabriquent un ensemble de figurines miniatures en argile qui recréent la rue de son enfance dans le quartier de Sbata à Casablanca. Des amis, des voisins et, plus difficilement, Zahra sont amenés à l'atelier pour interagir avec les figurines et réfléchir à leur passé. En enquêtant sur l'histoire de sa famille, elle découvre ses liens avec l'histoire collective du quartier, en particulier avec les émeutes du pain de 1981 à Casablanca, qui ont entraîné le massacre de nombreux habitants1.
Catharsis avec représentation du passé à l’aide de figurines. La grand mère dictateur qui refuse toutes les photos. Tuerie à Casablanca le 20 juin 1981 lors des émeutes du pain
Omnia Avec Yannick
Bravant son aïeule autoritaire qui impose secrets et mensonges à la famille, la réalisatrice recrée un Casablanca miniature en carton et en glaise pour ranimer le souvenir des émeutes « du pain » de juin 1981 que là grand mère veut occulter Un documentaire vivifiant rythmé par une musique directrice
Asmae Elmoudir (2023, France)
Au ciné UGC Les Halles avec Amâna, le 03/03. Waw, quel film. Très original et bien ficelé. Une histoire à la fois familiale et nationale sur un épisode sombre de l’histoire du Maroc. La manière dont ça a été raconté me laisse sans voix. J’ai beaucoup apprécié la bande son de Nass El Ghiwane qui accompagnait les mises en scènes de marionnettes et les récits de la réalisatrice, Asmae El Moundir. Je suis contente d’avoir pu voir ce film en très bonne compagnie et ça me donne envie de connaître plus l’histoire du Maroc , de réécouter des classiques de la chanson marocaine.
C’est un documentaire. Une petite fille raconte l’histoire de sa famille, sa grand-mère, sa mère, son père, les voisins dans la période de troubles de son enfance. Dans les années 80. Par exemple, sous l’règne de Hassan deux il y a eu une révolte de la faim, une manifestation qui a été réprimée dans le sang, les voisins qui ont été emprisonné pendant 13 ans. Et sa grand-mère, au milieu de tout ça qui a été infernale, qui a été autoritaire et qu’à confisqué toutes les photos de la maison les a brûlées ou déchirées.cette l’histoire a été tue jusqu’à présent, et elle reconstitue son histoire avec des maquettes et des marionnettes fait par son père. Les marionnettes représentent les voisins, ses parents, sa grand-mère, elle, et elle refait jouer l’histoire, elle débloque la parole. On découvre aussi l’histoire de sa grand-mère qui a eu deux enfants jumeaux, qui les a pris en photo et ses deux jumeaux sont morts, elle a été ensuite battu par son mari à elle.
Vu lors de la soirée pochette surprise de janvier. Film intéressant mais avec des longueurs et un rythme lent. A la sortie plus de vélo !!!