Summary
A waitress, desperate to fulfill her dreams as a restaurant owner, is set on a journey to turn a frog prince back into a human being, but she has to face the same problem after she kisses him.
« -Très drôle... Alors qu'est-ce que tu veux ? Tu aimerais que je t'embrasse, hein ? -J'avoue qu'un baiser me conviendrait. -Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!!!!!!! » 49ème long-métrage des Walt Disney Animation Studios, La Princesse et la Grenouille signe le grand retour de l’animation 2D chez Disney, ainsi que l’adaptation d’un conte. En effet, après les échecs des années 2000 (Atlantide, la Planète au Trésor, Frère des Ours, la ferme se rebelle etc.) Disney décide de renouer avec les fondamentaux. Pour se faire, il est décidé d’adapter le conte des Frères Grimm : le Prince Grenouille. Mais le conte ne sert que de point de départ, le film est, en effet, très éloigné du livre. La première nouveauté est bien sûr d'établir l'action à La Nouvelle Orléans dans les années 20. C'est ainsi la toute première fois qu'un conte de fée Disney se déroule sur le sol américain. D’ailleurs, la beauté de La Princesse et la Grenouille vient d'abord de la magnificence de ses décors comme de la multitude de ses ambiances. Que cela soit le côté propre et bien tenu du Garden District (le quartier riche de La Nouvelle Orléans avec ses imposantes propriétés) ou le contraste des quartiers pauvres (qu'habitent principalement les afro-américains) en passant par le festif et pittoresque quartier français (avec ses fameux bâtiments à étages dotés de balcons ouvragés aux rambardes de fer forgé, souvent ornés de plantes grimpantes), sans oublier bien-sûr le bayou avec sa végétation luxuriante ; le spectateur en prend toujours plein la vue et ne sait plus où donner de la tête. Regarder La Princesse et la Grenouille assure un dépaysement incroyable. C'est une farandole de couleurs et d'ambiances qui explosent à l'écran. Le public passe ainsi d'une rue gentiment animée à une cour inquiétante et oppressante, avec d'autant plus d'aisance que la réalisation suit un montage astucieux qui permet de quitter un endroit pour un autre avec une fluidité déconcertante tant l'atmosphère s'en trouve changée… De plus, on retrouve tout au long du film le folklore associé à cet État : jazz, bayou, vaudou. La qualité des décors et du folklore apporte à l'évidence beaucoup au film, mais sa vraie grande richesse est à rechercher du côté du travail effectué sur son écriture. L'ennui n'a, en effet, pas sa place dans le récit. L'action est, il est vrai, rondement menée et aucun temps mort ne vient gâcher l'histoire. Les personnages de La Princesse et la Grenouille ne sont pas en reste sur le critère de la qualité. Tiana crée l'évènement dans l'histoire de Disney puisque c’est la toute première héroïne noire ! Les princesses ont, il est vrai, toujours été historiquement blanches chez Disney et il aura fallu attendre les années 90 pour les voir moins pâles, en s'ouvrant à des héroïnes venues d'ethnies différentes telles Jasmine, Pocahontas ou Mulan. Il n'empêche : elles restaient somme toute dans le même standard. Mais ce qui est aussi très intéressant avec Tiana, c’est qu’elle n’est pas une princesse et n’est d’ailleurs pas associé à la royauté ou à la noblesse. En effet, elle vient d'un milieu défavorisé et se bat pour un objectif totalement différent de celui des anciennes princesses. Son acharnement au travail lui ôte toute joie de vivre mais son aventure lui permet d'ouvrir les yeux et dès lors, de se présenter sous un nouveau jour auquel aucun spectateur ne peut raisonnablement résister. Même si lui faudrait 1h15 pour réaliser qu’elle est amoureuse de Naaven, malgré les signes de Naaven et surtout les paroles de Mama Odile. « Quand je serai humain pour la vie Je vais en profiter comme c'est pas permis Tu as ma royale garantie » Naveen quant à lui, est superficiel à souhait, il ne pense qu'à son bon plaisir : il aime ainsi avoir les autres à ses petits soins et par-dessus tout courir les filles et faire la fête, jazz oblige ! Il a quand même une joie de vivre assez communicative avec une philosophie un peu à la Baloo : il faut profiter de la vie car elle est courte. Sa rencontre avec Tiana va lui ouvrir de nouveaux horizons et lui donner une épaisseur nouvelle : apprenant à son contact, la valeur du travail, il décroche en même temps le véritable amour. A la fois charmant et charismatique, il est l'un des rares princes chez Disney à avoir de l'envergure, là où bien souvent ils se contentent de jouer les pots-de-fleurs (et pas simplement sur les chars des parades des parcs à thèmes !). En effet, lui qui n’en faisait qu’à ses envies, décidera d’abandonner son amour pour Tiana afin qu’elle puisse réalise son rêve. Louis intègre pour sa part le bestiaire Disney avec beaucoup d'atouts. Cet alligator, qui ne rêve que de jouer du jazz parmi les plus grands orchestres humains est un gros lourdaud douillé dont l'ampleur du capital sympathie est bluffant : il emporte l'adhésion des spectateurs sans effort et chacune de ses apparitions ravit l'auditoire. A ses cotés, Ray. Incroyablement drôle, avec un accent cajun à coupé aux couteaux (grâce à d'exceptionnels numéros de doublage effectués par Jim Cummings en anglais et Anthony Kavanagh en français), il sait aussi être émouvant, quand il le faut et est sûrement l’un des personnages les plus romantiques de chez Disney. « Ne me manque pas de respect mon petit Ce serait une erreur monumentale Mon royaume vous tend les bras Et mes amis viennent de l'au-delà » Côté méchant, le Dr Facilier est tout simplement excellent dans son registre, il apparait aussi effrayant que ténébreux. Maniant la magie vaudou, chacune de ses apparitions crève l'écran. Son ombre fait aussi son effet, elle est indépendante. D’ailleurs, le mouvement de son ombre ou de celles de l’au delà sont juste géniales. Son seul problème, c’est qu’il n’a pas beaucoup de temps pour lui. Il y a beaucoup d’intrigues qui ne lui laisse pas la place pour pleinement s’exprimer. « Naveen : Lawrence ! Lawrence. Cet homme remarquable a lu tout ça dans les lignes de ma main ! Lawrence : Oui et aussi dans le journal apparemment ! » Les chansons contribuent beaucoup à la réussite du film, et en compte neuf. D'ailleurs, le nombre n'empêche pas la qualité. Et au contraire même ! Empli de mélodies magnifiques, rythmées et entrainantes, on retrouve de véritables pépites comme les chansons de Louis (When We're Human), de Ray (Gonna Take You There) et de Mama Odie (Dig a Little Deeper). Certaines autres sont romantiques (Ma Belle Evangeline), jazzy comme jamais (Down in New Orleans, Almost There) ou inquiétantes (Friends on the Other Side). Bref, des mélodies qui restent facilement en tête tout en développant les personnages et l’histoire. Enfin, certes, le film ne traite directement jamais du racisme ou de la discrimination mais plusieurs scènes peuvent y faire écho (les Fenner n'ayant aucun regret à annoncer à la jeune femme qu'elle risque de ne pas avoir le restaurant pour lequel elle a travaillé toute sa vie mais n'oubliant pas de la complimenter uniquement pour ses beignets). Certes, on aurait pu pousser cet aspect plus loin (Tiana et Charlotte étant totalement opposées au niveau racial et social) mais pourtant, c'est présent. On y fait attention et cela apporte une perception assez neuve. « Travis : Mais Mademoiselle Charlotte, vous m'avez dit « tout à l'heure » il y a au moins deux heures de cela. Charlotte : Oh Travis ! Lorsqu'une femme vous dit « tout à l'heure » c'est qu'elle pense « jamais de la vie » ! Disparaissez ! » Au final, évitez de faire confiance à une personne qui vous emmène dans les ruelles sombres et mal éclairés. Ça finit souvent mal. « Charlotte : Qui eut cru que le prince avait un jeune frère ? Haha ! Euh d'ailleurs, tu as quel âge au fait ? Petit frère : J'ai six ans et demi ! Charlotte : Tout vient à point à qui sait attendre ! »
Un film à regarder, re regarder et à re re regarder !!
I watched it, can't remember a second of it.
J’ai bien aimé la vérité
It's one of my favorite Disney movie, notably because of the atmosphere and the musics. The character of Tiana is incredible and show how the world was (is) hard and unfair for women, and here notably for black women. I love the fact that the Love Story is not so much at the center of the movie, there is a kinda political dynamic which is really interesting. I would love to have a movie about Dr.Facilier to understand his motivations.
Mon premier Disney