Summary
Pierre, a devoted father in his 50s, raises his two sons alone. When Louis, the youngest, leaves home to attend the Sorbonne in Paris, Fus, slightly older and not as successful academically, becomes more and more secretive. Driven by a fascination for violence, he gets entangled in far-right extremist groups, at the very opposite of his father’s values. Between them, there is love and hate, until tragedy happens.
Bon alors… Pris comme simple divertissement, le film est assez lent par moments, la bande-son n’a rien de marquant et les images ne font pas partie des plus beaux tableaux de cinéma. Mais le sujet, lui, mérite attention : • On y parle d’idéologie fasciste et de groupuscules violents, mais via des stéréotypes un peu trop faciles (crâne rasé, noir intégral, techno, symboles…), qui finissent par caricaturer plus qu’analyser. À part deux phrases sur les étrangers, l’idéologie n’est jamais creusée. • On y parle aussi du rôle du père face à un fils qui bascule : doit-il le bannir, le raisonner, se taire ? La douleur d’un parent confronté à ce gouffre aurait pu être le cœur du film, mais elle reste trop en retrait. • Enfin, il y a le frère, pris dans le déchirement, qui soutient malgré tout son aîné jusqu’au bout. En réalité, le film s’intéresse surtout à la famille et à l’impact de l’endoctrinement sur l’entourage. Et dans le contexte actuel de montée de l’extrême droite, les questions posées sont pertinentes : comment on tombe là-dedans ? Pourquoi surtout la classe moyenne ? Comment réagir ? Mais… et c’est là que ça me dérange : il n’y a pas de vraie morale, pas de leçon tirée. On ressort avec des questionnements, certes, mais rien de plus. Le film en arrive même à demander de l’empathie pour un adulte qui, malgré les avertissements, s’est fait endoctriner au point d’ôter la vie. Le nazisme n’est pas là pour faire pleurer dans les chaumières. Il aurait pu appuyer beaucoup plus fort sur la gravité : le déchirement d’un père qui renie son enfant, la destruction d’une famille, le gouffre psychologique derrière tout ça. Au lieu de ça, tout reste un peu dissimulé sous une empathie qui, à mes yeux, n’a pas sa place ici. Reste malgré tout le témoignage du père, sans doute la partie la plus sincère et marquante du film.
Très bon film , vincent lindon remarquable.
Triste réalité, nique l'extrême droite mais bon encore et toujours un film français de merde, plat, sans émotions et dieu sait que je suis sensible franchement
Un film gravé sur un père dévoue mais sûrement maladroit et un fils en perdition
Rythme très lent, peu de dialogue. Une histoire déjà racontée de nombreuses fois. Le déclin d’une famille dont le père, au revenu modeste , essaye de garder ses fils dans le droit chemin. Bof
Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l'aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d'extrême-droite, à l'opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l'emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l'amour cède place à l'incompréhension. On sent que le film cherche un prix. C’est très long, des plans à rallonge. Le film aurait pu être montré en 1h20. Là on prend le temps de montrer cette famille qui ne se comprend plus. Un des fils rejoint l’extrême droite mais il ne sait même pas pkoi et ça fini qu’il va tuer une personne et qu’il prend 20 ans de prison. Il y a un beau discours de Vincent Lindon sur cette idéologie et sur ces erreurs. Au final le film reste sympa et veut surtout donner une leçon.